Pour ceux qui habitent à Paris ou aux alentours, un petit voyage , en octobre, sur les traces de mon poëte allemand préféré : Heinrich Heine, qui avait épousé une française, Frau Mathilde et est enterré au cimetière Montparnasse.
Il est au cimetière Montmartre
Il a vécu un peu plus au sud, vers le faubourg poissonnière, ce qui nous a servi de prétexte au lycée (qui se trouve justement rue du fbg poissonière) pour mettre en scène une version pour le moins originale de la Lorelei
le voilà. Je te laisse trouver les vers qui sont inscrits sur sa tombe
Merci pour la correction cimetière Montparnasse/cimetière Montmarte!Sans doute une erreur due à la consommation du Katzenbeisser!
Hélas ni le lien proposé par Michelmau ni les photos de Mislep sont aujourd’hui disponibles.
Je viens de participer à l’une de ces promenades, alors j’en profite pour mettre à jour ce fil.
Elles sont organisées par l’Institut Heine de Dusseldorf, elles sont en allemand et ont lieu chaque année à Paris au mois de mars.
Heinrich-Heine-Institut - Landeshauptstadt Düsseldorf.
Cette année le thème était « Ja, die Weiber sind gefährlich! » ou si vous préférez, il s’agissait de présenter les femmes qui ont influencé le poète (de sa propre mère, en passant par son épouse bien sûr, mais aussi l’écrivaine George Sand). Vous en trouverez une petite introduction en allemand ici :
Autre événement autour d’Heinrich Heine à Paris:
A l’occasion de la parution de sa nouvelle biographie sur Heinrich Heine, Rolf Hosfeld lit « Heinrich Heine.
Die Erfindung des europäischen Intellektuellen »
ce 30 mars 2015 à 20h000 - Maison Heinrich Heine, Cité internationale universitaire de Paris.
Les adresses de Heinrich Heine à Paris de 1831 à 1856
Mai 1831 : « Hôtel des Ambassadeurs » 15 rue Notre Dame des Victoires
Juin 1831 – janvier 1832 : « Hôtel du Luxembourg » 54 rue de Vaugirard
Février 1832 – mars 1833 : 38 Rue de l’Échiquier
Fin mars 1833 – juin 1835: « Hôtel d’Espagne » au 4 rue des Petits Augustins (aujourd’hui rue Bonaparte)
Décembre 1835 – janvier 1836 : Rue Traversière
Janvier 1836 – janvier 1838 :18 rue Cadet (Appartement de Mathilde). La femme de Heinrich Heine ne s’appelait pas Mathilde mais Crescence-Eugénie, mais c’est lui qui l’a rebaptisée ainsi.
Juillet 1838 – août 1840 :23 rue des Martyrs
Septembre 1840 – septembre 1841: 25 Rue Bleue
Septembre 1841 – Avril 1846 : 46 (aujourd’hui 72) rue du Faubourg Poissonnière
Mai 1846 – Octobre 1847 : 41 (aujourd’hui 65) rue du Faubourg Poissonnière
Octobre 1847 – Janvier 1848 : 21 rue de la Victoire
Début février - Mai 1848 : 84 rue de Lourcine (Sanatorium Faultrier (aujourd’hui rue Broca))
Mai - septembre 1848 : 64 grande rue Passy (aujourd’hui rue de Passy)
Septembre 1848 – été 1854 : 50 rue d’Amsterdam (aujourd’hui 54)
1854 Fin août – octobre 1854 : 51 grande rue Batignolles (aujourd’hui avenue de Clichy)
Novembre 1854 – 17 février 1856:
3 Rue Matignon près des Champs Élysées (aujourd’hui 3 avenue Matignon)