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Les amateurs d’étiquettes colleront sans doute celle du « repli identitaire ».Grand bien leur fasse.
L’italien en Suisse est en perte de vitesse parce que les hautes vallées du Tessin et les aires italophones des Grisons connaissent un exode rural important, en général vers les centres industriels et touristiques de l’aire alémanique. De plus, les centres touristiques du Tessin, notamment au bord du lac Majeur et du lac de Lugano, sont un lieu d’implantation privilégié pour une population aisée généralement germanophone.
Mais justement, Andergassen, les Germanophones en prennent vraiment à leurs aises dans les régions italophones ou romanchophones, ils ne se posent pas un seul instant la question de l’incongruité de leur arrogance monolingue de plus en plus marquée. Ils ne sont pas aussi bien accueillis en Romandie quand ils parlent allemand ou dialecte, mais alors nettement moins bien, donc du coup, ils comprennent rapidement que s’ils veulent survivre, faire comme à la maison ne va pas être possible. Les Italophones et les Romanches sont franchement bien trop gentils.