Qui s’interesse au football allemand a sans doute entendu parler de mesut ozil.
Ce jeune joueur est l’un des grands espoir de la nationalmannschaft pour le mondial 2010 , et c’est vrai qu’il est bon 
A seulement 21 ans il à dèjà marqué 11 buts en bundesliga cette saison
voici un article que j’ai trouvé sur lui
apparament il n’a pas que des amis. Le NPD ne semble pas apprécié qu’un joueur d’origine turque puisse brillet sous le maillot de l’equipe d’Allemagne.
Mesut Özil, la nouvelle star allemande
Portrait du meneur du Werder, étoile montante de la Bundesliga.
Mesut Özil s’affirme comme le grand espoir du football allemand. Au grand dam de l’extrême droite de son pays …
L’Allemagne du football ne parle plus que de lui. L’Allemagne tout court aussi. Le jeune milieu offensif du Werder Brême, Mesut Özil, suscite toutes les attentions outre-Rhin. Pour de bonnes comme de (très) mauvaises raisons. Auteur de débuts réussis ce mois-ci avec la Nationalmannschaft, le joueur d’origine turque s’attire les éloges. Mais aussi les foudres d’une extrême droite nauséabonde. Quant à la puissante presse populaire du pays, elle ne le lâche plus d’une semelle.
Retour en arrière. Mesut Özil naît en octobre 1988 à Gelsenkirchen, dans la Ruhr industrielle. Très jeune, l’enfant montre de grands dons pour le football. En 2005, le petit prodige signe un contrat en faveur du prestigieux club de la ville, Schalke 04. La saison suivante voit le milieu offensif effectuer ses grands débuts en Bundesliga. Mais l’adolescent, qui arbore alors une petite houpette blonde, se lasse d’être cantonné au banc des remplaçants. Il ne prolongera pas son bail.
L’œil de Klaus Allofs
Le 31 janvier 2008, à quelques heures de la clôture du mercato d’hiver, Özil cède aux avances du Werder Brême. Le directeur sportif, Klaus Allofs, apôtre d’un football offensif risque-tout, en pince depuis longtemps pour ce gaucher. Bénéficiant sous ses nouvelles couleurs de la confiance de l’entraîneur Thomas Schaaf, Özil enchaîne les bons matches. A l’issue de l’exercice 2008-09, il s’affirme parmi les meilleurs passeurs décisifs de la Bundesliga, avec 8 « assists » dans le jeu, soit autant qu’un certain Franck Ribéry…
Parallèlement, Mesut Özil a décliné les avances de la Turquie et choisi, fin 2007, de porter les couleurs de l’Allemagne. Il devient le maître à jouer de la sélection Espoirs. En juin 2009, il est le grand artisan de la victoire de son pays à l’Euro des moins de 21 ans. Entre temps, le jeune garçon pressé a eu les honneurs d’être appelé en sélection A par Joachim Löw, pour une rencontre face à la Norvège, le 11 février 2009.
Ballack sous le charme
Un simple coup d’essai, mais le coup de maître est pour bientôt : le 5 septembre, l’Allemagne reçoit et bat l’Afrique du Sud en amical. Titularisé, Özil marque et fait merveille. Le taulier de l’entrejeu, l’incontournable Michael Ballack, réclame même un schéma tactique sur mesure pour Özil. « Par le passé, on a déjà joué à cinq milieux et on a fait de super matches. Mesut peut aider à faire le lien entre la défense et l’attaque », plaide le joueur de Chelsea
A moins d’un an d’une Coupe du monde, l’Allemagne peut se réjouir de l’éclosion de ce grand talent, dont la renommée dépasse maintenant le cadre du football. Pour le meilleur mais surtout pour le pire. Officiellement encore célibataire, Mesut Özil, devenu « bankable », voit la presse populaire allemande le marquer à la culotte.
Le jeune homme, « beau bizarre » aux grands yeux globuleux, fait la Une du Bild. Un montage photo le montre aux côtés d’une accorte blonde au profond décolleté rose. « L’international du Werder Brême aime la petite sœur de Sarah Connor », titre le quotidien à grand tirage. Un petit décryptage s’impose : chanteuse pop très… populaire outre-Rhin, Sarah Connor fit les gros titres l’été dernier, pour une idylle supposée avec Diego, le prédécesseur d’Özil au Werder, parti depuis à la Juventus Turin.
La colère des néo-nazis
Ragots ou pas, l’idole du Weser Stadion doit affronter une pression nouvelle. D’autant que l’extrême droite se penche sur son cas. Invité de la chaîne de télévision RBB cette semaine, le porte-parole du parti néo-nazi allemand (NPD), Klaus Beier, s’en prend de manière virulente aux origines turques d’Özil. « C’est un Allemand de pacotille, qui parle allemand pour avoir son passeport », éructe Beier.
La Fédération allemande (DFB), a réagi avec fermeté. « Nous sommes fiers que Mesut Özil soit international allemand, il est un symbole pour l’Allemagne et la DFB d’un pays tolérant, où il n’y a pas de place pour le racisme et le nationalisme », déclare son président, Theo Zwanziger, au quotidien berlinois Tagesspiel. L’instance pourrait porter l’affaire devant les tribunaux. L’Allemagne n’a pas fini d’entendre parler de Mesut Özil.
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