Bonjour à tous,
Suite au message privé de Isa, et sa demande de retour d’expérience exhaustif, je vais essayer de compléter ici ce que j’ai déjà partagé en partie sur un autre fil de ce forum.
Ma fille y a été admise, et selon elle, ce qui en est ressorti avant tout, c’était que les sujets des examens étaient très longs. Et vu qu’elle est plutôt une élève rapide, je me dis que, comme dans beaucoup de concours, les sujets doivent être faits de manière à ce que justement, ils ne puissent pas être fini dans le temps imparti (1h30). Ça, ce n’est que mon avis. En tout cas, il y a beaucoup d’exercices que ma fille n’a pas pu faire, et pourtant elle a été prise. Donc, il ne faut pas que vos enfants paniquent s’ils n’arrivent pas à tout faire. C’est normal ! Et surtout, dites-leur bien qu’il ne faut pas bloquer sur un exercice. Si on n’y arrive pas, on ne perd pas de temps, et on passe à l’exercice suivant, car les exercices sont indépendants les uns des autres. Et pour ne pas perdre de temps, et aller vite, il va s’en dire qu’il faut bien connaître les notions du programme de primaire.
Pour la préparation des maths, nous suivions le programme de l’école, et nous faisions des exercices en plus, pris dans les livres de la bibliothèque afin de bien ancrer les automatismes. Vous pouvez par exemple regarder dans les collections connues comme : Hachette, Nathan, Choutette, etc … Tout peut faire l’affaire. L’important c’est de pratiquer et fixer les connaissances.
Pour les maths, je pense que ce qui a surtout fait la différence, c’est le fait qu’elle ait participé au concours IAYS mentionné par Isa ci-dessus. A cet examen, tout se passe exactement comme dans un concours. Des gens vous reçoivent avec la liste des candidats, votre enfant a une place attribuée dans la salle qu’il lui faut trouver par lui-même car les parents ne sont pas admis à l’intérieur, un contrôle d’identité est effectué, etc … Pendant, l’examen quand on dit stop, c’est stop, et on doit poser les crayons. Bref, quand on l’a vécu une fois, avant le vrai examen, ça enlève un sacré poids aux enfants. Ils ont clairement moins de stress le jour de l’examen officiel car ils ont déjà eu une expérience similaire. Au début de l’examen, l’organisateur de IAYS fait faire aux enfants un petit échauffement intellectuel avant de démarrer, notamment avec des opérations toutes simples, et il corrige dans la foulée. C’est vraiment bien fait je trouve. Et puis, les bilans, qu’il doit passer un sacré nombre d’heures à rédiger, sont bien fournis. Des notions que l’on pensait acquises ne le sont en fait pas parfaitement, et il nous explique ce qu’il faut faire pour corriger le tir. Enfin sur le format, ma fille m’a dit que c’était très similaire à ce qu’elle a eu au concours du LFA, avec des exercices assez originaux par rapport à ce qu’ils ont l’habitude d’avoir à l’école.
Pour le français, de même que Isa et beaucoup d’entre nous, je n’avais pas trouvé d’évènement similaire à celui de IAYS, pour s’entraîner à l’épreuve de français. Mais je peux malgré tout vous partager mon expérience là-dessus. L’examen de français dure aussi 1h30. Les enfants devront plancher sur une variété d’épreuves comme la grammaire, la compréhension de texte et bien entendu la dictée. Pour le français, nous n’avions pas particulièrement travaillé en plus de ce qu’il se faisait à l’école. Et cela n’a pas paru particulièrement compliqué pour ma fille. « La dictée, c’était comme à l’école » m’avait-elle dit. Pour la compréhension de texte, si votre enfant aime lire, alors aucun problème. Ce qu’il faut retenir, c’est que les enfants qui rentrent au LFA vont faire entre 5h et 8h d’Allemand par semaine. Il faut donc que les enfants aient un bon bagage en maths et en français, car le temps accordé à ces matières est en quelque sorte partiellement mangé par les cours d’allemand. Ils passent donc sur les sujets de maths et de français beaucoup plus vite que dans la majorité des écoles et collèges.
Encore une fois, l’admission est très sélective car il y pléthore de candidats et d’excellents élèves pour très peu d’admis. Il faut donc relativiser et éviter de mettre trop de pression à votre enfant. Quel sera son rapport à l’école si déjà en CM2 ou en 6ème il croit déjà avoir raté sa vie juste parce qu’il n’a pas été admis dans cette école en particulier. L’extrême majorité des gens ne passe pas par cette école et réussissent très bien leur vie. Et inversement, ce n’est pas parce que l’on fait le LFA que l’on va systématiquement réussir sa vie. Je tenais à le préciser car j’ai vu des enfants pleurer de grosses larmes à la fin de l’examen et quelques parents visiblement pas très compréhensifs.
Voilà, j’ai essayé d’être le plus exhaustif possible sur la préparation de ma fille à l’examen du LFA de Buc, et que cela vous aura grandement aidé.
A votre tour maintenant
Bien à vous
Thomas