Nicht-Ich....

[i]Nicht-Ich… sur le Théâtre de marionettes de Heinrich von Kleist, musique Iasbel Mundry au TNP de Villeurbanne (près de Lyon) le mercredi 07 mars 2012.

C’est la conscience qui est responsable de ce divorce avec l’état de nature la grâce est devant nous ou derrière nous, elle n’appartient qu’à la matière ou aux dieux, et l’humanité est condamnée aux tortures et aux gesticulations inutiles de l’entre-deux.

Théorie de la chute originelle donc, que Kleist développe ici sur un plan esthétique, religieux et philosophique tout à la fois. Le monde brisé ne comporte plus d’absolu, à l’exception peut-être de la fidélité féminine, idéal inlassablement chanté et poursuivi par le poète. Au moment où il écrit ce texte, Kleist a déjà rencontré Adolfine Henreiette Vogel, jeune femme atteint d’un cancer incurable, avec laquelle il se suicidera sur les bords du lac Wannsee, près de Berlin, six mois plus tard.[/i]

[i]Isabel Mundry : Née le 20 avril 1963 à Schlüchtern (Hesse, Allemagne), Isabel Mundry grandit à Berlin ouest. De 1983 à 1991, elle étudie la composition auprès de Franck Michael Beyer et Gösta Neuwirth à l’Ecole supérieure des arts de Berlin. Au cours de sa formation, elle travaille à plusieurs reprises au studio de musique électronique de l’Université technique de Berlin – où elle suit également des cours de musicologie, d’histoire de l’art et de philosophie – ainsi qu’au studio de Fribourg. De 1991 à 1994, elle se perfectionne auprès de Hans Zender à l’Ecole supérieure de musique de Francfort. De 1992 à 1994, elle demeure à Paris où elle obtient une bourse de la Cité des Arts et où elle participe au Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. De 1994 à 1996, elle travaille à Vienne.

Isabel Mundry enseigne la théorie de la musique et l’analyse à l’Ecole de musique liturgique de Berlin depuis 1986 et à l’Ecole supérieure des arts de Berlin depuis 1991. Elle donne également des cours de composition au festival Akiyoshidai au Japon (1997), aux cours d’été de Darmstadt (1998, 2000, 2002) ainsi qu’à l’Ecole supérieure de musique de Francfort (1996-2005) et à l’Ecole supérieure de musique de Zurich depuis 2004.

Le travail compositionnel d’Isabel Mundry regroupe des œuvres de musique de chambre pour effectifs variés, en partie avec l’électronique, interprétées notamment par Michael Bach, Eberhard Blum, Christiane Petresch, le Klangforum Wien et l’Ensemble Modern. [/i]

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