… de vivre comme minorité protégée au Sud-Tyrol!
C’est rien de dire qu’on est vraiment un modèle tant au niveau européen qu’au niveau mondial!
Je reviens d’un petit état des lieux chez la minorité hongroise en Slovaquie.
C’est un peu comparable à la situation des « communes à facilité » en Belgique, à la périphérie bruxelloise.
L’usage de la langue hongroise est laissé au libre arbitre des communes (à condition qu’il y ait au moins 20 % de Magyars): « on peut, mais on n’est pas obligés ». C’est là toute la différence avec les règles très strictes et clairement définies au Sud-Tyrol sur l’usage de la langue. On laisse donc la part belle, de part et d’autre, aux milieux nationalistes: ceux qui se sentent opprimés, ceux qui se sentent menacés. Mais en fait, tout se passe dans le consensus. Ce que demande le peuple, au fond… De toute façon, ce sont tous des citoyens slovaques, et on est censé parler la langue nationale. En France, c’est pareil. Sauf qu’il n’y a pas de minorités nationales reconnues.
Faut naturellement pas trop pousser, demander dans une gare slovaque un billet pour Párkány, Léva, Érsekújvár serait quand même assez mal vu, et considéré au mieux comme une gentille provocation … C’est comme à mes débuts au Sud-Tyrol, quand j’avais 20 ans: demander un billet pour Brixen, Klausen ou Auer se serait heurté à l’époque à la plus totale incompréhension. Il y a eu du progrès depuis!
La France est et reste sans doute (avec la Turquie et la Grèce), l’un des pays les plus « rétissants » en terme du respect des droits de peuples minoritaires, c’est pas dur de faire mieux qu’elle!!
De toutes ses frontières artificielles issues des traités, qui séparent encore aujourd’hui un même peuple, j’espère simplement qu’à l’avenir se dessinera une vraie Europe fédérale, puissante, sans frontières, qui offrira aux régions et peuples minoritaires une large autonomie …
Viva Miarritze, Gwemgamp, Strossburi, Diedenuewen, Ryssel, Énneci, Perpinyà, Aiacciu, Tolosa, Nizza, Chamberi,
A propos de Thionville, le « Die » long de Diedenhofen en allemand est court en francique! Donc « Diddenuewen »! (et vice-versa, voir « Dir Dammen an Dir Hären », Mesdames et Messieurs!) (sacré Charlemagne, va, qui parlait l’allemand comme un sagouin! )
En tous cas, merci pour ce petit rappel (que l’on trouve parfois mis en application sur les panneaux d’agglomération!"
A propos de « Ryssel » (ou Rijsel dans l’orthographe actuelle), si l’on regarde sur la carte Michelin, Lille est indiquée aussi « Rijsel » entre parenthèses. Sans doute pour aider les automobilistes en détresse quand ils vadrouillent du côté de Courtrai ou de Gand et qu’ils cherchent désespérément un panneau « Lille » sur l’autoroute!
Merci pour ces « rectifications » orthographiques
Pour les signalisations, ça dépend des régions, mais pour Strasbourg, sur les autoroutes allemandes, on voit bien « Straßburg » indiqué, mais une fois passé la frontière le français demeure l’exclusivité des panneaux alsaciens et cartes routières
on peut parler de Sarrewerden, salm,ou de montpelgard,si vous voullez je peut remonter jusqu´au gaulois.
jean luc