Littérature féminine divertissante pourquoi pas ?

Le roman féminin a le vent en poupe… Qu’il soit jugé trop léger par nos amis d’outre-rhin ou germanistes confirmés ou non, peu importe il est là et papillonne pour nombre de jeunes femmes germanophones, sans prise de tête. Après la présentation du roman Mondscheintarif de Ildiko Von Kürthy de Sonka, qui m’a enthousiasmé, j’aimerais continuer à papillonner dans cette voie et présenter quelques petites fraîcheurs romanesques dûes à de jeunes femmes allemandes ne craignant pas d’afficher la féminité de leur roman, un peu intello et bien dans leur peau. Des filles allemandes non focalisées sur leur germanicité, des filles quoi, détachées des clichés « prémachés et sur-entendus » sur nos deux pays… Le bouquin, je ne pourrais vous le conseiller, faute de l’‹ avoir moi-même acheté. Je me suis en effet contentée de la version audio puisé pour moins 5 € dans un bac à solde à Berlin, tout bête, non ? : , mais je me suis régalée…
Anne Hertz : Frost-Pflaster
Désolée aucune traduction disponible en français , « petit roman de bonne femme oblige », n’est-ce pas… Mais bon, pour moi une raison de plus de présenter Anne Hertz et ce petit bouquin, et de la remercier d’avoir écrit ce roman plutôt que d’avoir participé en tant que traductrice à une version allemande d’Harry Potter. Puis, si cet article peut donner un léger aperçu du côté germanophone d ›'une littérature dite féminine, cela sera déjà pas mal. Et pourquoi pas donner des pistes de traduction à des apprentis traducteurs littéraires :question: Après tout , la mère de F Beigbeder a bien traduit, en autre, des romans de Barbara Cartland :wink:
Voilà je commence :

Anne Hertz écrivaine bicéphale qui a vu le jour en 2006 à Hambourg suite à la fusion littéraire de deux soeurs, Frauke Scheunemann et Wiebke Lorenz, nées respectivement en 1969 et 1972 à Düsseldorf. Ces deux auteures ont non seulement mis leur plume en commun, mais aussi des épisodes de leur vie puisqu’elles ont choisi en tant que sœurs de partager une grande maison à Hambourg, avec d’après leur propre mot « tous les gens importants à leur existence ». Avant de se lancer dans l’aventure littéraire, elles ont fait des études de droit et de langue anglaise et civilisation anglophones pour finalement embrasser le journalisme.

Trostpflaster : le roman

Pour laquelle je m’inspire de ma propre lecture et des notes de l’éditeur, référées ci-dessous :

Avec un emploi sûr et un ami affectueux, Julia est une jeune femme heureuse qui s’apprête à réaliser l’un de ses rêves : un vrai mariage de Conte de fées. Mais à ce moment précis, remerciée par sa propre entreprise, elle reçoit de plein feu le monde réel. Afin de retrouver l’équilibre, elle se décide à accepter une offre d’inhabituelle de Simon, son ancien supérieur aussi licencié,s’associer à la création d’une start-up spécialisée dans la séparation des couples « Trospflaster » (ou comment trouver une consolation en réussissant la séparation avec son conjoint). De là un rapport entre admiration et rivalité s’installe entre Simon et Julia. Et à cette dernière bien-sûr de faire partager à son compagnon ses histoires de bureau, bien sûr. Et la fin, et bien à vous de la lire ou de la deviner, secret d’auteur oblige :wink: :wink:

Un exemple de littérature féminine parmi tant d’autres, c’est pas cher disponible en livres audio, mais rien n’empêche de lire d’autres bouquins du genre, et de se dire qu’après tout ce n’est pas mal écrit du tout.

A bientôt :wink: