Oscar 2013 : l'Australie concourt avec un film en allemand - Lore

Info intéressante et surprenante :

L’Australie enverra « Lore » de Cate Shortland, qui a le droit de participer car le film est en allemand et non en anglais. " Lore" a remporté le prix du public au dernier Festival de Locarno. L’Australie, qui, étant un pays anglophone, n’a pas souvent l’occasion d’envoyer un candidat pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, n’a jamais été nommée dans cette catégorie aux Oscars

Ici la - YouTube bande annonce. Encore un film sur la 2e guerre mondiale, diront certains.

un film en allemand sur la 2ème guerre mondiale ?? Pas possible, c’est sur, ca nous manquait … :wink:

Même les australiens s’y mettent…alors là… :wink:

Il est magnifique ce film. En même temps, c’est de Cate Shortland pour ceux qui auraient vu Somersault.
Comme on peut le voir dans cet article, il a aussi remporté le grand prix du festival du film de Stockholm cette année.

lien non valide, certainement non autorisé, akta!!
si vous avez un autre c’est bienvenue

Nouveau lien :

Voici un autre lien youtube.com/watch?v=rPo0bDh-AOY

merci, les images sont belles

ah il en a fait du mal le petit Moustachu :vamp:

wolf aurait du le bouffer, il serait mort pareil, pauvre chien :laughing:

ouf, c’est en HD, je suis en France, ça rame à la folie…

Bon, la diffusion reste assez confidentielle…

allocine.fr/film/fichefilm_g … 04137.html

Vous pouvez aussi en voir la présentation qui en est faite sur la plaquette du printemps du cinéma Allemand de La Ferrière en Vendée:
http://cinemaleroc.fr/cms/uploads/pdf/plaquette%202013%20web.pdf

C’est en page 7 de la plaquette.
La Jeune et formidable actrice, Saskia Rosendah, a été choisie lors d’un casting sévère. En fait, elle n’était pas actrice, mais danseuse. elle est remarquablement belle et émouvante.
D’après ce que l’on nous a expliqué, dans le film, elle est un peu plus âgée que dans le roman qui a été adapté, afin de rendre plus crédible son histoire avec ce jeune Juif.
Là encore, le conditionnement lors de l’enfance joue un grand rôle et le mensonge se montre destructeur lorsque certaines vérités éclatent au révélateur de la vie.
Très beau film à tous point de vues.

Ce film était programmé à Paris et je l’ai manqué de peu, car la diffusion de rattrappage avait lieu le même jour que die Wand.

A présent vu le prix des places de cinéma, il y a une bonne nouvelle, on peut se procurer le film en DVD, sur nos sites de e-commerce préférés, pour seulement quelques euros de plus que la séance limitée à quelques heureux privilégiés ciné-germanophiles qui auront su voir l’information à temps.

Certes on peut s’étonner sur la pléthore de films relatant du Nazisme. Par contre il faut aussi regarder le regard nouveau que ces films apportent, loin des situations manichéennes « le méchant SS », le gentil de la Wehrmacht (souvent joué par un Français ou un Américain, ou le Hardy Kruger de service), le Héro (français/Anglais/Américain) (jamais Russe d’ailleurs, warum ??? ) dont le cinéma ou même les feuilletons français ou américains nous ont saoulé pendant des années. Attention, je ne confond pas situation manichéenne incrédible avec celles montrant la possible amitié entre des hommes de camp opposé comme le Taxi Pour Tobrouk, magnifique film du cinéma français, qui ne parle d’ailleurs en aucun cas du nazisme.

Après c’est vrai, que voulez-vous, parmi les petits moustachus tyraniques, le mauvais peintre autrichien fait fureur??? Je ne vais pas tomber dans le cynisme, mais bon, vous pouvez imaginer tout le fric que les artistes dénonçant Hitler, ont pu se faire grâce à cette idéologie malsaine et destructrice. Et là, la question se pose!!!..

Oui, mais c’est aussi un regard différent comme tu le dis.
On voit par exemple dans le film Lore, lors du périple de ces enfants à travers l’Allemagne vaincue, Ils sont provisoirement hébergés chez une dame dont le mari du reste se suicide, cette vieille dame est sans enfants, ou en tous cas il ne lui en reste plus. Elle fait chanter un hymne à ces enfants (les jumeaux, petits frères de Lore) qu’ils ont appris sous l’égide de leurs parents, fervents nazis. Ils chantent sous le portrait d’Hitler et on voit dans les yeux de cette dame toute la nostalgie des années qu’on lui a fait croire glorieuses.

Je n’ai pu m’empêcher de penser à ma grand mère maternelle qui avait dans sa cuisine un portrait de Philippe Pétain. Pas celui de Vichy, mais elle gardait le souvenir du vainqueur de la Marne. Mon papa que ce portrait hérissait au plus haut point a réussi à le lui faire enlever.

On voit que les choses ne sont pas aussi manichéennes qu’on voudrait nous le faire croire.
Si l’on est suffisamment attentif à toutes ces choses là, ces films nous apprennent beaucoup…