Je suis Français d’origine, je ne parle pas (vraiment) Allemand, et je vis à Berlin. Forcément, je tente d’apprendre l’Allemand sur une base journalière, avec plus ou moins de succès.
N’ayant jamais été interessé par l’Allemagne ni par l’Allemand auparavant, je découvre une culture et une langue fort intéressantes.
N’hésitez donc pas à corriger mes fautes (pour les rares fois où j’oserai écrire quelque chose en Allemand).
J’ai plus ou moins suivi ma copine qui est Franco-Allemande. Je suis étudiant à distance dans une université Française (à Besançon).
J’ai une formation dans l’informatique/électronique, avec une connaissance des réseaux (J’aimerais bien trouver un emploi d’administrateur systèmes et réseaux à Berlin, mais pour l’instant, je finis ma L3).
En fait, « Chipset », c’est le nom de mon chien (un croisé labrador dalmatien de bientôt un an)
Merci! Et je sais que j’ai de la chance de vivre à Berlin, mais je ne crois pas encore être à la hauteur… La rigueur et la droiteur Allemande sont des notions difficiles à apprendre pour un Français habitué à se faire abuser par des concitoyens sans scrupules
Ce n’est pas facile, surtout compte tenu du fait que je n’ai pas étudié l’Allemand une seule fois de ma vie auparavant (j’étais même de ceux qui trouvaient la langue « moche ». Il faut dire qu’avec l’image donnée par les média grands publics et tout le battage fait sur la WWII… On ne peut pas s’empècher de penser à l’allemand aboyé, quand on méconnait cette langue.)
T’inquiètes je parle personnellement l’allemand comme une vache espagnole et chaque fois que je dois me rendre en Allemagne je dois donner ma langue au chat.
Quant à aboyer la langue allemande je crois que nous avons un sujet sur les races de chiens allemands qui doit traîner je ne sais où sur le forum.
L’armée, c’est l’armée, et les ordres sont aboyés dans toutes les armées du monde. Ce n’est pas propre à la Wehrmacht, à la Bundeswehr ou à la Bundesheer, l’armée française ou italienne aboyent tout autant. Evidemment, quand des populations civiles totalement déboussolées rencontrent la Wehrmacht à l’étape, il faut bien pousser une gueulante pour mettre un peu d’ordre dans le joyeux laisser-aller gaulois.
En juin 1940, les populations civiles en fuite devant l’avancée allemande qui arrivaient harassées dans une ville ou un village pour y faire étape pour la nuit y rencontraient les troupes allemandes qui s’étaient arrangées pour emprunter des voies un peu moins encombrées. Des soldats débandés essayaient de se dissimuler dans le troupeau hétéroclite de civils. Les Allemands devaient donc pour des raisons évidentes faire le tri et séparer le bon grain de l’ivraie. Bien souvent, c’était pour la plupart le premier contact assez rugueux avec la langue de Goethe. Sauf pour les plus âgés, qui avaient déjà connu la ruguosité du parler tudesque pendant l’occupation de la Belgique et du nord de la France entre 1914 et 1918.