J’aime Dieter Hildebrandt, mais ca est « Schwachsinn » (nonsens). Meme l’allemand plus … peut exprimer: Wenn ich deine Telefonnummer wüßte, würde ich dich anrufen (present) / … gewusst hätte, hätte ich dich angerufen (passé)(conditional / Konjunktiv II). Le subjonctif (francais), qui n’existe pas en allemand, je ne parle pas du conditionale, peut etre n’est pas maitrisé de la majorité des francaises, mais je suis sure, le conditionale oui.
Tout à tait d’accord avec Andergassen; le subjonctif, on l’emploie instinctivement, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans s’en rendre compte , p-e:"Il faudra que tu viennes .'C’est plutôt l’imparfait du subjonctif qui pose des problèmes à beaucoup de francophones @Kesseke : c’est bien en tant que nonsense que j’avais compris le citation d’Hildebrandt, que , par ailleurs, j’aime aussi beaucoup.
Quand aux difficultés de nombres de Français en ce qui concerne l’utilisation du conditionnel, je suiis tout à fait d’accord avec toi.Je suis horrifié d’entendre presque quotidiennement des phrases du genre :« Si tu saurais ce qui s’est passé… ». Problème très bien résumé par la phrase culte prononcée par Petitgibus dans « la guerre des boutons »…« Si j’aurais su, j’aurais pas venu ! »
le conditionnel est un temps que l’on maîtrise petit… et que l’on oublie vite… la preuve… mon neveu alors âgé de 4 ans nous a sorti une fois :
Encore aurait-il fallu que je le susses !!!
maintenant j’ai droit à « t’avais qu’à me le dire avant » !!
personnellement j’ai jamais su lequel était un conditionnel, et lequel est un subjonctif… et pourtant mon français n’est pas mauvais… ces temps sont tellement peu usités dans le langage courant.
l’exemple ci-dessus trouvé sur le net, correspond au subjonctif mais est valable je crois pour les temps non couramment usité dans la langue française :
Il désirait que vous arrivassiez le plus vite possible.
(correct mais personne ne l’écrit)
Il désirait que vous arriviez le plus vite possible.
(incorrect et mal admis dans la langue surveillée)
Il désirait vous voir arriver le plus vite possible. (tout à fait correct, on contourne le subjonctif)
on prend la solution de facilité, et elle convient à tout le monde
Pour le cas allemand, j’ai déjà vu les gewüsst hätte, dont parle Kesseke dans son exemple, mais sont-ils plus utilisés à l’écrit ou à l’oral ?? j’ai l’impression de ne jamais les avoir entendu à l’oral (sauf lors de mes cours d’allemand… y’a une éternité… )
mais c’est peut-être du à une seule chose (après réflexion)… l’allemand de mes amis est adapté à MOn allemand… peut-être qu’ils font des phrases plus simples, et donc qu’ils évitent les temps « complexes » tel que le subjonctif
ou alors… ils évitent l’allemand soutenu… pour que MOI je ne m’énerve jamais.
(dans tout les cas, merci pour l’expression allemande, faut que je la retienne celle là… )
Ce serait d’ailleurs un mauvais service à rendre à Kissou que de s’adresser à elle dans un allemand sommaire. Cela me rappelle mes années d’étudiant à Vienne, quand mon copain afghan se plaignait toujours qu’on lui parle « petit nègre », du genre « Du verstehen? ». A la fin, excédé, il avait répliqué : « Kannst du kein richtiges Deutsch? »
Kissou, ça m’étonne ! Ton ancienne signature n’était-elle pas : hätte ich gewusst, hätte ich getan, ou quelque chose dans le genre ? On est justement en plein dans le Konjunktiv.
Faux. Le conditionnel est très courant en français. Tu devrais te renseigner, tu apprendrais beaucoup de choses et ça t’éviterait de dire n’importe quoi et je n’aurais pas besoin de répondre quoi que ce soit. (en voilà 4 ! )
Quant au subjonctif, comme qqn l’a dit plus haut, on l’emploi automatiquement sans vraiment y penser. Il apparait dans un nombre restreint de cas, mais qui sont tellement courants qu’au final, le subjonctif est tout à fait banal. Ca ne viendrait (encore du conditionnel !) à l’idée de personne de dire : il faut que je vais au supermarché avant qu’il est fermé, à moins que je fais mes courses sur internet. (3 subjonctifs)
N’oublions pas, concernant le subjonctif chez les germanophones, qu’on est parti d’une boutade de Dieter Hildebrandt (fait que je n’avais pas souligné tant il me paraissait évident, et que Kesseke a bien fait de relever.)