En 2007, l’Académie de la Carpette anglaise avait décerné son prix à Christine Lagarde , ministre des Finances, qui envoie à ses services des notes de service en langue anglaise.
Sur l’Académie de la Carpette anglaise et ses membres:
Une seule chose m’étonne, c’est que Raffarin ne figure pas dans la liste. Non mais voyons, son « The yes needs the no to win against the no », c’est plus de la promotion de la langue de Shakes… Mickey Mouse, mais une réelle déclaration d’amour!
Par contre je ne connaissais pas ce type de prix. Ici en Belgique, il me semble que les gens apprécient bcp l’anglais.
Les Wallons ne connaissent pas spécialement le néerlandais (qui ne se parle qu’aux Pays-Bas ou en Flandre, et encore… quand ce n’est pas du patois).
Les Flamands par contre sont plus tournés vers les langues mais sont un « peu » en froid avec les francophones… de Belgique.
Donc l’anglais est une bonne alternative.
Les termes anglais sont très courants. On ne les traduit pas dans les publicités comme c’est/c’était le cas en France.
Je trouve que ce n’est pas juste envers Copé, qui fait ce qu’il peut pour encourager l’apprentissage des langues étrangères (enfin, des langues… de la seule langue qui soit universellement reconnue et apprise, et il semble que ce soit l’anglais… Enfin bon…) et l’ouverture de notre commerce national à la clientèle planétaire.
Je ne sais pas si vous avez lu, ou vu des émissions à la télé concernant les analphabètes, qui font tout pour qu’on ne s’aperçoive pas de leur handicap, notamment au niveau de l’emploi. En ce qui me concerne, mon grand handicap, c’est que je me suis toujours refusé à apprendre l’anglais, langue jugée par moi trop commune. Par contre, mon avantage est que le non-apprentissage de l’anglais est pratiquement inconcevable. Ma connaissance des langues étrangères est pour ainsi dire un écran de fumée, de la poudre aux yeux, et jusqu’à présent, personne ne s’est aperçu que je n’avais jamais appris la langue unique et universelle, tant sa connaissance va de soi, à tel point que c’est devenu pour moi une langue de travail, coopération internationale oblige. Mais je ne sais pas si je pourrais encore tenir longtemps. Mais j’ai rien dit, hein, botus et mouche cousue…
Quand j’étais gosse, il y avait cette publicité : « Ah si j’avais connu l’Ecole universelle… ». Aujourd’hui je pourrais dire, et bien d’autres avec moi : « Ah si j’avais connu la langue universelle… »
Saluons au contraire les efforts déployés par M. Copé pour que les Français se couchent moins bêtes le soir.
P.S. J’ai dû garer mon train pour laisser passer le rapide de Dresden. Je renchéris sur sa remarque, en précisant justement que lors de mes voyages quand j’avais l’âge de Dresden, j’apprenais justement les langues sur le tas… grâce à la télévision locale et au cinéma, en regardant des films sous-titrés. Donc, cette méthode d’apprentissage ne saurait être foncièrement mauvaise. Mais, comme je l’ai dis, je voyageais beaucoup à cette époque, au petit bonheur la chance, au gré des retards ou de déraillements de train, ou des hasards des départs à la gare routière… Je me foutais alors totalement des « incontournables »… Je tenais mes yeux et mes oreilles grands ouverts…
C’est pas la technique en soi que je « ridiculisais » Andergassen en fait: cette technique marche, elle a marché avec toi, avec moi et avec certains potes pour l’anglais. En fait c’était les deux autres arguments à la fin que je trouvais « mignons », tant ils sont simplistes, parce que tu te vois toi apprendre le français par des sous-titres d’une quelconque série? Ce qui améliore notre niveau de français, testé et approuvé, c’est de lire des livres, pas des sous-titres de TF1!
Et en ce qui concerne l’anglais, c’est regrettable de vouloir promouvoir les langues étrangères et ne finalement parler que de l’anglais. D’autant que le monde du travail raffole de gens qui parlent des « autres » langues, dont celle que l’éducation nationale laisse crever dans son coin (l’allemand bien sûr), donc de gens comme toi Andergassen et ça doit être aussi la raison pour laquelle tu n’as jamais eu à souffrir de ton « handicap » (je me trompe?)
En cours on avait parlé d’une étude de l’Union Européenne, l’étude ELAN qui dit, en gros, que des millions d’euros sont perdus chaque année et de nombreux contrats jamais signés à cause de barrières culturelles et linguistiques, en bref parce que trop peu de gens parlent les langues de leur partenaires économiques. Ce constat a motivé et fait pousser les écoles de langues pour adultes comme des champignons, genre celle ci qui fait référence à l’étude ELAN.
Bref il n’a pas si tord que ça, mais on le répétera jamais assez, y’a pas que l’anglais dans la vie…
Tu as raison pour la lecture, on ne lit pas assez. J’ai eu en mon temps la chance d’avoir un professeur qui nous poussait à lire le « Spiegel ».
Quant à mon « handicap » linguistique, j’en souffre en secret. J’ai appris l’italien vraiment à mon corps défendant, mais j’ai eu la chance d’avoir de puissants et séduisants stimulants, et cela n’a pas de prix. Ma grande hantise a toujours été de décevoir, surtout les jolies femmes. J’ai toujours tenu le plus paraître qu’être en horreur, et je voulais toujours plus être que paraître. Mais en fin de compte, ça ne paie pas…
Quant à mon fils, je ne l’ai jamais poussé à apprendre telle ou telle langue. Cela s’est fait naturellement, principalement par le biais de la curiosité enfantine, notamment en ce qui concerne sa connaissance du russe. J’ai juste donné des conseils de ne pas laisser tomber, à un certain moment, lorsqu’il était étudiant à Vienne. Et finalement, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd…
Ce prix 2011 me laisse un peu perplexe, je dois dire. Je ne suis pas du genre à défendre Copé en général, mais là ça ne me paraît pas mérité. On sait bien qu’à l’heure actuelle il faut apprendre des langues étrangères et ça ne se fait pas au détriment du français. Pour moi, sa faute est de ne parler que de l’enseignement de l’anglais, en occultant les autres langues, mais ce n’est pas ce que le prix prend en compte, si j’ai bien compris.
Par contre le prix de Ryan air en Espagne est tout à fait mérité.
Le dábat sur les langues et leur apprentissage en particulier est surtout marqué par l’amateurisme des dirigeants. C’est de la politique de bistrot. Visiblement, pour les langues, cela ne dérange personne.
Pour apprendre les langues tôt, il faut des locuteurs natifs intégrés au système ed.nat., ce qui devrait prendre entre deux et trois milles ans à mettre en place. Et inutile de complexer, chers Francais, personne n’y arrive non plus nulle part en Europe. Même le programme d’immersion canadien est très critiqué par certains. C’est dire…
Je relève ,et j’abonde dans le sens d’Albert Salon"-lire le commentaire":
Que la télé, sous-titrée ou non, nous fasse faire d’énormes progrès dans l’apprentissage d’une langue est un fait incontestable et sur ce point Copé a raison, on est bien d’accord.Mais que , comme à l’accoutumé, les « politiques » viennent nous vendre…l’anglais…et uniquement l’anglais, alors que, comme le souligne Elie, ils n’ont aucune compétence dans le domaine des modalités d’apprentissage des langues, me tape sur les nerfs. Et ce n’est pas la première fois. Déjà l’inénarrable « dégraisseur de mamouth » avait affirmé qu’il était nécessaire que tous les élèves de France apprennent une langue…précisément, cela va de soi…l’anglais.
Je précise que , par goût personnel et pour des raisons familiales,j’aime la langue anglaise. Après ce genre de déclaration, on est toujours obligé de s’excuser, comme si on avait commis une incongruité .En lisant la presse germanophone, je m’aperçois également qu’on remet de plus en plus en cause l’enseignement des disciplines scientifiques en allemand, dans les facs, et que d’aucuns souhaiteraient que cet enseignement se fasse…je vous laisse deviner en quelle langue ! Je trouve ça très grave.