Très bon, ça, l’allemand surgelé! C’est simple, il suffisait d’y penser! Mais je crois que c’est déjà sur le marché, et que les élèves en font grand usage! (Je pense à reverso et consorts…)
Quant à la phrase 11, ce n’est pas une faute de grammaire, c’est vrai. Mais relis l’observation de cri-zi à ce propos…
Tu as raison, michelmau, pour apprendre une langue, il faut travailler obstinément. Je vois que tu es aussi en train d’apprendre encore une, comme moi avec mon hébreu moderne (qui est beaucoup plus facile que le chinois, mais qui ne veut plus entrer dans ma vieille tête…).
mais ce qui est faux dans notre systéme, c’est qu’on compte les fautes et les notes dépendent alors de ce qu’on ne sait pas. Il faudrait compter ce que l’élève sait déjà!
Ah ouais? Nous, on a des critères et on commence par la meilleure note. Si le travail ne correspond pas au descriptif, on regarde la note en dessous etc… Du coup, on regarde ce qu’ils ont réussi à faire, et on ne commence à chercher les fautes que par contraste avec les bonnes choses pour mettre une note qui prend les deux aspects en compte.
ce serait tellement bien si tous les profs français faisaient comme ça ! Mais nous, nous n’avons pas vraiment de directives et chacun essaie, avec vraiment beaucoup de bonne volonté, je suis vraiment sincère, -dans tous les stages de formations, nous en parlons, en reparlons, échangeons nos pratiques et essayons de mettre en application toutes les bonnes idées des uns et des autres- de trouver un système équitable. Mais ce qui est vrai, et cela a été maintes fois souligné dans ce forum, c’est que les profs de langue (mais pas qu’eux : c’est la même chose en mathqs ou en histoire, sauf qu’ils se posent parfois bien moins de questions que nous parce qu’ils enseignent des matières importantes , eux, ils ont un vrai métier que pas un élève ne songerait à contester) sont encore trop souvent"omnubilés" par les « fautes » (je DETESTE ce mot, et m’évertue à le rectifier systématiquement par celui d’ERREUR) de langue et en particulier de grammaire.
Je me souviens (c’était il y a très longtemps certes ! mais ça m’avait marquée) d’un devoir quand j’étais élève de seconde où j’avais écrit : « wenn meine Katze ist gestorben… » et où le prof avait entouré rageusement en rouge « wenn » et écrit en majuschules dans la marge : « ALS !!! ». Quant à la place de mon auxiliaire, autant vous dire qu’il n’a pas survécu longtemps à la mort de mon chaton ! En même temps, je n’ai plus eu besoin des exercices de transformation sur lesquels on écrivait hier : « ich weiss, dass es sich um Gewalt gehndelt hat ! »…
Avec l’entrée en vigueur des nouveaux programmes et l’évaluation par compétences ( qui a des dizaines d’inconvénients par ailleurs) on peut peut-être espérer que davantage de profs se mettront à l’évaluation positive… mais c’est tellement ancré dans la mentalité française que cela prendra forcément du temps !
La seule conséquence, c’est que les notes montent, que les élèves croient qu’ils sont bons, ne foutent plus rien et ne commencent toujours pas à bosser leur vocabulaire. Je ne trouve pas que surnoter les élèves soit un progrès. Nous, on est tellement contrôlés que la notation est régulièrement comparée entre collègues (échange de copies). Pour les terminales, on corrige deux fois voire trois les grands devoirs qui ressemblent vraiment à l’examen. L’idée, c’est de deviner la note qu’aura l’élève au bac, alors que franchement, ça dépend surtout d’un facteur essentiel et incontrôlable : Si le correcteur est Français, la note sera sèche, si le correcteur est autre chose, la note sera généreuse. Pas super non plus.
Je persiste et signe: une note n’est juste que par comparaison. Il suffit de se demande à quoi on compare quoi. Et se demander si c’est vraiment praticable pour le bac. Moi, j’en sais rien et je m’en fous… je l’ai déjà, le bac.