Je te rassure jean-Luc je n’ai jamais vu les expatriés comme des « Riches » Je pense juste que quand on est expatrié, on doit s’attendre à avoir une vie différente de celle que l’on a en france, et donc des avantages qui disparaîssent, des inconvénients qui apparaissent, etc etc…
Je n’ai rien contre le fait que la gratuité de l’enseignement français soit tenté pour l’enseignement des enfants français à l’étranger, si c’est réalisable faisons-le…
mais à priori ce n’est pas réalisable pour des raisons X ou Y. et personnellement je trouvais que ceux qui pouvaient avoir cet enseignement financé par leurs entreprises, et bien c’était logique. Après tout c’est l’entreprise dans les 3/4 du temps qui t’envoie à l’étranger, donc il serait logique qu’elle paye pour tous les frais que tu auras à l’étranger et que tu n’aurais pas en France, l’enseignement des enfants en faisant grandement partie.
Resterait donc le groupe d’expatriés binationaux volontaires (dont tu fais partie), et si les 2 autres groupes étaient pris en charge par les entreprises, il serait peut-être réalisable que l’état français finance le premier groupe non *** (l’idée des BOurses proposée par Maïwenn n’est pas une mauvaise solution, si elle est établie de façon logique)…
*** je sous-entends qu’à mon avis il y a moins d’expatriés volontaires, que d’expatriés professionnels… mais je me trompe peut-être
Sur le plan pratique, je comprends bien que Maiwenn ne veuille pas envoyer ses enfants dans une école thailandaise, mais franchement, en quoi ses enfants ont-ils droit à un traitement de faveur sous les tropiques juste parce que maman vient de l’autre bout du monde ? Et si les Turcs considèraient que l’école française n’étaient pas assez bien, faudrait-il leur laisser financer leurs propres écoles en France ? Les tropiques et l’école de la république… le beurre et l’argent du beurre ?
Ma chère Maiwenn, je serais dans la même détresse avec des gamins dans certains pays, mais justement, je me pose la question au delà du cas particulier. Prise seule, Maiwenn a raison. A l’échèle de la planète, cela révèle tout de même un malaise… il est plus facile de respecter les autres cultures en vacances que quand les choses sérieuses commencent.
p.s. Dans certains pays, c’est l’inverse. Le bac local est trop difficile pour les gosses d’expatriés, donc faire passer le bac anglais ou le bac international est la solution de facilité pour que le petit chéri entre à la fac quand même.
1)s´attendre á une vie différente on le sait,
2) les écoles françaises appartiennent á l´alliance française pour l´enseignement du français á l´étranger, l´état a transférer ses prérogatives , sans donner les moyens nécessaire pour exécuter la mission qui incombe, maintenant á l´alliance française
3)pour ma part ,mes enfants sont dans le système allemand qui est de bonne qualité,et qui rentré parfaitement dans mon projet familiale, mais je conçois que sa peut posé un problème pour ceux qui pour x,y raisons doivent changer de postes tout les 2 ou 3 ans en raison de leur travail,pour eux les écoles française est une nécessite.
Ah ben ça serait intéressant à savoir, mais je ne suis pas du tout certaine du résultat !
Elie, il me semble que la réponse à ta question ne se trouve pas (seulement ?) au niveau des individus, mais au niveau de l’État français : ce n’est pas nécessairement que les individus expatriés réclament qu’on fasse acte de mépris envers le local, c’est que l’État français veut soutenir la francophonie et le rayonnement français à l’étranger, et est prêt à aligner des bifetons pour ça, non ?
Quant à ton exemple des Turcs, je ne suis pas sûre de comprendre : tu crois que ça n’existe pas ? Il y a bien en France des lycées juifs et musulmans, privés mais sous contrat avec l’État (donc financés y compris par l’État français) ?
C’est une question de mentalité. La France veut exporter son école et les Français de l’étranger veulent être scolarisés par la France…? Et bien qu’ils augmentent les impôts.
Il y a un moment où il faut avoir l’honnèteté de mettre la facture sous le nez des divas.
Et pourquoi pas ? Des écoles privées hors contrat, il en existe déjà de toutes sortes.
Je ne suis pas sûre que ce soit manquer de respect à la culture d’un pays que d’éviter d’y scolariser ses enfants. Désolée, je reviens à la Thaïlande, mais c’est le cas que je connais le mieux. Les Thaïs qui ont les moyens sont les premiers à mettre leurs enfants dans des écoles internationales (généralement GB ou US) ou thaïes huppées avec des programmes en anglais. Tout le monde sait que le système scolaire est défaillant. Faut-il, pour prouver son respect envers le pays, être plus thaï que les Thaïs, et mettre ses enfants à l’école publique ? D’après moi, ce serait dommage pour eux. Je suppose que la situation est la même dans d’autres pays.
Donc je ne crois pas que les gens qui sont attachés aux lycées français soient tous des divas. Mais je parle juste de la raison d’être des écoles, pas de leur financement. Réclamer la gratuité pour tous, oui, c’est sans doute exagéré.
Bilinguisme et enseignement des langues dans les lycées français - Etat des lieux
Le Lycée français à l’étranger, c’est l’option de stabilité pour la scolarité de nombreux jeunes francophones expatriés. Dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, c’est le Lycée français de Düsseldorf qui les accueille. Mais, si un enseignement identique à celui dispensé en France s’avère très pratique dans de nombreuses matières, qu’en est-il pour les langues? L’opportunité de développer un bilinguisme lors d’une expérience à l’étranger est-elle atténuée lorsque les enfants sont scolarisés dans une école française?
Pour un enfant, effectuer tout ou une partie de sa scolarité dans un autre pays que le sien apparaît comme une opportunité de développer des compétences linguistiques particulières.
Pour de nombreux jeunes français cependant, habiter à l’étranger ne signifie pas suivre l’enseignement du pays d’accueil, mais l’inscription à l’Ecole Française la plus proche.
Pourquoi? Afin de faciliter leur retour éventuel vers la France, et leur insertion future dans le système des études supérieures français.
Mais les écoles françaises à l’étranger ont aussi pour rôle de diffuser à travers la planète la culture, la langue française et le modèle scolaire français qui jouit d’une bonne réputation. La preuve : sur l’ensemble du réseau des écoles françaises situées à l’étranger, " seulement " 44% des élèves sont de jeunes français.
il y a 20 ans c´est á dire au temps de l´URSS,depuis il y a beaucoup d´eaux qui a couler sous les ponts. grandeur et décadence.
L Ukraine n´a même pas les moyens de payer son gaz pour se chauffer, alors les ecoles.
Je n’aurais pas dit mieux que Jean-Luc… Mon mari aussi a été a l’école ukrainienne des années 70-80, par contre sa soeur a été à celle des années 90-2000 et je peux te dire que c’est le jour et la nuit…
Le pays est en cessation de paiement,il ne survit que grâce l´aide internationale(UE),il n´arrive même pas á nourrir correctement son armée, c´est dire.
Dans les années 80 j`ai visiter plusieurs fois le pays, ce n´étais pas le standard, occidental certes , mais on vivait ,aujourd´huit on survie.
LETTRE OUVERTE - La vérité sur les Lycées Français à l’étranger
Monsieur le sénateur Robert del Picchia a souhaité répondre à l’article de Madame Hélène Carrère d’encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française paru dans le Figaro du 8 juillet 2010. Voici sa lettre ouverte concernant les lycées français à l’étranger.
Chère Madame,
J’admire votre enthousiasme à défendre la langue et la culture françaises et je soutiens pleinement cet engagement.
Je suis persuadé de votre totale bonne foi et de vos intentions très louables à la signature de l’article paru dans le Figaro du 8 juillet dernier. C’est pourquoi, je suis désolé de constater, à la lecture de ce dernier, que les informations qui vous ont été transmises sont inexactes, mal intentionnées, voire peut être même manipulées. En tout cas, elles ne vous ont pas aidé à faire une analyse objective dans ce débat qui s’est instauré sur la prise en charge par l’Etat des frais de scolarité des enfants français à l’étranger pour le classes de lycée (Terminale, Première et Seconde). Permettez-moi de rétablir la vérité en vous expliquant pourquoi la mesure « généreuse n’a pas de conséquences désastreuses ». Ni pour les Français, ni pour les étrangers.
Non ! Les lycées prestigieux ne vont pas disparaitre. Ni à brève, ni à longue chance, contrairement à ce que vous écrivez. D’ailleurs, vous faites référence aux chiffres de 2005 : 430 établissements. En 2010, après la mise en œuvre de la mesure de prise en charge, ce sont 461 écoles qui existent…
1/ @ ShoTo : la loi autorise uniquement la citation d’un court extrait d’un article, avec mention obligatoire de la source, comme je l’ai déjà indiqué il y a plusieurs années ici : citations-d-articles-de-presse-vt2033.html
Ce n’est pas valable que pour le figaro, mais pour toute publication.
Le message de jean-luc est donc parfaitement conforme à la loi et inattaquable en justice.
2/ @ jean-luc : ah bon, moi j’ai accès à tout l’article sans pourtant être abonnée…
Ce qui me paraît tout à fait normal et ceci est valable pour toute la presse. Si tout était accessible gratuitement, ils n’auraient plus qu’ à mettre la clé sous la porte…
Excuse-moi jean-luc, je parlais du lien que tu as mis, donc l’article du Petit Journal et pas du Figaro. Je ne sais pas où l’article du Figaro, son lien n’est indiqué nulle part. Mais de toute façon, l’article du Petit Journal recopie intégralement celui du Figaro, donc ça revient au même, non ?
Et en tout état de cause, non, je ne recopie pas tout ici, pour les raisons juridiques exposées dans mon message précédent.