Bonjour,
Après sa première tentative pour quitter l’Allemagne et avoir été repris il passa ses jours de punitions au poste de garde du camp d’HAMMELBURG « Lager Wache » pour 21 jours d’arrêts moyens.
Il dit que pour le 14 juillet 1916 il se trouvait alors dans la cellule n° 7. Comme il avait été trouvé avec de l’argent allemand lors de son arrestation, il avait écopé de 14 jours en plus à la baraque n° 80 dans une autre cellule.
En septembre 1916, il dit qu’il rencontre un déserteur allemand (qui avait déserté mais avait fait machine arrière vers la frontière Suisse) au camp, en prévention de conseil de guerre, qui était à la garde du camp. Ils avaient un plan ensembles pour s’évader. Il devait y avoir deux soldats allemands, Niox et un autre militaire français. Les deux français récupéraient des vêtement civil en échange de nourriture (je n’entrerais pas dans les détails, mais il faut savoir que les prisonniers français pouvaient recevoir des biscuits ou autre par courrier de France, et que la population allemande ou les soldats commençaient à avoir faim surtout par la suite et en avançant vers la fin de la guerre), mais un jour les deux français n’avaient plus de nouvelles du soldat allemand et décidèrent de se sauver sans attendre plus longtemps. (Charles Niox dit qu’il apprenait par la suite que le soldat allemand était passé en conseil de guerre à WURZBURG et dirigé sur le front sans pouvoir revenir à HAMMELBURG).
Dans son livre parle d’un colonel WEISS.
Il s’évade du camp avec l’autre militaire français fin 1916 par l’aide d’une corvée vers la gare et avec la complicité de volontaires français pour les aider et ils s’habillent en civil, mais attendant le départ d’un train dans celui-ci, ils sont découverts et reconnus. Retour à HAMMELBURG et de nouveau la prison pour Niox.
La tentative suivante réussi avec la complicité d’autres militaire français qui n’étaient pas en cellule et avaient préparé un sac pour une évasion de Niox, il s’évada de nouveau en été 1917 et pour se rendre de nouveau sur le Tyrol en marchant (parle du problème de franchir le Main, rivière large et profonde).
Franchit le Main en aval de KARLSTADT.
Se dirigeait sur TAUBERBISCHOFSHEIM, MERGENTHEIM, KUNZELSAU et HALLE (par moment il écrit HALL) qu’il atteignait le 8 juillet 1917.
C’est à 5 kilomètres de HALLE qu’il est arrêté de nouveau, en longeant une rivière vers un grand pont (il parle d’un viaduc aussi), où il y avait une sentinelle et trois autres soldats qui procédaient à une relève de garde.
Trois jours à la prison de HALLE.
Retour au camp à HAMMELBURG sous bonne escorte.
Pour la quatrième évasion, il se sauve avec un prisonnier anglais nommé DAW. Ils restent cachés près du camp alors que l’alerte est donnée et sont recherchés (recherchés mais pas aussi près du camp).
Continuent la route pour traverser la vallée de la SAARE pour prendre la direction du Nord-Ouest. Ils n’avaient qu’une carte d’un d’un atlas scolaire peu détaillée, mais une boussole.
Suivent le bord de la SAARE.
Passent auprès de la ville de BRUCKENAU passant par une grande forêt de chasse appartenant au Prince Eitel de Bavière.
La coopération entre le soldat anglais et Niox se passait depuis le début assez mal et ils se séparèrent après 11 jours de marche.
Niox marchait encore plusieurs jours par les bois avec l’aide de sa boussole, mais allumant un feu pour se sécher un peu (le temps n’était pas superbe), est remarqué par un garde chasse. Le garde chasse lui disait qu’il se trouvait dans le comté d’HESSE sur la frontière de WESTPHALIE.
Le garde chasse lui demanda de le suivre pour le conduire aux autorités. Il dit qu’il pouvait tenter de fuir, mais qu’il était exténué par cette longue marche et ses blessures.
Prison du village.
Camp de GIESSEN escorté par deux soldats.
Camp d’HAMMELBURG.
Par la suite il était envoyé au camp de LECHFELD (comme d’autres prisonniers) puis de PUCHHEIM.
Je ne donne pas tous les détails, mais il faut savoir qu’il parle plus longuement de ses préparations d’évasions et l’aide qu’il recevait par d’autres prisonniers, des ses parcours et des raisons de ses arrestations.
A suivre demain.
Sinon il parle du journal du camp d’HAMMELBURG, nommé « L’Exilé », on peut trouver des exemplaire ici : gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327719559/date.r je n’ai pas lu tous les exemplaires, mais dans le n° 3 par exemple on peut lire un de ses messages.
Cordialement.