[i] Captant la danse en trois dimensions, le réalisateur allemand signe un hommage magnifique à sa compatriote disparue. Une rencontre inédite entre danse et cinéma, aussi émouvante qu’éblouissante.
PINA
de Wim Wenders
Documentaire allemand, 1h43
Au premier plan, quelques sièges vacants invitent, par la magie du cinéma, le spectateur à se glisser dans la salle du Tanztheater endormi. Au fond du plateau vide, une photo. Pina Bausch, le regard bleu, le sourire doux et son éternelle cigarette à la main.
Sur l’écran, quelques mots en guise de préambule : « Pour Pina, de notre part à tous. » Soudain, échappée de l’univers de la chorégraphe, une femme surgit. Sa nudité n’est cachée que par un accordéon. Bientôt, une autre apparition : un cortège d’hommes et de femmes en tenue de soirée serpente à travers de grands voilages tendus sur la scène du théâtre de Pina Bausch en Allemagne.
En quelques minutes à peine, le spectateur est conquis par ces images à la beauté singulière. Ici, la 3D, utilisée pour la première fois dans un film art et essai, se situe aux antipodes des tapageuses productions hollywoodiennes. [/i]
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Et à Lyon nous avons la chance d’avoir la maison de la danse.