Depuis 2008, l’Université de Francfort, sous l’égide de Joachim Henning [1], reprend l’étude de Tarquimpol, en Moselle, en collaboration avec Michael McCormick [2], de l’Université de Harvard, et de Thomas Fischer, de l’Université de Cologne. L’équipe est composée de doctorants et de spécialistes en différents domaines [3]. La campagne 2010 s’est déroulée en juillet et, après une interruption en août, se terminera en septembre.
Ce programme de recherche a la particularité de laisser le terrain intact en employant des méthodes qui apportent des informations sur l’implantation antique sans la dégager par des fouilles. Il comprend plusieurs aspects. On procède en premier lieu à la prospection géomagnétique de tout le site [4] avec un un appareil muni de trois sondes qui mesure le magnétisme terrestre : quand les champs magnétiques qui traversent la terre rencontrent un obstacle, les sondes le rendent visible sous forme d’anomalie. On peut ainsi dresser le plan des vestiges du sous-sol de Tarquimpol. L’entreprise est aujourd’hui largement avancée puisque les trois campagnes ont permis de couvrir une superficie de 30ha. Cette investigation s’est doublée d’une prospection radar autour de l’église [5].
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jean luc