Une quarantaine de patrons allemands et dirigeants de l’économie, s’en sont pris frontalement au projet du gouvernement Merkel de taxer la production nucléaire, brandissant le spectre de la désindustrialisation du pays.
« Une politique qui consiste à renflouer le budget de l’Etat en créant de nouveaux impôts sur l’énergie revient à bloquer les inverstissements importants pour le futur » écrivent ces dirigeants dans un texte commun publié dans les journaux.
Ce projet de taxe devrait apporter à l’Etat 2,3 milliards € net par an, l’administration entend faire payer les opérateurs de centrales en échange d’un allongement de la durée de vie des réacteurs du pays, dont la fermeture avait été décidée vers 2020 par les gouvernements précédents.
"Une sortie précipitée du nucléaire détruirait des milliers d’euros de capital. Pour que les prix restent accessibles à tous, nous ne pouvons renoncer pour l’instant au charbon, ni à l’énergie nucléaire."
Les signataires de cet « avertissement » vont des patrons de BASF, Metro, Bertelsmann, à celui de la Deutsche Bank. "soit ça passe soit le gouvernement perdera notre soutien" disent-ils.
Se pose aussi, dans ce cadre, la question de l’avenir des centrales nucléaires vieillissantes du pays:
dna.fr