Il avait signé « Barbara » qui s’était taillé un beau succès hexagonal il y a quelques années… Aujourd’hui il revient sur les écrans français avec un film apparemment bien accueilli par la critique française, au succès mitigé en Allemagne, et puis… il s’agit ENCORE d’un film allemand comptant une histoire liée à la Shoah… (c’est vrai, ça nous manquait… )
Hier j’ai regardé tous les films et cérémonies sur la commémoration de Auschwitz … J’avais les larmes aux yeux, d’autant plus que les historiens et chercheurs allemands ont été nombreux à contribuer à cet effort de mémoire douloureux, d’autant plus émue que les responsabilités des pays occupées ont aussi été évoquées.
Que Chris s’intéresse à cette partie de l’histoire, ce n’est en aucun cas une nouveauté, il l’avait déjà officiellement dit et aussi à ceux qui l’ont rencontré lors d’événements culturels depuis plusieurs années. Et moi je m’en souviens bien, car j’en avais parlé avec lui ainsi que de son goût pour les talentueuses actrices blondinettes , il m’a parlée comme il a parlé à tout le monde à ce moment-là.
Sans avoir la mentalité d’une ridicule groupie cinquantenaire, je suis fan de ses films et de son regard sur les femmes qui en sont les principales héroïnes. Bon j’avoue c’est aussi très beau mec brun ténébreux de la quarantaine, très simple et décontracté ).
Je l’ai souvent rencontré comme n’importe quel fan et il vient souvent à Paris à l’avant première de ses films …
Puis il y a la très charmante et talentueuse actrice Nina Hoss qui outre le rôle principale dans Barbara, n’en est pas à son premier film avec Christian Petzold…
Salut à toi Pat de Mulhouse
Un film que je ne pourrais en aucun cas manquer
Pour les fans de Christian Petzold , c’est un film à ne pas manquer et j’ajouterais que pour les autres, c’est un film tout en finesse et tout en non dit, très intéressant .
Rien à voir avec les énièmes films sur la Seconde guerre mondiale.
Ici pas de nazis convaincus, pas de criminels de guerre, mais une rescapée des camps de concentration, une amie sioniste, quelques soldats américains mal dégrossis par ci par là, et surtout des gens à la lâcheté ordinaire.
Tout se passe dans le vécu d’une femme, Nelly qui se redécouvre peu à peu après avoir vécu la souffrance des camps de la mort, aidée par une amie, Lene qui elle n’a pas vécu cela, ayant fui en Suisse. Lene est d’ailleurs pour moi la seule personne qui ne ment pas du film, parce qu’elle se ment à elle-même, en croyant pour se réinventer en Israël avec Nelly. Une Nelly hésitante qui ne s’est jamais sentie juive au fond d’elle-même.
Un homme et une femme qui se retrouvent autour d’un mensonge dans une Allemagne en ruine où tout le monde se ment. Voilà ce que je dirais si je devais résumer le film de manière squelettique. Phoenix c’est le nom de la boite de nuit d’après guerre,rempli de soldats américains où elle retrouve celui qui avait été son mari, Johannes qu’elle appelait tendrement Johnny. Et c’est justement cet homme qui l’a fait redevenir la femme qu’elle était, par le plus insupportable des mensonges. Ce film je l’ai beaucoup pour ce double regard sur la féminité - celui de l’homme et de la femme. Du signé Christian Petzold, en somme.
Et j’arrête là, car j’en ai déjà trop dit .
PS: Nous étions peu nombreux et personne ne mangeait ou ne buvait dans la salle
c’est « drôle » mais à te lire Valdok j’ai repensé au livre « le choix de Sophie » de William Styron…
Le point commun très fort que je vois entre les deux histoires, c’est le mensonge, mais cette fois tournée du côté de l’héroïne. J’ai lu ce livre il y a très longtemps, j’étais à peine sortie de l’adolescence. Il me semble que Sophie était une jeune Polonaise qui se fait passée pour une rescapée des camps, alors qu’elle était du côté des bourreaux. Elle est partie aux États-Unis, où elle réapprend à vivre auprès d’un amant.
Je ne ferai pas de recherches sur ce livre, je n’écris que ce dont je me souviens. Dis-moi juste si je me trompe, Kissou . Je suis contente de reparler de ce livre avec quelqu’un.
J’avais tellement aimé le livre que j’étais aussi allée voir le film dont je crois l’héroïne était Meryl Streep.
Mon actrice américaine préférée, une des rares actrices américaines actuelles avec Jodie Foster dont j’apprécie l’intelligence du cinéma.
Pour son film, Chris s’est inspiré du roman de l’écrivain français Hubert Monteilhet, le Retour des Cendres. Mais je ne lirai pas le roman.
tu as raison pour Meryl Streep, mais tort pour le sujet du livre, ou alors, on n’a pas lu le même !
en fait, Sophie a du faire un choix dans les camps de la mort… celui de garder en vie l’un de ses enfants… d’où le « Choix » de Sophie…
j’ai pas souvenir du mensonge de Sophie dans ce livre, celui de son compagnon oui…