Bonjour,
Pour la suite :
Il revient dans son livre sur le conseil de guerre à WURZBURG pour l’agression qu’il avait fait sur un garde forestier lors d’une ses évasions (la première) pour continuer son évasion.
Celui-ci était Franz HEIL et était avec un garde barrière nommé Martin SCHMITT à un passage à niveau non loin de RUHLINSTEN sur la grande route qui conduisait à DINKELSBÜHL à NORDLINGEN, lorsque que le garde forestier (avec son fusil de chasse) lui avait dit qu’il ferait route ensemble.
Parle d’un interprète LOWENTHAL au conseil de guerre.
Conseil de guerre du 2e Corps d’Armée Bavarois. NIOX fut acquitté mais un général du camps d’HAMMELBURG voulu faire appel. Il dit alors qu’il voulait prendre les services d’un avocat très bon à cette époque et de WURZBURG nommé Sitterman von MEININGEN. Le général retira sa demande de peur d’être ridiculisé.
Cinquième tentative:
Camp de PUCHHEIM (installé sur l’ancien aérodrome de MUNICH).
Devait fuir avec un autre pilote (pilote évadé lui aussi par la suite fin 1917, que je connais par des recherches et j’ai par le passé consulté son dossier d’officier dans les archives militaires) en prenant place dans une corvée de travailleur, mais les deux soldats devant laisser la place à ces deux aviateurs, ne l’avaient pas fais et un feldwebel vit qu’il avait un problème dans le nombre, les deux aviateurs français réussirent à retourner de justesse dans leurs baraques sans être vus et lors d’un nouveau comptage. Le feldwebel eu des problèmes et pour avoir dérangé un officier.
Charles NIOX recommença par le même procédé pour sa dernière tentative d’évasion, mais partait normalement seul. Il avait trouvé une personne (nommé BERTIN) d’une corvée pour y prendre sa place. Et le 17 novembre 1917 il partait dans une corvée de travailleur en dehors du camp.
Il prenait le train et descendait à la dernière station avant MUNICH dans un faubourg qui se trouvait à environ deux cents mètres de la gare centrale. Il était ensuite en civil pour son évasion.
MUNICH.
Il parle de la faim pour les allemands par les réquisitions pour le front. Il dit aussi que pour l’achat de vêtements les allemands sont limités et doivent avoir une carte. NIOX voulait acheter des gants qu’il n’avait pas, mais une carte lui avait été demandé par le marchand. Il disait qu’une autre denrée rare était le savon en Allemagne, comme toutes les huiles et graisses étaient réquisitionnées pour les usines.
Ce n’était qu’à 21 heures le soir qu’il tentait de pénétrer dans la grande gare de MUNICH et pour éviter des questions indiscrètes demanda un billet pour FRANCFORT-SUR-LE-MAIN. La première station du train était celle de PUCHHEIM, qu’il regarda du train sans trop se montrer.
Le lendemain arriva à FRANCFORT-SUR-LE-MAIN à 6 heures du matin. Il demanda un billet pour COLOGNE. Dans son livre il fait éloge du service de chemin de fer Allemand.
COLOGNE, midi et demi.
Attendant un train pour AIX-LA-CHAPELLE il parle de la ville de COLOGNE à cette époque car il attendait le train pour 18 heures.
AIX-LA-CHAPELLE, 22 heures du soir.
Il réussi à éviter un contrôle de police à la gare.
Le lendemain, il tentait d’acheter une carte des environs, mais on lui disait que l’achat d’une carte avec les frontières est interdit.
Il était entré en contact avec des contrebandiers allemands pour passer la frontière contre argent. Un contrebandière s’appelait Louise.
Parle aussi à AIX-LA-CHAPELLE d’un restaurant « Helle lampe » où il avait mangé et où il était facile de manger sans donner plusieurs autorisations ou papiers.
Un croquis fut fait par les contrebandiers pour l’aider et qu’il fallait chercher à passer la frontière depuis le cimetière de PFALLS. Ils prennent le tramway pour le cimetière de PFALLS et de là les contrebandiers lui dirent bonne chance et qu’il était à 15 minutes à pied de la frontière avec la Hollande, mais de faire attention car les routes sont gardées. Ils lui dirent aussi de dire à ses camarades qu’ils seraient toujours les bienvenus chez Louise.
Cherche alors à gagner la frontière par les champs et rencontra une patrouille de quatre soldats allemands et il était sous le feu de ses soldats. Il réussit à se sauver malgré les tirs et courant à pleine vitesse et à travers bois. Lorsqu’il pensa qu’il était enfin en Hollande et que les tirs avaient cessé il demanda à une chaumière où il était, c’était la Hollande.
Il dit dans son livre que depuis le début de la guerre il avait pleuré une fois, c’était le 6 septembre 1915 après le bombardement de SARRBRÜCK par son escadrille, lorsqu’il ramena le corps de son observateur le capitaine FECAMP tué en combat aérien (ce jour là ils avaient une victoire contre un avion allemand), et lorsque son corps était descendu de son avion sur le plateau de MALZEVILLE (où ils y avait des escadrilles françaises). Il dit qu’il pleurait chez cet hollandais qui lui avait offert l’hospitalité, mais des larmes de joie, des larmes de délivrance.
Il dit qu’il était arrivé en Hollande à BANHEID. L’hollandais de cette chaumière était Sébastien SMEETZ.
Il alla ensuite à BOCHOLZ où ils se rendit aux autorités hollandaises, puis était en quarantaine quinze jours à SITTARD dans un camp de quarantaine. Parle de ce camp du directeur M. CONIJN et d’une infirmière Mlle DEKKING, qu’il remercie.
Il attendait par la suite en Hollande de retourner en France par bateau, il est à noter que fin 1917, il y a eu un très grand nombre d’aviateurs français qui avaient retrouvé la liberté aussi par la Hollande et ils avaient retrouvé NIOX. Parmi ces noms on peut citer le Commandant de GOYS (dont Niox avait connu avant sa capture et était sous ses ordres et Niox était content de le retrouver en Hollande). Le retour en France était pour tous ces aviateurs le 1er janvier 1918.
Voilà pour la suite.
Cordialement.