Playmobil une success-story allemande ?

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C’est un peu le marronnier de la fin de l’année en Allemagne: le récit de la success-story de Playmobil Geobra, une entreprise aujourd’hui très puissante. En fin d’année, les figurines se vendent par millions. Playmobil, c’est une institution, une fierté nationale, un triomphe inoffensif. Et c’est surtout l’idée ingénieuse d’un patriarche old school et peu commode, Horst Brandstätter, dont la Süddeutsche Zeitung dressait très récemment le portait.

«Cela fait 18 ans qu’il passe l’hiver sur l’île Jupiter, en Floride, un lieu habité par 620 super-riches. On y croise Céline Dion, et Tiger Woods, qui est du reste son voisin.»

Car ce patron septuagénaire et milliardaire, entrepreneur depuis presque 60 ans (il commence à travailler très tôt dans l’entreprise de jouets de ses deux oncles), a ses habitudes, poursuit le quotidien münichois :

«Le siège de Playmobil est à Zirndorf, non loin de Nuremberg. Quand le chef est là, il vient tous les jours au bureau, invariablement entre 9h et 12h. Puis il file au golf. Quand il est en Floride, de nombreux fax voguent entre l’île Jupiter et Zirndorf. Les mails et les portables ne sont pas du goût de Horst Brandstätter.»

A Zirndorf, c’est Andrea Schauer qui est aux commandes depuis 11 ans. Ce site de production est réservé à l’impression des pièces et au montage final. Les figurines sont fabriquées à Malte et pré-montées en Tchéquie. Et la firme compte un dernier atelier en Espagne. Le Weser Kurier cite quelques chiffres-clés : depuis Zirndorf, ce sont 48 millions de boîtes qui sont expédiées chaque année. En 2010, le chiffre d’affaire global était de 507 millions d’euros.[/i]

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