Non Kissou, si qqn ne sait pas demander son chemin, c’est qu’il n’a pas le niveau B2 ! Demander son chemin est une des compétences qu’il faut avoir pour être B1. « peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage »
Tout le monde n’est pas au même niveau, mais tout ceux qui ont validé le niveau B2 ont le même niveau (ou disons un niveau comparable). C’est justement le but de l’introduction de ces niveaux. Les niveaux correspondent à des compétences valables partout en Europe et non à des notes aux critères obscurs qui dépendent du prof.
Les notes type 12/20 en France ou 3 en Allemagne sont complètement arbitraires, jamais justifiées. On ne connait pas les critères qui permettent de passer de 12/20 à 13/20, par ex. La seule chose qu’on sait, c’est que une déclinaison dans un exo de grammaire vaut par ex 0.5 pt… et qu’un texte de 150 mots en vaut 10… Ce qui n’est pas particulièrement pertinent pour l’apprentissage des langues, où on devrait noter la richesse du vocabulaire, la maîtrise de constructions difficiles etc plutôt que le nombre de trous correctement remplis…
Avec les niveaux européens, il ne s’agira plus de la note qu’on a eu au bac*, mais du niveau (et donc des compétences !) qu’on a atteint, et qui sera compris partout en Europe.
(cf certains élèves qui sont déjà venu sur le forum en disant « l’an dernier j’étais plutôt bon en allemand avec 14.786 de moyenne… »)
Ça c’est même au programme du A2…
Lalilou, les touristes débrouillards ont B1, B2, c’est le début du bilinguisme. Un touriste ne saura pas lire des textes compliqués de niveau B2. Il y a une énorme différence entre le B1 et le B2 justement du fait que l’un est pour les touristes qui se débrouillent pas mal et l’autre pour ceux qui commencent réellement à parler/comprendre la langue. Et encore, les touristes, c’est du A2, à savoir se débrouiller dans des situations courantes
Il est vrai que c’est assez technique, mais pour avoir examiner des élèves selon différents niveaux (et pour avoir aussi étudier en profondeur cette question), les textes du cadre européen sont très bien décrits et un prof peut assez facilement situer le niveau d’un élève, du moment qu’il n’est pas entre deux niveaux. Il est aussi vrai que les professeurs ne notent pas de la même façon, comme partout. Mais les formations pour être examinateur de ce genre d’examens sont très bien faites et des tests sont faits afin justement de ne pas avoir des professeurs trop gentils ou trop durs.
Entre la description des compétences censées être acquises en B2 et l’obtention du diplôme B2 il y a un monde…
D’un côté une liste de compétences dans la langue étrangère qui essaie de classifier les différents niveaux. Même si cette classification n’est pas parfaite, je crois qu’elle n’est pas totalement en marge de la réalité.
De l’autre, il y a un diplôme, qui s’obtient à la suite d’une évaluation. Et une évaluation, ça se prépare avec des annales, des listes de vocabulaire… surtout quand on remarque la variété des thèmes pour les tests de langue Bref, Il est très facile de tromper le correcteur sur son vrai niveau. A la fin on se retrouve avec un B2 sur le papier qui ne correspond pas à la réalité.
mais pour faire des études dans un pays il faut avoir le niveau C1, pas le B2, non ?
le niveau qu’on est censé atteindre en fin de 3e est le niveau B1 et pour ceux qui l’obtiennent, c’est vraiment le minimum non pour vivre au quotidine dans le pays (et être confronté à des situations complexes), mais pour avoir la communication de base pour la vie courante (se faire comprendre), pas pour avoir une conversation philosophique.
mais à partir du niveau B1 ou B2, l’immersion commence à faire des miracles pour une personne normalement curieuse.
les mots techniques on les apprend en fonction de ses propres centres d’intérêts en rencontrant des gens qui les utilisent.
après il y a aussi le niveau de grammaire. on peut très bien parler couramment en faisant des fautes (certaines que beaucoup d’allemands font au quotidien d’ailleurs). moi ça m’a plombé ma certification (à un seul point du C2 en compréhension orale et en compréhension écrite, mais certains trucs à trous du test de grammaire ressemblait plus à de la divination qu’à autre chose.
c’est assez artificiel. pour bosser en Allemagne dans mon domaine d’activité, il faudrait que j’ai une maitrise parfaite de la production écrite. Un peu plus de « Sprachgefühl ».
Ca dépend de ce que tu veux étudier… mais pour poser ta candidature le B2 est en général suffisant, après si tu es admis, tu dois passer un test de langue équivalent au C1 et si tu n’y arrives pas tu te fais inscrire temporairement sous réserve d’atteindre ce niveau à la fin du prochain semestre, sinon tu dois arrêter.
Pour conclure, un médecin étranger doit avoir un diplôme de médecine(Doctorat) + niveau B2 pour accéder aux hôpitaux allemands(au moins pour avoir l’approbation).
Tout les Länder manque de médecins…surtout les compagnes qui souffrent énormément de pénurie de cadre médical de façon générale.
Il faut communiquer avec les associations médicales(17 associations au total) , qui sont responsables de toutes les questions de formation médicale et de recrutement des médecins dans chaque Länder.
Ce qui m’amuse, c’est que B2 englobe tout et n’importe quoi. Après, c’est autant une question de contenu (et compétence cognitive, comme disent les profs) que de langue. Les examens ont aussi des exigences de formes, savoir argumenter est fondamental, et on peut très bien ne pas avoir cette compétence dans sa langue maternelle. Bref, cette classification mélange les torchons et les serviettes, et en plus, les serviettes ne sont pas assorties.
Il vaut mieux éviter de généraliser en Allemagne, alors si notre nouveau membre veut s’inscrire à l’unversité à Münster, il faut réussir au test C1. S’il souhaite entrer en FH, il faut le niveau B2 et si c’est un Berufskolleg qui est l’objet de ses désirs, il faut le niveau B1.
Mais tous les chemins ne mènent pas à Münster, se renseigner directement auprès des universités, FH, BK, …
Bonne chance
parce que l’ancien prof voit les « certifications » passées en fin de collège qui à mon avis ne sont pas du même niveau que ceux du Goethe Institut.
je trouve tout de même que ça a un réel intérêt, celui JUSTEMENT de débusquer ceux qui se la pètent en disant : langue X « courante ». Courant c’est juste en dessous de « bilingue », au dessus de « très bon niveau », mais pour beaucoup cela veut dire qu’ils savent juste se dépatouiller. la classification n’est pas parfaite, mais elle donne au moins une idée objective du réel niveau de l’élève ou de la recrue.
encore faut-il que le recruteur connaisse la classification. quand j’ai passé les miennes, quelqu’un m’a dit « C ? Et bien ce n’est pas grave, encore un petit effort et vous aurez B et qui sait un jour A ». Ce fut un grand moment de solitude … surtout que mon interlocuteur ne parlait AUCUNE langue étrangère donc je ne pouvais même pas lui lancer une remarque cinglante en VO (j’étais vexée comme un pou).
il existe d’autres tests que ceux du Goethe Institut, mais ceux du Goethe Institut sont de loin les plus difficiles.
Avec comme difficulté supplémentaire de devoir bien cibler son niveau. Car par exemple si on rate le C1 on n’obtient pas le B2 à titre de consolation (contrairement à d’autres tests qui sont plus dans la recherche d’un positionnement).
De toute façon, et pour revenir au sujet, ton niveau d’allemand a intérêt à être très bon, que ce soit pour suivre les cours, réussir tes examens mais aussi et surtout pour te faire comprendre et comprendre tes patients! Personnellement, je ne resterai pas chez un docteur qui ne comprend pas bien ma langue et qui ne sait pas bien s’exprimer… Et je pense être loin d’être la seule à penser pareil.
Désolée de remonter ce sujet apparemment « chaud », mais en dehors du niveau de langue, l’idée d’aller faire sa médecine en Allemagne me semble pour le moins… farfelue. À moins d’avoir eu le bac avec félicitations du jury, il n’y a aucun Land « favorable » pour aller faire sa médecine, les listes d’attentes sont parfois plus longues que les études elles-mêmes et c’est pourquoi beaucoup d’Allemands partent faire leur médecine à l’étranger.
Quand un patient n’est pas rassuré, on le refile à d’autres ou on lui dit qu’il n’a pas le choix . Si un patient ne veut pas se faire soigner … il a le choix de ne pas l’être
Référence ? A partir du moment ou on fait une spécialité en Allemagne , on n’est plus étudiant en médecine …
La spécialisation en médecine ne dépend pas des universités …
L’auteur du sujet ne veut pas faire ses études en Allemagne , il veut faire une spécialité en Allemagne … cela ne dépend pas du numerus clausus mais uniquement de son employeur ( l’hôpital ) et de l’ordre des médecins … d’autres part , on trouve des français n’ayant pas forcément eu les félicitation du jury au bac et qui sont devenu médecin dans le système allemand … L’Allemagne reste une grande terre « d’accueil » pour les étudiants venant de l’étranger notamment hors européens …
Bonjour,
Pour nos candidats nous avons écrit un article avec les nouvelles exigences linguistiques pour obtenir l’ « Approbation », le droit de professer comme médecin en Allemagne. Ces règles seront valables à partir du 1er janvier 2015. twcon.de/fuer-kandidaten/app … kenntnisse
Sans un réel attrait pour le pays, je ne suis pas si sure que l’Allemagne soit le pays qui offre le plus d’opportunités aux jeunes praticiens, surtout concernant la médecine généraliste. La France et en particulier ses zones désertées offrent de véritables points en or aux postulants. A voir de plus près.
Je reviens vers vous après 5 ans de mon poste(et oui 5 ans le temps passe assez vite)
En fait, je suis un jeune tunisien de 29 ans. J’ai fait mes études en médecine en Tunisie et j’ai obtenu mon diplôme en 2012.
J’ai pris la décision d’aller faire la spécialité en Allemagne (pour bcp de raisons…je passe) et à l’époque je connais aucuns mots en Allemand.
Bref, je suis arrivé en Allemagne en juin 2013. J’ai fait 6 mois de cours intensifs. J’ai eu mon B2 en décembre 2013.
J’ai postulé à plusieurs postes d’Assistenartz(interne) en cardiologie. Finalement j’ai eu un poste en mars 2014. Je travaillais dans le même hôpital depuis 3 ans et demi.
Et oui avec un niveau de B2, j’ai pu avoir mon poste pour faire la spécialité.
Actuellement, la situation est plus difficile devant l’afflux de nombreux médecins en Allemagne notamment les syriens et les européens de l’est (les hôpitaux exigent un niveau C1 et allemand médical)
Comme quoi la question de la maitrise de la langue reste centrale… merci de confirmer que cette mise en garde était un bon conseil il y a cinq ans. Et puis bravo pour tes progrès en allemand, continue pour avoir un C1 et plus pour assurer ton avenir en Allemagne. Vu le nombre de médecins allemands qui viennent en Suisse, il doit y avoir des places à prendre en Allemagne.