Warum?
Keine Ahnung. Ich müsste sie nochmal fragen.
Sieht so interressant aus !
Wo kann man dieses Buch einkaufen?Wer weisst, wieviel es kostet?
Scheint soooo Interressant !
Ich habe das Buch in einer Buchhandlung bestellt.
Kostet in D 25,00 €
Aber die Ausgabe lohnte sich für mich, weil ich z. B. gar kein Geschichtsbuch über die Nachkriegszeit hatte.
Vor allem ist es interessant, verschiedene historische Entwicklungen aus einer gemeinsamen D/F-Sicht erklärt zu bekommen. Das Manual ist auch didakisch ansprechend.
Mein erster Eindruch: empfehlenswert!!!
Wir hatten bereits im Forum über dieses Sujet diskutiert.
Siehe dazu:-> Les Français et les Allemands
Naissance d’un manuel d’histoire franco-allemand
Daran bin ich auch sehr interessiert. Ist das Buch zweisprachig oder wird es in Frankreich und Deutschland auf Französisch bzw. auf Deutsch herausgegeben?
Nein, das Buch ist nicht zweisprachig. Es gibt eine französischsprachige und eine deutschsprachige Version.
Theresa, as-tu poursuivi ta lecture du manuel? Qu’en penses-tu?
Je fais un petit up du topic, car j’ai découvert hier que mon ancien prof d’histoire de Khâgne avait participé à l’élaboration de ce manuel.
Est-ce que quelqu’un sait si le manuel a été choisi par beaucoup d’établissements français ou allemands?
Ma soeur est en Terminale, mais elle a un bon vieux livre, bien français, pas de nouveauté à l’horizon
J’ai lu le manuel environ à 2/3. Il n’y a pas de grandes surprises quant au contenu. Il ne faut pas que l’on oublie que c’est un manuel et qu’à la grande quantité de matière, il peut souvent véhiculé seulement un aperçu.
L’histoire récente est plus ou moins connu pour nous adultes. Le manuel est cependant très utile si l’on cherche des détails.
M’ont intéressées bien sûr particulièrement les événements dans l’histoire française (l’origine de la 5e république; la perte des colonies, l’Algérie) parce que nous n’avons pas appris beaucoup sur cela à l’école. Je trouvais aussi révélatrice la comparaison de développements parallèles dans nos deux sociétés.
D’après la nature on nous n’a donné aucune image négative par France à l’école. Pour cette raison, la représentation absolument neutre des événements depuis la fin de la 2e Guerre mondiale était familière pour moi.
Je ne connais pas de livres d’histoire français. Mais, après que j’ai lu vos discussions sur l’entremise de l’image d’Allemagne à vos écoles, j’ai eu m’attendu au pire. J’avais craint qu’une influence antiallemande sur la représentation de l’histoire ne fût devenue sensible.
J’étais très soulagé que les historiens n’aient pas succombé à cette tentation. Sous le point de vue de l’entente, c’est une œuvre très réussie.
Pour le 2e volume qui doit rendre la partie la plus difficile de notre histoire commune pour de plus jeunes élèves, je souhaite beaucoup de succès aux auteurs!
J’espère, tu peux comprendre tout que je voulais dire. Ce n’a été aucun facile devoir!
Bonne chance aux auteurs !!!
Je te comprends très bien, Theresa! Merci pour cette explication
Je vais essayer de me le procurer pour pouvoir me faire une idée.
J’exige l’entrée de Theresa à l’académie française.
Danke, Elie!
Aber warum?
Sollte der Satz etwa richtig gewesen sein?
sur le principe je suis tout à fait pour une vision bi-latérale de l’histoire.
c’est très intéressant de voir les 2 visions.
je viens de tomber sur une vision de la guerre de 1870 par une allemande du wurttemberg, c’est éminemment intéressant, surtout de voir cette déclaration de guerre comme un traumatisme, alors qu’ils se relevait tout juste d’une guerre d’unification (donc une guerre germano-allemande).
maintenant pour avoir vu le manuel d’histoire actuel de 1ère fait par LeQuintrec je suis éminemment sceptique. le manuel est plein de clichés tous négatifs (sauf si le rôle du prof est de combattre ces caricatures une à une).
de plus, c’est une accumulation de connaissances en strates qui oublie tous les liens cause à effet entre les évènements. or comment peut-on comprendre l’histoire si on ne comprend pas que c’est un puzzle géant où tous les pièces s’imbriquent ???
donc oui j’attends de voir ce que cela donne…
(ne me dites pas que le bouquin c’est le bouquin actuel de 1ère, là je hurle !!)
Un excellent article. A lire et à faire circuler au maximum autour de vous.
Pour information, il y a une mobilisation très importante des associations franco-allemandes en faveur de ce manuel.
Lettre d’Allemagne
Malheureux manuel franco-allemand…
C’était une excellente idée. Peu coûteuse et éminemment symbolique. Parfaite pour les hommes politiques. Réunis en 2003 à Berlin pour célébrer les 40 ans du traité de l’Elysée, de jeunes Français et de jeunes Allemands suggèrent de créer un manuel d’histoire commun. L’entreprise est loin d’être évidente, notamment parce qu’en Allemagne, les programmes dépendent des seize Etats-régions, mais Jacques Chirac et Gerhard Schröder l’approuvent sans réserve.
Il y avait eu des précédents. Dès les années 1930, un médiéviste allemand, Fritz Kern, et un publiciste français, Jean de Pange, envisagent de rédiger un « manuel des relations franco-allemandes » pour historiens. L’arrivée des nazis au pouvoir allait en décider autrement. En 1951, nouvelle tentative des historiens Georg Eckert et Edouard Bruley mais nouvel échec.
Cette fois, grâce à l’appui du président de la République et du chancelier, le projet verra le jour. Exceptionnellement, les seize Etats-régions acceptent d’unifier les programmes d’histoire des lycéens. Une commission est mise sur pied. Ses conclusions : le manuel doit être identique, ce doit être un livre franco-allemand d’histoire et non un manuel d’histoire franco-allemande, il doit comporter trois volumes, mettre l’accent sur l’histoire européenne, favoriser le travail personnel des élèves et apporter une plus-value franco-allemande en « mettant en valeur le comparatisme, les transferts, les spécificités de perception, d’interprétation et d’appropriation ainsi que les différences de terminologie », explique l’historien Etienne François (revue Vingtième siècle, n°94 avril-juin 2007). Deux éditeurs scolaires, Klett et Nathan, sont choisis, et des historiens recrutés. Sur plusieurs sujets, les approches diffèrent : les Lumières, un mouvement laïque ou lié au protestantisme ? Le nazisme, un totalitarisme comme les autres ? Les Etats-Unis après 1945 : une puissance généreuse ou impérialiste ? Le communisme, une dictature ou aussi un mouvement de résistance ? Mais elles s’estompent rapidement. La principale difficulté concerne l’approche didactique - en France, l’histoire est enseignée avec la géographie, en Allemagne plutôt avec la philosophie ou la littérature mais, là aussi, des compromis sont trouvés.
Pour des raisons politiques, paraît d’abord l’ouvrage destiné aux classes de terminales consacré à l’Europe et au monde depuis 1945. La presse est enthousiaste, l’écho mondial. Au Japon, en Corée, aux Etats-Unis notamment, certains veulent s’en inspirer. En 2008, sort le manuel destiné aux premières centré sur la période 1815-1945. Est actuellement sous presse celui pour classes de seconde, qui va de l’Antiquité à la chute de Napoléon.
Happy end ? Pas vraiment. Car le manuel ne rencontre pas le succès escompté. Alors que certaines régions et certains Länder en ont distribué plusieurs milliers dans les lycées, les deux premiers volumes se sont vendus à environ 40 000 exemplaires seulement dans chaque pays, bien loin du seuil des 100 000 considéré comme un succès. En France, la « rupture » de Nicolas Sarkozy est passée par là. La réforme des lycées bouleverse les programmes. En terminale S, l’histoire n’est plus qu’optionnelle. C’est en vain que les deux fédérations d’associations franco-allemandes alertent les pouvoirs publics. Nathan n’imprime le troisième volume qu’à 7 000 exemplaires. « Une partie des deux premiers volumes a été vendue à un public adulte cultivé. Nous allons essayer de faire de même avec le troisième », se désole Françoise Fougeron, la directrice générale.
Chercheur à l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, Stefan Seidendorf tente de percer les raisons de cet échec commercial. Menant des entretiens de chaque côté de la frontière, il juge que la réforme des lycées aggrave la situation mais n’explique pas tout. Tant en France qu’en Allemagne, le manuel n’est, sauf exception, utilisé que dans les classes européennes. C’est un « marqueur social », dit-il. Distribué gratuitement dans plusieurs Länder, il n’est utilisé que comme manuel d’appui par de nombreux enseignants allemands. Les Français, eux, se méfient d’un livre soutenu par le pouvoir politique. Rares sont les enseignants qui parviennent à se l’approprier, constate Stefan Seidendorf : « 80 % des Français disent que c’est plutôt un livre allemand, et vice versa. Dans les deux pays, les enseignants ne sont pas préparés à utiliser un tel manuel. En Allemagne, l’important est de former des citoyens, d’inciter les élèves à poser des questions. En France, l’enseignement est basé sur la dissertation et l’organisation des connaissances. Seules les personnes déjà sensibilisées aux relations franco-allemandes savent que les deux approches ne s’opposent pas mais sont complémentaires. »
Ce manuel serait-il une fausse bonne idée ? Peter Geiss, son coordinateur allemand est convaincu du contraire : « C’est le début d’un processus. Un laboratoire qui permet de véritables échanges sur l’enseignement de l’histoire et contribue à la construction de l’Europe sans tomber dans le travers de l’histoire officielle. » Fruit d’une initiative initiée mais aussi en partie détruite par des responsables politiques, salué dans le monde entier mais snobé par le public visé, ce livre est, en fait, un symbole parfait de la relation franco-allemande.
Pour info :
cidal.diplo.de/Vertretung/ci … ve=2069408
Ce sont de belles initiatives, mais si elles se multiplient, n’auront-elles pas tendance à se marcher sur les pieds ? Ou bien faut-il imaginer que le manuel franco-allemand pourrait être utilisé de préférence dans les régions frontalières de la France et le manuel germano-polonais plus près de la Pologne ?
Est-ce que le manuel franco-allemand est utilisé en classe ou est-ce que son existence reste au rang de symbole ?
Je pense qu’il est indispensable de le généraliser à l’ensemble des écoliers français et pas seulement le réserver aux écoliers alsaciens et lorrains.
après quelques recherches afin de te répondre, Maïwenn, j’ai trouvé ce lien et le pdf qui va avec :
ac-versailles.fr/public/jcms … o-allemand
Ce livre est bien en fonctionnement dans les collèges et Lycées, et il semblerait quand même d’après le PDF, que son emploi soit plus généralisé dans les sections ABIBAC que dans les sections normales.
un loooong article ici : aggiornamento.hypotheses.org/757
(j’avoue ne pas avoir tout lu !!!)
Merci pour les infos