Petite traduction dont je ne suis pas sure!!!

Pour former le futur, on utilise sujet + werden conjugué + le verbe à l’infinitif.
Mais la place des mots, elle n’est pas déterminée par le futur, elle est déterminée par le type de proposition ! Donc, ce que tu as dit est vrai pour une principale autonome, mais n’est plus vrai pour une subordonnée (or, c’est une subordonnée que tu as ici !)

En fait, je mettrais tout au présent, comme le disait michelmau. Je sais pas si ça embrouille Gabriele maintenant qu’elle a commencé à se dépatouiller du futur, mais dans l’absolu, ce serait plus simple !

Même en français, Gabriele a mis du conditionnel, il me semble qu’il faut bien un futur, même s’il devient un présent à valeur de futur dans la phrase allemande, non?

Je verrais le présent dans les deux propositions;et la subordonnée et la principale.

Tu peux toujours laisser le futur (je ne sais pas:le könnte me gène un peu ici) dans les deux propositions;cela te donnera sans aucun doute une phrase grammaticalement correcte,mais,je doute qu’ à une oreille germanophone elle « sonne » naturelle. :wink:

Wenn der Krieg endlich zu Ende ist,
könnte ich schreien,
dass es das Glück gibt !

Ah oui tout à fait, mais je suppose que Gabriele ne fait même pas la distinction en français, faute ô combien courante… :frowning:

@ michelmau : bah, könnte c’est faux dans tous les cas, c’est pas du futur !

@ Gabriele : tu y tiens à ton könnte !!! C’est du conditionnel, ça n’a rien à faire là ! A la limite, du futur (à condition de mettre le début au futur aussi), sinon, du présent. Allez, il ne manque plus que ça ! (et aussi d’enlever l’article devant Glück, comme l’a dit Yseult)

J’y avais pensé,mais je n’osais pas en évoquer l’éventualité! :wink: Je pense que Sonka a raison!

C’est marrant;ce type de faute,qui vient du Français,me fait penser à une autre faute(que je n’ai rencontrée qu’une seule fois,heureusement!!!);un élève qui faisait en Français la confusion entre et/und et est/ist,reportait cette confusion en Alld:
C’est le prof;das und der Lehrer!!! :open_mouth:
Ma mère et mon père;meine Mutter ist mein Vater!!! :open_mouth:
:wink:

Ah nous sommes tous d’accord!
J’avais parlé du présent à valeur de futur dans un de mes premiers messages, mais j’ai laissé tomber l’idée ne sachant pas si cette valeur du présent était enseignée au collège et/ou lycée :question:

J’espère que l’exercice n’a pas pour but de leur faire conjuguer des verbes au futur :wink:

Gabrielle… je m’incruste juste pour une petite question :

dans la phrase

Sonka spécifie que l’on peut enlever l’article devant Glück .

Effectivement cela rend la phrase plus jolie et plus facile à dire, mais je voulais savoir s’il y avait une règle grammaticale qui permettait dans certains cas d’enlever l’article devant un nom… ?

Merci de la réponse (j’en apprend tous les jours moi aussi, rien qu’en vous lisant ! :slight_smile: )

Effectivement,on peut se poser la question!A Gabriele de nous donner la réponse! :wink:

dans ce cas-là… Gabrielle aura eu un « double exercice » !! :wink:

Franchement, je vous remercie tous pour votre patience, parce avec moi… c’esr pas de la tarte !!! :smiley:

Enfin bon, je retente ma chance : :blush:
Wenn der Krieg endlich zu Ende ist,
kann ich schreien,
dass es Glück gibt !

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! :wink: :wink: :wink:

Bien, Gabriele!!!

:smiley: :smiley: :smiley: Super!!!
Merci à vous tous pour votre aide en tout cas !! :smiley:

Bravo ! :clap:
C’est nous qui sommes contents que tu ne te décourages pas et que tu construises su nos remarques ! :smiley:

C’est à mon sens parcequ’il s’agit du bonheur en général et pas de ce bonheur-ci,de la même façon que pour énoncer des vérités universelles comme"les chiens aboient,les chats miaulent",tu dis:« Hunde bellen,Katzen miauen ».
Alors que,si tu dis :« die Hunde bellen,die Katzen miauen »,tu n’énonces pas une vérité générale,mais tu exprimes l’idée que (pour une raison ou pour une autre),les chiens de ton voisinnage,p.ex,se mettent à aboyer et les chats à miauler. :wink:
Ou alors me trompe-je?

+1, mais avis d’un francophone aussi :wink:

Je confirme… en même temps…eeeuuh, comment expliquer:
Schön, dass es Hunde und Katzen gibt. Es ist gut, dass Hunde nicht miauen und Katzen nicht bellen. Manche Leute haben einfach Glück.
Ici, le principe dit « de michelmau » s’applique parfaitement, et pareillement au sens inverse:
Es ist ein Glück, in Zeiten des Friedens zu leben. Ein Glück kommt selten allein.

Par contre, dans une phrase comme celle qui est discutée ici, Glück peut être perçu comme chose definie: le bonheur, tiens, ça existe! Wenn der Krieg zu Ende ist, kann ich schreien: Es gibt das Glück! (i.e. cette condition humaine spécifique, dont on m’a toujours parlé sans que je ne la rencontre). Je crois c’est une question d’emphase.

Dire « es gibt Glück » est beaucoup moins fort: Wenn der Krieg zu Ende ist, kann ich schreien: Es gibt Glück (je constate simplement le bonheur comme avant j’avais constaté le malheur) Es gibt nun Glück so wie es auch Pech gibt, es ist alles eine Frage der Zeit, jetzt haben wir Glück, vorher hatten wir « halt » Pech oder so). Bon, je force un peu :wink: Mais au principe, j’y tiens.

A part ça, on dirait plutôt en deux temps et après coup: Nun wo der Krieg zu Ende ist, könnte ich vor Freude schreien/weinen. (cond. parce que je ne le fais pas vraiment, c’est juste l’envie)! Phrase suivante: Welch ein Glück (haben wir doch)!

@Gabriele: oublie vite tous ces détails, ne te décourage surtout pas, ta phrase est parfaitement allemande! Et c’est ce qui compte. :wink: