Orientation post-bac : besoin d'aide!

Hallooo!:slight_smile:

Les voeux pour le post-bac sont à rendre pour bientôt et notre prof principale demande de déjà avoir une idée précise de ce qu’on veut faire l’année prochaine…!
Perso, je sais déjà ce que je veux faire dans 5 ans : prof d’allemand en France ou prof de français en Allemagne;) Mon problème, c’est comment atteindre cet objectif.
Je suis super intéressée par l’ufa (université franco-allemande, pour ceux qui connaissent pas, ils ont un site qui est plutôt pas mal). J’aimerais intégrer le cursus qui se fait entre Nice et Regensburg. Mon problème, qui n’est pas vraiment un problème au fond, c’est que ce cursus commence à un niveau bac+3. J’ai déjà pris contact avec la responsable de ce cursus à Nice et j’ai aussi contact avec un étudiant en ce moment même à Regensburg. La responsable me conseille de venir faire une licence llce allemand à Nice en prenant en L3 FLE (comme une option, il y a une histoire de majorée/minorée que j’ai pas complétement compris). Mais j’ai entendu que cette licence décevait beaucoup de personne et qu’elle était surout concentrée sur la littérature…Je suis en S et j’ai beau adorer l’allemand, je suis pas sûre de supporter ça 3 ans.
Donc, je me suis un peu renseignée et j’ai appris qu’on avait la possibilité, mais uniquement à la Sorbonne, de faire une licence LEA, mais sans obligation d’anglais! (le rêve!). Mais qu’elles sont les débouchés d’une LEA? Est-ce que ce n’est pas un peu risqué d’étudier 2 langues pour ne finalement qu’en pratiquer qu’une? Et puis est-ce que nos examens français sont aussi valables en Allemagne?
Beaucoup de questions et assez peu de personnes capables d’y répondre…
j’espère que vous pourrez m’aider un peu :merci: :alld: :fr:

Bonjour !

Je suis désolée, mais je ne peux répondre (et encore, partiellement) qu’à une seule de tes questions : je crois savoir que le baccalauréat n’est pas pris en compte en Allemagne, il faut le faire convertir en Abitur si tu comptes étudier là-bas. Après, je ne peux malheureusement pas t’aider davantage. :frowning:

(Si tu pouvais te présenter ICI nous apprécierions également beaucoup. :wink: )

Salut,

Ça m’étonne de lire que des gens ont été déçus de la LLCE parce que c’était trop centré sur la litté. Comment peut-on s’engager en LLCE en n’aimant pas la littérature ? :open_mouth:
Le cursus LEA autant que je sache ne prépare pas vraiment à la carrière de prof, car justement il n’y a ni phonologie, ni linguistique, ni littérature, entre autres. Par contre, les débouchés me semblent un peu plus vastes que la LLCE. Excuse-moi de te poser la question aussi brutalement, mais pourquoi devenir prof de langue si tu n’es pas absolument mordue de littérature ? Ça me paraît très bizarre.

On a plein de fils sur la question. Une chose est sûre, à l’exception de quelques cursus bilingues, les diplômes ne sont que partiellement reconnus de l’un et de l’autre côté du Rhin et selon que tu souhaites faire plutôt l’un ou l’autre, les parcours sont vraiment très différents et les conditions d’exercice varient entre les deux pays. Mais ça peut changer dans le bon sens dans les années à venir.

Sinon, je rectifie un point. On peut tout à fait étudier en Allemagne avec un baccalauréat français, mais il faut pouvoir prouver son niveau d’allemand (B2) – sauf si on a passé l’abibac.

Juste une petite remarque de la part d’un vieux prof d’allemand aujourd’hui en retraite ; enseigner une langue étrangère à des apprenants français et enseigner le français à des apprenants étrangers sont deux exercices totalement différents , contrairement à ce que pourrait laisser croire une "symètrie " trompeuse.

C’est pas faux. :smiley: Ce qui explique que les parcours soient différents…

Ce qui m’intéresse le plus dans l’allemand, c’est la langue, pas ce que tel ou tel allemand a écrit. Je suis aussi assez calée sur l’histoire du 20e siècle et ça m’intéresse aussi!
L’ufa propose justement un cursus binationale. C’est à dire un an de master en Allemagne et un an de master en France. Et l’avantage entre les universités de Nice et Regensburg , c’est qu’on peut apprendre les deux : prof de français et prof d’allemand. Est-ce que vous pouvez m’expliquer le ‹ concept › de licence ‹ majeure/mineure ›? Parce qu’on m’a parlé d’un ‹ option › FLE à prendre en L3, en mineure justement…
Et je pense que pour le niveau il n’y aura pas de problème puisque je passe mon C1 pendant mon année de terminale et que j’ai déjà eu mon B2 l’année dernière.

Je pense que FLE en option mineure, ça signifie que tu n’étudies pas le FLE comme matière principale. Tu ne fais pas une licence de FLE, mais le FLE est juste une option dans ta licence LLCE. Et c’est l’allemand ton option majeure en LLCE par exemple.

L’UFA-DFH c’est la grande porte pour les étudiants de deuxième cycle s’inscrivant dans un projet franco-allemand (pas forcément jeunes :wink: ), par contre pour les jeunes (18-30), il y a aussi l’OFAJ-DFJW
Pour les métiers de la pédagogie, tu peux regarder ici à tout hasard :

Ce qui m’étonne c’est que tu n’aies trouvé aucun conseiller d’orientation dans ton établissement scolaire pour répondre précisément à tes questions ou t’aider à préparer ton projet d’orientation???

Il y a peut-être aussi ce site là
http://www.admission-postbac.fr/index.php?desc=accueil
Mais il te faudra attendre le 1er décembre pour pouvoir le consulter.

Et surtout n’oublie pas que quelque soit l’organismes s’ils laissent des mails ou des numéros de téléphone, c’est pour que les gens n’hésitent pas à s’en servir.

La littérature si tu veux enseigner l’allemand dès le niveau de professeurs des collèges c’est indispensable. Regarde les annales des examens et les avis des jury d’examen et tu comprendras combien une personne n’aimant pas la littérature est mal barrée…
http://www.education.gouv.fr/cid66145/sujets-rapports-des-capes-2013.html

En tout cas, merci pour votre aide, quelle qu’elle soit, ça m’est très utile! :smiley:

Les conseillers d’orientations sont revenus au lycée la semaine dernière. Il y a eu une restriction budgétaire, ils n’ont plus été payé pour venir dans les établissements, donc ils ne sont pas venus. Pour le CIO, ils ne prennent pas de rendez-vous le samedi et je n’ai pas l’occasion d’y aller en semaine. Il faut quand même savoir que mon lycée est à 5 minutes en voiture, et qu’ils ont pas voulu venir, enfin bref.
Les sujets du capes ressemblent beaucoup à ce qu’on fait actuellement en histoire euro (dnl), surtout dans la forme des questions. Si la littérature ressemble à ça, je pense pouvoir réussir à supporter :smiley: Ce qui me faisait le plus peur, c’est de ré-atterrir dans des cours de philo, de même type que cette année. En lisant, ça m’a même donné envie d’essayer…! :stuck_out_tongue:
Pour la licence ‹ majeure/mineure ›, ils utilisent vraiment des mots compliqués pour dire des choses simples…!
Encore une fois, merci! :slight_smile:
Et une dernière questions, me déconseillez-vous totalement LEA pour faire prof? Il me faut une issue de secours si je n’arrive pas à entrer en LLCE :wink:

Pour le LEA, je dirais que cela dépend du LEA vers lequel tu t’orientes. Je ne pense pas qu’il y ait des LEA de pédagogie (du moins pas à ma connaissance), par contre en traduction spécialisée, cela peut être utile pour l’aspect pratique de l’apprentissage de la langue, l’utilisation des TICE (Technologie de l’information et de la communication pour l’enseignement) ainsi que ELAO (enseignement des langues étrangères ASSISTÉ par ordinateur)… J’ai bien dit « assisté » et non pas « remplacé »!!!
Et j’arrête là pour les sigles et concepts d’enseignement et de didactiques des langues, etc…, etc…, etc. :bad:

… Dans ma formation de LEA de traduction spécialisée et industrie des langues (je sais c’est pas beau « industrie et langue »!!! maintenant on dit plutôt traductique , c’est pas plus beau, mais la traductique, c’est bien pratique :laughing: !!!).
on apprenait à concevoir et à se servir des concordanciers, des dictionnaires électroniques à partir de textes, à se servir de mémoires de traduction et d’outils d’extraction terminologique et d’analyse lexicographique, et aussi à analyser les phénomènes linguistiques à travers des corpus de textes constitués par nous mêmes organisés autour de ce phénomène.
Les étudiants devaient aussi à chaque fois justifier leur choix de traduction, ce qui implique de ne pas traduire en se contentant d’un dictionnaire mais de comprendre. D’ailleurs pour les sciences peu explorées par exemple en géologie martienne, tu peux toujours essayer de trouver des dictionnaires papier :bad: :bad: . Et c’est encore bien pire d’imaginer de pouvoir se servir de glouglou trad ou de réverso :vamp: :vamp:

Pour ce type de projet nous avons travaillé en autre en collaboration avec des étudiants non linguistes mais de notre niveau (M1) dans le domaine de spécialité que nous devions traduire et devions les aider à préparer leur exposé scientifique…

C’est aussi par l’approche recherche de l’explication et l’échange d’explication que cette formation peut être utile, car c’est plus facile lorsque l’on comprend ce que l’on fait ensuite de pouvoir l’expliquer à un élève. Puis c’est aussi plus face de transcrire des termes un peu trop savants en mots simples à celui auquel on veut transmettre le savoir, lorsque l’on a été soi même confronté à cela…

Donc tu peux te douter que la formation en linguistiques (linguistique général certes mais aussi notamment lexicographie, linguistique du corpus, terminologie) est très poussée. D’ailleurs cela peut déboucher aussi sur de l’analyse et de la traduction de textes purement littéraires. …Par contre pour l’aspect phonologique est presque inexistant…

Personnellement , un LEA en traduction spécialisée même sans le bannir, je ne conseillerais pas comme seule et unique approche pour aborder une carrière dans l’enseignement des langues… Par contre les autres LEA :mouaif:

Voilà, je t’ai écrit cela seulement face à mes impressions face aux deux ans de complément de formation purement LEA que j’ai suivi . Mon master 1 est encore très frais (seulement 4 ans!!!). Après en master 2 j’ai fait du TAL (traitement automatique des langues mais c’est encore différent. Plutôt que de l’enseignement proprement dit, c’est plutôt (ÉVENTUELLEMENT) de la conception de supports pédagogiques électroniques adoptées au besoin des enseignants des langues au sein d’une équipe pluridisciplinaire (le E-learning pour l’enseignement des langues)

Juste un témoignage très enthousiaste certes (j’ai beaucoup aimé cette formation!!!), mais que j’espère concret…;
:wink: :wink:

Comment ça, « risqué » ? Tu vois ça comme un risque, de maîtriser deux langues au lieu d’une ? Wow, le danger, là ! :laughing:

Bon, je te charrie, mais j’avoue que parfois certains raisonnements m’échappent.

Sur le choix LEA/LCE, je serai peut-être contredite par les amis Allemagnonautes, mais mon avis personnel est qu’on s’exagère beaucoup la différence de ces cursus et l’importance que le choix de l’un ou de l’autre peut avoir sur une future carrière. On dit bien que pour devenir traducteur, il faut impérativement faire LEA, pourtant, j’ai fait LCE et je suis traductrice technique, en trois langues en plus ! Je ne vois pas non plus en quoi un étudiant de LEA ferait forcément un mauvais prof… Il me semble que pour être prof, il faut avant tout beaucoup de pédagogie, et ça, on ne l’apprend ni en LEA ni en LCE. On peut très bien faire LEA et s’intéresser à la littérature, faire LCE et s’intéresser au droit, étudier une matière et avoir des aptitudes dans d’autres… Dieu merci, on n’est pas enfermés dans une petit case pour toute sa vie !

Je vais me faire l’avocat du diable. Je trouve ton exemple un peu bancal parce que tous les chemins ou presque peuvent mener à la traduction. Ensuite, je pourrais te répondre que pour être prof, faut réussir le concours (en tout cas en France) et dans ce cas, c’est mieux d’avoir suivi le cursus ad hoc pour pouvoir mieux se « couler dans le moule ». :stuck_out_tongue:

Sinon, d’accord sur le reste.

Ce que je pensais en disant que c’était risqué, c’est qu’en apprenant 2 langues à la fois, on en maitrise 2 certe, mais beaucoup moins bien que si en eétudie qu’une, sur la même période. Je sais pas si c’est bien clair…:wink:
mais vos témoignages n’apportent beaucoup. J’hésite encore pour le ‹ plan de secours › mais traductrice/interprète à l’air plutôt intéressant. C’est encore un peu le bazar dans ma tete, je pense que je vais profiter des vacances de Noël pour tout mettre à plat et préparer les salons!
Mais si d’autres personnes veulent bien raconter un peu leur parcours, je suis preneuse!
et merci encore:)

Et ton avis, Sonka, ne me semble pas si mal :wink: :wink: , même si je le voulais, je ne pourrais te contredire car mon expérience professionnelle et mes formations ce n’est pratiquement que cela. Puis tu décris ta propre expérience comme Schockolena et moi l’avons fait et heureusement, chacun à la sienne…

Par contre la formation LEA droit et économie (sans une motivation réelle et externe aux études), à l’heure ACTUELLE vu la multitude des formations proposées, je dirais carrément NON!!!
Maintenant il y a des filiaires langues qui proposent droit et langue étrangère, économie et langues étrangères. L’intérêt c’est que l’on a des cours de droit et/ou d’économie dans la langue choisie, que l’on est formé dans le droit de la langue choisie et que l’on est obligé dans son parcours licence d’effectuer un an de scolarité dans son domaine dans le pays choisi.
Je donne à notre jeune amie Lau-Voltaire le lien de la formation proposée par Nanterre aboutissant au double diplôme franco-allemand en économie et gestion pour exemple
https://www.u-paris10.fr/international/double-diplome-franco-allemand-en-economie-gestion-217804.kjsp.
On pourrait croire que c’est avant tout destiné aux futurs spécialistes de l’économie ou du commerce international, eh bien non, car il y a aussi des étudiants qui envisagent la carrière de traducteur voir même l’interprétariat qui s’y glissent. . D’après l’une de mes amies la formation est excellente. Elle vient de revenir de Mayence pour poursuivre en master 1.

Un peu de paléontologie :wink: :
A mon époque, les étudiants de DEUG (licence 2 actuelle) de LEA allemand anglais d’économie et droit (j’ai fait la formation par correspondance de Teledix en travaillant… Il y a :blush: plus de 15ans mais je crains que cela n’ait pas beaucoup changé) ne bénéficiaient pas de cours d’économie ou de droit en langue allemande et n’étaient pas formés au droit allemand, surtout n’étaient pas obligés d’accomplir une année de scolarité dans leur formation dans le pays de la langue choisie… L’aspect langue allemande était limitée aux cours de langue et surtout aux cours de civilisation allemande contemporaine, avec des bouquins en langue allemande à lire. Cours de civi que j’ai d’ailleurs adoré. J’ai encore toutes les K7 de Télédix enregistré par le prof, un Français trahi par son léger accent et au débit monotone. Mais honnêtement travailler sa civi avec des bouquins uniquement en allemand et des K7 que l’on doit écouter jusqu’au bout c’est hyper formateur. :wink:
Après, pour cette formation, je ne peux pas certifier qu’il en était toujours ainsi pour la licence (licence 3 actuelle) ou la maitrise (M1) car je me suis arrêtée au DEUG, ce qui me suffisait pour cet étape de mes projets.

D’ailleurs toujours pour parler de Nanterre, j’ai pu constater indirectement que les LEA : L1- L2 en général (heureusement pas tous) n’étaient pas vraiment bons en anglais et loin d’être bons en allemand et surtout par rapport à ldes filiaires comme le double diplôme économie et gestion ou les LLCE. Avec les jeunes gens, (LLCE et double diplôme économie et gestion) j’ai fait du théâtre amateur en langue allemande, les seuls LEA que j’ai vu, c’était ceux qui ont assisté à notre spectacle, qui heureusement pour eux étaient sous-titrés en français…
CEPENDANT, pour reprendre l’argumentation de Sonka, je ne peux pas dire que ces personnes avaient vraiment l’air par l’allemand,intéressées certes puisqu’elles avaient cette formation et étaient là en spectateurs de notre pièce, mais motivées à fond, certainement pas

Pour le métier de prof, Lau-Voltaire, je te conseillerai de jeter un coup d’oeil sur cette fiche du CIDJ

Puis, pour finir un autre truc que je tiens d’une étudiante de LLCE allemand, copine de ma troupe de théâtre et aspirante prof d’allemand:le BAFA et l’expérience d’animateur dans des centres pour jeunes qui en découle. Cela peut être aussi une bonne expérience pour quelqu’un qui veut enseigner et si je ne me trompe pas, compte aussi pour le concours du CAPES???

Juste comme ça si tu veux être prof de français (lycée/collège) en Allemagne, il te faut une seconde matière, c’est pour ça qu’ils t’ont proposée de faire une mineur FLE en LLCE (combinaison français/allemand). Après je pense qu’il est plus facile de faire son cursus directement en Allemagne avec deux matières qui te plaisent (puisque t’es en S peut-être apprécies tu aussi les matières scientifiques ?) Et si être prof en Allemagne est vraiment ce que tu veux je te conseille plutôt de tenter ta chance une fois ton Bac en Poche.

Pour LLCE, je n’en ai fait qu’une année, mais c’était vraiment sympa et j’ai même beaucoup aimé les cours de littérature (ce que je redoutais le plus). Et puis tu trouveras rarement un cursus où tu aimeras 100% des cours.

Et pour finir je dirais que de toute façon quelque soit le choix que tu comptes faire, il n’est pas définitif. Tu peux changer en cours de route et même après une licence on a souvent des possibilités de s’orienter vers d’autres horizons.

La « mention FLE » des universités françaises n’est pas comprise à l’étranger. Ils ne comprennent que les études de lettres. C’est très con mais c’est comme ça. Pour être prof ailleurs qu’en France, il faut être prudent dès le lendemain du bac:

  • En Europe du nord, c’est deux matières. Ce choix est stratégique car les embauches se font selon les besoins. Plus le choix est atypique, plus l’emploi du temps sera impossible à faire donc pas d’embauche. Et puis il faut avoir assez d’heures.

  • Deux matières, c’est un double cursus. C’est normal et assez simple dans les universités du nord de l’Europe, c’est l’enfer en France.

  • Le niveau dans la langue locale devra être C1 pour entrer à l’université (les ingénieurs peuvent espérer commencer à B2) mais quand vous en sortez, c’est C2 top perfection mention spéciale félicitation du jury et légion d’honneur de la république en -té Grammairité, Lexicalité, Phonéticité. Un prix Nobel en linguistique comparée peut aider, mais sans garantie. Bref, les écoles veulent des profs germanophones en Allemagne, danophones au Danemark, néerlandophones aux Pays-Bas etc. Aucune pitié.

J’ai dû convaincre deux directrices de lycées norvégiens d’embaucher un Français comme prof d’allemand. L’une, j’ai deviné d’où elle venait par son dialecte, ça l’a rassurée sur mes compétences linguistiques en général. L’autre, j’ai dû lui rappeler que j’étais en train de lui parler en danois et que mon allemand est encore meilleur, vu qu’elle se rendit compte à cet instant précis que si un Français peut avoir un danois parfait, un allemand potable est de l’ordre du possible (et oui, elle était trop conne pour arriver à cette conclusion toute seule).

En Suisse, il faudra tout comprendre et répondre tout bon à un entretien 100% en dialecte avec un connard en face qui se fera un plaisir d’exagérer sont dialecte juste pour vous faire chier.

En Allemagne, il faut parler allemand comme un Allemand. Point final.

Moralité : oubliez toute forme de modestie, vous bossez et maitrisez parfaitement sans faute les langues en question et vous n’hésitez surtout pas à le faire savoir. Pourquoi croyez-vous que je suis devenu cet être indélicat, immodeste, insensible et hautain ? Ce n’est pas que génétique.

==========Clair qu’avec les langues étrangères, il faut bosser et pas être timide.
Tu parle d’immodeste et hautain? Eh bien moi, j’en rajouterai une autre, ne pas avoir peur de passer pour une dingue.… Actuellement je bosse mon exam de japonais C1 avec des dico d’allemand et je me parle à moi tout seule en japonais et en allemand… Par ce que , il ne faut pas toujours attendre de rencontrer le bon correspondant pour bosser ses langues et améliorer son accent, et sur Internet il n’y a pas que face-book et google trad… …
@Elie : immodeste et hautain. Ne serait-ce pas un pléonasme, cher Monsieur le professeur ???
En ce qui me concerne, je suis trop dingue pour te croire… un gentil perfectionniste un peu râleur , rien de plus :wink: :wink: