Lidl se prononce pour le salaire minimum

Le géant discount allemand Lidl surprend en se prononçant pour un salaire minimum

[i][b]BERLIN — Le géant allemand du discount Lidl, souvent critiqué pour le traitement de ses salariés, est favorable à l’instauration d’un salaire minimum dans le commerce de détail, selon un courrier de sa direction obtenu par l’AFP, et qui représente un revirement majeur.

« Nous partageons (…) votre position selon laquelle un salaire minimum doit absolument être introduit dans le commerce de détail », écrit la direction de Lidl dans une prise de position adressée au professeur d’université Rudolf Hickel, un des plus fervents avocats d’un salaire minimum.[/b][/i]

La suite ici.

google.com/hostednews/afp/ar … kVM8A3Q1OA

Simple effet d’annonce pour essayer de redorer son image ou véritable révolution des mentalités ?
Je vous laisse juge.
Je vous ferais part de mon opinion un peut plus tard (pas forcément en faveur des patrons). :smiley:

En effet ça semble louche, de la part de LIDL surtout… Le salaire minimal a ses avantages et ses inconvénients, notamment celui de maintenir éternellement les salaires des professions non qualifiées au niveau du smic. Enfin c’est certainement un avantage aux yeux de Lidl, c’est peut-être ce qui motive son soutien…

ça ne régleras pas le problème des bas salaires, surtout si il doivent être négocier entre partenaires sociaux,dans des branches comme la distribution óu tous salarier qui se syndique est promis á l´échafaud.

jean luc :wink:

J´ai trouver un article très interessant qui peut vous apporter quelques éclairages sur la question.
france24.com/fr/20100220-le- … -allemagne

jean luc :wink:

Merci pour l’article Jean-Luc.
:smiley:

Stress au travail : un patron fait grève pour ses salariés Jean-Marc Hubert dirige un magasin depuis 30 ans à Lamballe, dans les Côtes d’Armor. Il constate que les cas de troubles musculo-squelettiques se sont multipliés chez ses salariés et que « la direction impose une charge de travail inhumaine ».

Malade de devoir répercuter les consignes de la direction nationale de Lidl sur son personnel, il a décidé de faire grève. « On nous demande une charge de travail insoutenable, on est toujours dans l’urgence », a-t-il expliqué à Europe 1. « De plus en plus de gens disent ‹ on en a marre ›. On prend une tournure qui devient à mes yeux dangereuse. J’espère qu’on n’arrivera pas jusqu’aux suicides mais il y a des risques ».

Voici un reportage de France 2 avec son témoignage lepost.fr/article/2011/04/19 … aries.html
jean luc :wink:

Voila un bon patron ,il dit tout haut ce qui se passe chez LIDL,je comprend la discrétion des salariers, même si je trouve que la gréve est la meilleure solution. Pas facile quand on est une dizaines de salariers. Les abus que dénonce ce patron de magasin, sont exactement les même que les employés de commerce dénoncer il y a 30 ans déjà.
Les clients sont compréhensif certes , mais le jeune couple dit bien à lui seul " les prix bas nous arrangent,certes les condition de travail sont mauvaise…" autrement dit du moment que je paye moins chère, ça m´arrange. Et c´est là le problème , la politique du prix bas tire les conditions de travail vers le bas,car ça nécessite de faire des économie sur tout , y compris sur les acquits sociaux .
Je me permet d´ironiser sur les gouvernements de droites comme de gauche , les conditions des salariers du commerce ne se sont pas améliorer, au contraire.
Je me marre quand à la solidarités de la classe ouvrière,car elle est elle même en partie responsable comme consommateurs. Cet avis n´engage que moi.

Il faut savoir distinguer le bon grain de l’ivraie.

Evangile selon Saint Luc.

:mm:

c´est le problème du logos , autant que possible j´essai de ne pas y aller ,mais c´est pas toujours possible , ici je n´est que deux discounter, autrement c´est 14 km aller et retour pour un magasin normal, c´est aussi le paradoxe, mais pas le choix l´essence est trop chère, mais pour les grandes course je vais plus loin (14km). Ici la densités des supermarché est moins dense qu´en France.

jean luc :wink:

Proximité : un argument-clé

16L’un des facteurs déterminants mis en évidence est la proximité. Bien que le cri­tère prix soit particulièrement significatif, les enseignes doivent se situer plus ou moins sur le trajet des consommateurs : domicile – école des enfants – travail. La fidélité à une enseigne est moins importante que les prix et, surtout, la prati­cité. C’est pourquoi l’un des axes de l’action des dis­coun­ters, par le biais de la communication des offres spéciales, est d’obliger le con­sommateur à augmen­ter la fréquence de ses visites pour profiter des pro­mo­tions. En conséquence, la multiplication des magasins sous une même en­seigne est un support important du développement : une étude de l’institut GfK portant sur l’optimisation du potentiel d’Aldi dans les zones d’habitation en 2002 montre que 75 % des ménages allemands sont à moins de dix minutes en voi­ture d’un magasin Aldi. Autrement dit : un magasin Aldi se trouve sur le trajet de chaque ménage…
rea.revues.org/index3804.html

jean luc :wink:

Pionnier en matière de « hard-discount », l’Allemagne est un gros consommateur d’alimentaire à bas prix. Lancés à la fin des années 40 par les frères Albrecht, fondateurs d’Aldi, ces supermarchés qui proposent des produits à prix cassés raflent 40 % de part de marché outre-Rhin. Plus pauvres les Allemands ? Pas si simple. Notre analyse

Ils s’appellent Aldi, Lidl, Netto, Penny Market, Plus, KiK ou NKD et ils sont présents partout en Allemagne. Fréquenter un hard-discounter ou un maxidiscounter, tels qu’on les appelle en France, est un mode de consommation très populaire en Allemagne. Lancé à la fin des années 40 par les frères Albrecht, les fondateurs d’Aldi, le succès du concept discount, qui assure les prix les plus bas possibles, tient avant tout à la manière vivre des Allemands.

Des habitudes alimentaires différentes
Nettement plus développé qu’en France - Aldi compte quelques 4.200 filiales en Allemagne, là où le Groupe français Casino, par exemple, ne compte qu’un millier - ce segment de distribution représente plus de 40% du marché de l’alimentaire Outre-Rhin. Une telle suprématie est impossible en France. « Le hard-discount n’est pas appelé à capter sans arrêt des parts de marché ; les habitudes d’alimentation ne sont pas les mêmes qu’en Allemagne » expliquait déjà en 2008 le directeur de recherche au Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) Philippe Moati à l’Express. La crise n’a d’ailleurs pas changé la donne. Attirant déjà la portion la moins fortunée de la population française, les hard-discounteurs n’ont pas vu leur part de marché augmenter : elles ont même reculé de 14,3% en 2008 à 14,1% 2009.

lepetitjournal.com/societe-b … mande.html

jean  luc :wink:

Finalement tu dois choisir entre la peste (Lidl) et le choléra (le prix de l’essence). :vamp:

si tu veut ,ici j´ai pas beaucoup le choix :imp: , mais je suis à la campagne :smiley:

jean luc :wink:

Et moi j’ai la chance d’habiter dans une grande ville et je n’utilise jamais ma voiture pour faire des courses (sauf demain). :wink:

on peut pas « avoir le beurre et l´argent du beurre » jean luc :wink: