Nous parlons de qui?

:clap: , Avonlea ! Il s’agit bien de Joachim Ringelnatz !

Joachim Ringelnatz - Im Park - YouTube Un de ses poemes dit par lui même (Im Park)

A toi le service ! :smiley:

J’avais 53 ans quand mon fils est mort peu après la guerre, à la quelle il a dû participer à l’age de 20. Même pas majeur, encore un enfant . Il savait si bien exprimer la douleur de cette époque triste avec des mots, il la voyait dans un pain, dans une pendule de cuisine et aussi dans l’histoire des Rois mages. En août 1943 il nous a rendu visite et tout ce qui restait de notre belle ville étaient des ruines. « Seules les cheminées s’élancent dans le ciel d’après-midi comme les doigts d’un cadavre. Comme les os d’un squelette géant. Comme des pierres tombales », a-t-il écrit plus tard. Il est mort d’un affection du foie.

C’était mon mari qui m’a montré le monde de la littérature, il était enseigant dans mon village et je me suis fiancée avec lui quand j’avais 16 ans. J’aimais écrire des poèmes sur le paysage bucolique autour de nous, à deux pas de l’Elbe. Pendant les années 30 les nazis ont découvert mon œuvre, et bien que je ne les soutenais absolument pas et un voison leurs a écrit une lettre disant que j’étais enclin à devenir une ennemie publique, les nazis ne m’ont pas interdit de publier. A cause de la langue, de la digue et de la terre.

J’avais 90 ans quand j’ai trouvé ma dernière demeure, tout proche de mon mari et mon fils.

Du büst so wiet, un mi hest du vergeten.
De Welt hört di, du wullt vun’n Dieck nicks weten.
De Wulken jaagt, un allns lett swatt und doot.
Ik heeg mien Leev di op. Ik bliev di goot.

Wolfgang Borchert , me semble-t-il. C’est la « Küchenuhr » qui m’a mis sur la piste.
En France , il est surtout connu pour sa pièce :« Draußen vor der Tür ».

Non, ce n’est pas Wolfgang.

Alors , dans ce cas , c’est peut-être Hertha Borchert , la mère de Wolfgang , qui a écrit des pièces en Niederdeutsch .

:clap:

La strophe que j’ai citée est du poème « Deern an’n Diek » (source: B. Bullerdiek (Hg): Schrievwark, Quickborn-Verlag 2004)

Je suis un homme des « Lumières » , un philosophe autodidacte ; j’ai appris le latin , le français et l’anglais. J’ai rencontré le grand Lessing ; certains disent même que c’est cette rencontre qui lui aurait inspiré le célèbre et très beau dialogue entre Nathan le Sage et Saladin.
Je suis aujourd’hui un peu oublié mais mon patronyme est resté dans l’histoire grâce à mon petit-fils , qui , lui , s’est brillamment illustré dans le domaine musical.
Qui suis-je ?

C’est Moses Mendelsohn, né 6 septembre 1729 à Dessau, mort 4 janvier à Berlin!

Grand-Père

Bravo , Grand Père ! Et son petit fils n’était autre que le grand compositeur Felix Mendelsohn.

A toi l’honneur ! :smiley:

Elle est née au milieu du 18ème siècle dans une ville au milieu d’Allemagne.
Son père travaillait dans les archives de la ville où il ne gagnait pas beaucoup.
Elle a eu six frères et soeurs. C’est-à-dire: Elle a vécu dans de très modestes conditions.
Après sa formation scolaire, elle a fait une formation comme modiste dans une manufacture de la ville.

Dans l’âge de 23 ans, elle a cherché contact avec un conseiller privé de la ville et lui donné une pétition pour son frère.
Le conseiller privé est tombé amoureux de cette jeune femme, car il a estimé sa nature joyeuse.
Déjà un ans plus tard, son premier fils est venu au monde bienqu’ils n’aient pas étés mariés - un grand scandale dans cette période!
Elle a déménagé dans la maison du conseiller privé et tenu son ménage.
Après la naissance du premier fils, ils ont eu quatre autres enfants qui, malheureusement, sont morts très tôt.
Le conseiller privé a plusieurs fois décrit son amour avec sa femme dans ses textes.
18 ans après le premier contact, ils se sont mariés dans sa ville.

Pendant ce temps, il y avait de guerre en Allemagne.
Des soldates françaises (malheureusement, mais quand même!) ont occupé la ville et commencé à piller.
Ils sont aussi venus dans la maison où la femme qui nous cherchons, a resté seule, car son mari est allé consulter le commandant français pour prier la protection de la ville.
Les soldates ont voulu piller la maison.
Mais, la femme a défendu la maison avec succès jusque à l’arrivée de son mari.

La société de la ville n’a pas accepté la personne qui nous cherchons, à cause de sa vie conjugale illégale.
C’est pourquoi, le conseiller privé a prié une veuve fortunée, mère d’un célèbre philosophe allemand, d’inviter son épouse pour une tasse de thé.
Elle a répondu, si le conseiller privé l’estimait et se mariait avec elle, personne ne pouvait pas la refuser une tasse de thé.
Après cette invitation, on a accepté la femme dans la société de la ville.

Dans l’âge de 50 ans, la femme a souffert d’une attaque d’apoplexie.
Une année plus tard, elle a souffert d’une défaillance des reins.
Elle est morte cinq jours après son anniversaire 51ème.
On l’a enterré sur le cimetière de la ville, mais son mari n’a pas participé.
Sa tombe a été disparu pour beaucoup d’années, mais on l’a retrouvé à la fin de 19ème siècle.

Sur son tombeau, on peut lire:
« Soleil, tu essayes en vain de briller par les nuages sombres.
Le bénéfice complet de ma vie est de déplorer sa perte! »

Nous parlons de qui?

Grand-Père

Tu as raison, Michel!

Un coup de maître!

À toi, maintenant!

Grand-Père

Allez, les autres , reveillez-vous ! :smiley:

allez… facile…

né au début du 15ème siècle en Allemagne, j’ai passé une partie
de ma vie dans l’est de la France, avant de revenir dans mon berceau natal…

je ne fus pas trés connu, ni reconnu du grand public contemporain, et pourtant
actuellement, tout le monde connait mon nom et se sert de mon invention (malgré la
présence d’internet dans le monde actuel… )

petite extrait d’une de mes citations :

****La vérité est captive dans un petit nombre de manuscrits qui renferment des trésors. ****

je suis ?

Johannes Gensfleisch dit Gutenberg.

Non ?

Genau Miriam !!!

Voilà, je continue :

Je suis une sorte de Lady Diana de Prusse ; contrairement à cette dernière, pourtant, je n’ai pas seulement été princesse mais même reine, en tant que femme de mon mari roi. Hélas, ma vie n’a pas été longue, je suis déjà morte à 34 ans. Mes contemporains m’ont décrite comme belle et grâcieuse et ma mort précoce a largement contribué à ce que cette image se conserve. Déjà de mon vivant, le peuple (ou du moins une partie de celui-ci) m’a aimée et vénérée car je suis censée avoir été naturelle et franche, souvent aux antipodes de l’étiquette aristocrate régnante. Jusqu’à aujourd’hui je reste – à côté de Frédéric le Grand – un des personnages les plus populaires et rayonnants de Prusse. J’ai également contribué au destin de mon royaume en encourageant des réformes qui furent ensuite realisées par des hommes comme Hardenberg et Stein.

En 2010, année du 200e anniversaire de ma mort, on a pu acheter, notamment à Berlin, plein des souvenirs – tels que des tasses, chocolats etc. – portant mon portrait; et il y a également eu des expositions à mon sujet. Ce qui est très connu aussi, c’est cette sculpture blanche grandeur nature créée par Johann Gottfried Schadow, me montrant avec ma soeur cadette, Friederike.

Quel est mon nom ? :smiley:

La belle reine Louise, née Mecklembourg-Strelitz.

Oui, Luise von Mecklenburg-Strelitz ou Königin Luise von Preußen.

Très bien, Andergassen, à toi maintenant.

:smiling_imp: