Lutte contre le gaspillage des denrées alimentaires

L’Allemagne s’engage dans la lutte contre le gaspillage des denrées alimentaires.

Saviez-vous que, dans les pays industrialisés, plus de 220 millions de tonnes de denrées alimentaires sont jetées chaque année, selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ?
C’est un fait : un tiers de la production alimentaire mondiale est perdu, sur le chemin de la ferme à l’assiette. Pour lutter contre ce gaspillage, un panel d’experts internationaux, de politiques, et de représentants du monde économique, s’est réuni les 16 et 17 mai, à l’occasion du congrès « Save Food 2011 » qui, pour sa seconde édition, s’est tenu à Düsseldorf.

« Nous vivons dans une société d’abondance et de gaspillage, où le problème de la répartition des richesses s’est aggravé », a souligné Ilse Aigner, la ministre fédérale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Protection des Consommateurs, lors de l’ouverture du congrès. « La nourriture est produite par des êtres humains pour les êtres humains. C’est pourquoi nous avons le devoir de la traiter avec respect, aussi bien pour des raisons écologiques, économiques, que morales », a-t-elle poursuivi, lançant un vibrant appel au réveil des consciences. Car « si l’on s’en tient aux chiffres, la quantité de denrées alimentaires produites pourrait suffire à nourrir tous les habitants de notre planète », a-t-elle encore ajouté.

De fait, il existe bel et bien des possibilités, à diverses étapes de la chaîne de production et de consommation, de réduire ces pertes d’aliments. Ainsi, la durée de conservation et l’emballage des aliments jouent-ils un rôle essentiel : un emballage capable de mesurer la fraîcheur de son contenu pourrait par exemple réduire, à l’avenir, la quantité d’aliments jetés alors même qu’ils sont en réalité toujours consommables.

Si les milieux de la distribution et de la gastronomie sont particulièrement concernés par cette lutte contre le gaspillage alimentaire, c’est aussi au sein de chaque foyer que les comportements doivent être remis en question. En ciblant bien ses achats d’aliments, en les stockant et en les contrôlant mieux, chacun peut en effet contribuer à éviter d’en jeter de façon inconsidérée. « Nous devons associer intelligemment tous les acteurs du cycle économique – les consommateurs, la distribution, le système énergétique et l’agriculture », a réitéré la ministre Ilse Aigner. Laquelle a par ailleurs annoncé qu’une étude nationale sur le gaspillage des denrées alimentaires serait lancée par son ministère à la fin de l’année. Rien qu’en Allemagne, en effet, plus de 20 millions de tonnes d’aliments sont jetés chaque année aux ordures…

source: CIDAL 24/5/2011

A noter en France, l’ADEME a évoqué le sujet dans le cadre de la campagne nationale « Réduisons nos déchets »:
reduisonsnosdechets.fr/jagis … llage.html

Pour ce qui me concerne, par exemple je ne gaspille jamais une bouteille de bière. :fete:

A choisir, je préfère jeter mes concombres et tomates espagnole que de les manger, allez savoir pourquoi :smiley:

On peut en effet se poser la question. :mouaif:

Je ne jette pratiquement rien, car je fais attention à ne pas acheter/cuisiner trop. Mais je m’engage à faire plus d’efforts si plus d’efforts sont faits dans la gastronomie. Le gaspillage y prend des proportions inouïes, c’est scandaleux… :unamused:

C’est un vrai problème mais je crois qu’il existe déjà un post sur ce sujet (si ma mémoire est bonne). :wink:

Ce sujet tombe mal, puisqu’il paraît que l’Institut Koch vient de recommande de ne plus consommer aucune crudité, d’où qu’elle vienne… Encore du gaspillage en perspective ! :imp:

À ce point là !? :open_mouth: Sérieux, ça me gave. :S

AAh ceci explique cela… vendredi dernier on pouvait manger gratos devant la Mensa, des étudiants (un peu trop révolutionnaires à mon goût) avaient récupéré les restes de la Mensa, en particulier du pain qu’ils avaient entassé sur une table avec le slogan SAVE FOOD devant la Mensa pour que les étudiants se rendent compte du gâchi fait, mais aussi pour manger…

Oui, enfin surtout concombre, salade, tomate! D’ailleurs j’en fait quoi de mon concombre? Le manger cuit? Pour les tomates ca passe, mais pas pour un concombre!

Concombre gratiné au four sur son lit de petits oignons. :vamp:

Quelques petits exemples personnels:
Le pain:un boulanger ne peut pas vendre du pain(non encre rassis) mais datant de quelques jours .J’ai demandé à mon boulanger, s’il vendait son pain rassis. Il a bien rigolé en entendant ma question.Depuis,il me donne des sacs entiers de pain (plus vendable)mais encore largement consommable qui font les délices de la jument qui est dans un paturage à 10 mètres de chez moi.
La volaille: mon rotisseur, sur le marché, alors que je lui achète un poulet rôti, me propose un poulet gratuit:" C’est un poulet qui date d’hier, je n’ai pas le droit de le vendre, alors je préfère le donner àmes clients, plutôt que d’être obligé de le jeter à la poubelle.J’ai bien sûr accepté.Je connais cle commerçant qui travaille sur de bons produits et je lui fais confiance.
Certaines grandes surfaces jouent le jeu (c’est bon pour leur image) et alimentent des associations comme les restos du coeur ou la banque alimentaire.
D’autres préfèrent balancer de l’eau de Javel sur les produits qu’elles mettent dans les con tainers à ordures pour que personne n’en profite!!!
J’ai vu un reportage à la télé, dans lequel de jeunes américains aisés avaient fait l’expérience de vivre avec ce qu’ils pouvaient récupérer des poubelles de la société d’abondace…Edifiant.
Je suis totalement pour le principe de précaution, mais , là encore, il peut y avoir des abus.
Combien de fois ais-je entendu mon épicière (quand j’étais jeune et beau…je suis toujours beau, mais moins jeune), me dire:"si vous aviez le nombre de yaourts périmés que nous avons consommés sans problèmes, mon mari et moi !!!J’ai d’ailleurs eu, depuis, confirmation par des fabricants de yaourts.Un yaourt dont la
date de péremption est dépassée pourra, éventuellement avoir un goût désagréable,mais ne va pas forcément rendre malade celui qui l’a mangé.

Je n’ai pas vérifié l’info, mais c’est l’ami Cristobal qui me l’a apportée d’Allemagne (et qui vous donne bien le bonjour, au passage !)

Michel : bizarre, chez moi les boulangers vendent leurs viennoiseries de la veille à prix discount… J’ai aussi vu à la montagne les boulanger vendre le pain de la veille sous forme de croûtons pour la fondue…

Pour le yaourt, par contre, c’est de notoriété publique, ça se garde des semaines après la date (et sans goût ou quoi…)

En effet, j’ai appris que les plateaux repas à bord des trains, non consommés, doivent être mis à la poubelle à l’arrivée du train (interdiction de distribuer, partager, que ce soit pour les employés, des assocs ou SDF) :confused:

Pour les supermarchés, ça vient tout doucement les réductions avec rayonnages spéciaux pour les aliments proches de la DLC, mais il y a encore du progrès à faire :unamused: faut dire aussi que les mentalités « changent », les clients sont moins complexés ou gênés d’en acheter…

Je vais dire un truc stupide, mais c’est vraiment dommage, avec du pain rassis tu peux encore manger, du pain perdu ca nourrit bien et c’est tres bon…

C’est tellement revoltant de tout jeter au lieu d’en faire profiter aux gens qui n’ont rien. J’avais vu egalement un reportage sur ces Americains qui vivent des dechets, et effectivement, ils sortaient des tomates parfaitement rouges, de la salade encore fraiche et des gateaux encore bons…
Ici en Allemagne dans les magasins on vend des produits frais presque perimes (un jour avant la peremption, ou le jour meme) a prix discount, je me sers souvent la et le gout est intact.

Sans parler des gens qui ont le malheur de toucher aux choses qu’on veut jeter, on se rappelle tous de cette femme qui a ete viree pour avoir mange des Maultaschen destines a la poubelle… :unamused: