proposition relative

Bonsoir, dans un exo sur les propositions relatives, j’aimerais savoir si ces phrases sont justes:

1/ Der Standard ist heute sehr wichtig, in dem mangelte es uns früher.
2/ Die Oma ist nicht gegen den technischen Fortschritt, denen erleichtert das Leben.
3/ Die Oma erinnert sich noch gut an die Zeit zwischen den Weltkriegen, der war auch eine schwierige Zeit.
4/ Das Auto verschmutz die Umwelt. Mit den ist man sehr mobil.
5/ Vom Waldsterben spricht heute keiner, vor einigen Jahren war den ncoh ein aktuelles Thema.

Merci d’avance

Tu n’as pas du tout appris la leçon.
Tu n’utilises pas les bons pronoms relatifs, et tu mets le verbe dans la relative à la mauvaise place…

Pour les verbes, c’est à la fin qu’il faut les mettre?
Et pour les pronoms, j’ai pris ceux du génitif.

C’est ça?

Et pourquoi précisément le génitif??? Comme ça, au pif?

Remets déjà le verbe de la subordonnée à sa place, comme te l’a signalé mislep.
Ensuite réfléchis à la fonction qu’occupe ton pronom relatif dans la subordonnée. Sujet, cod, coi? Est-il précédé d’une préposition qui commande l’accusatif ou le datif ?
Cherche quel nom de la principale il remplace - ça s’appelle l’antécédent-(ça t’indiquera le genre et le nombre du pronom relatif à choisir.)
Bon courage.
:wink:

:laughing: la vitesse du vent, la configuration des étoiles, tout ça, quoi, Michelmau. Et puis, c’est chic, le génitif, quand même, non ? :wink: : si on peut même plus choisir le cas qu’ on veut, aussi…

… surtout que dans la plupart de tes phrases, frfr37, tu as utilisé du datif… :sleep:

  1. remets ton tableau de déclinaisons des pronoms relatifs à jour (et ne le confonds pas avec celui des articles définis…)
  2. demande toi quel est le lien logique entre les deux phrases et donc ce que ton pronom relatif va remplacer.
  3. demande toi quelle est la fonction grammaticale du pronom relatif à l’intérieur de la relative et donc détermine la déclinaison que tu vas utiliser.
  4. repère le genre et le nombre de l’antécédent comme te l’a dit michelmau.
  5. repère dans ton tableau de déclinaison le relatif qui convient.
  6. construis ta relative dans le bon ordre…

…et, abracadabra, ta phrase est correcte et signifie quelque chose.
viel Spass !

Der Dativ ist dem Genitiv sein Tod.
Voilà la réponse à la question « pourquoi le génitif? ». Pour la raison citée plus haut, il faut donc sauver le génitif, lui faire du bouche à bouche, le mettre sous perfusion, lui faire un massage cardiaque, quitte à casser quelques côtes. Il faut remettre le génitif à l’honneur, même s’il n’est pas à la place ou à la fonction qui lui convient! :mrgreen:
Mais sinon, je me demande si les concepts grammaticaux tels que « antécédent », « fonction grammaticale », « pronom relatif », « subordonnée » sont encore bien perçus par les élèves d’aujourd’hui… Quant à l’« analyse logique », qui était à la base de toute compréhension d’une phrase, qui s’en soucie de nos jours? :unamused:

Probablement non… Mais on peut toujours essayer de leur faire rencontrer ces mots, même si c’est pour la première fois ici !

Je me suis bagarré pendant des années et des années avec mes collègues instits (pardon; professeurs des écoles) pour que les gamins possèdent une terminologie de base de l’analyse de la langue. A un apprenti menuisier,à un apprenti cuisinier, on enseigne le vocabulaire de sa spécialité, on explique comment se nomme chaque outil, chaque action, chaque technique…cela me parait tomber sous le sens.
Seulement voilà, depuis 1968, on n’apprend plus de choses qui pourraient paraitre contraignantes aux jeunes têtes blondes, ce qui a pour effet de les maintenir dans le « flou artistique » le plus complet.
Ca me rappelle mon premier IPR (Inspecteur Pédagogique Régional) qui racontait, au cours d’une réunion pédagogique une de ses visites chez un collègue très « libéré ». Comme a l’accoutumé, l’inspecteur en question s’était assis dans le fond de la classe . L’heure s’était très bien déroulée, les élèves avaient bien participé au cours.A la fin de l’heure, il avait déclaré à l’enseignant: " Très bien, votre cours, très bonne participation des élèves, mais , dites-moi, en quelle langue s’exprimaient-ils?"…et le collègue, ayant compris tout de suite le pourquoi de la question, avait pris les devants en déclarant:« Monsieur l’Inspecteur, mes élèves et moi détestons la grammaire, nous avons donc décidé, d’un commun accord, de ne pas en faire! »
C’était sans doute une boutade, mais qui exprimait assez bien certains points de vue post soixante-huitards dans le domaine de l’enseignement des langues.
:wink:

La bagarre continue. Les enfants de ce prof sans grammaire sont maintenant devenus… profs. Ce sont les milieux élitaires qui ont continué à pratiquer clandestinement la grammaire et eux aussi sont devenus profs. Donc c’est le bordel.

J’ai une formule qui met tout le monde mal à l’aise : les soixantes-huitards sont de bons profs qui font de mauvais élèves. :smiling_imp:

Absolument personne. Pas plus en maths qu’en langues, d’ailleurs. En fait, à votre grande surprise, c’est certainement la France qui garde les plus grandes exigences intellectuelles dans son enseignement. Les élèves ont juste les idées ailleurs.

les idées ailleurs ?? ou les idées courtes ?? …

certains connaissent bien le « partisan du moindre effort »…

Au passage…à ceux qui se plaignent de la syntaxe française, je vous envoie dès demain, si vous le désirez, une personne de mon entourage (malheureusement !!)… qui a du abusé de « Pause Café » du temps… ou cette série passait encore à la télé…
Vous aurez donc droit à des « C’est qu’estcequ’jdis, c’est qu’estcequ’jefais »… et au fameux « mais dis moi le pas »… qui m’horripile au plus au point…

comme quoi… L’ignorance de la grammaire… française ou allemande… ne date pas d’hier… mais déjà des années 80 :wink: … (éééh oui… elles n’avaient pas que du bon les années 80 :laughing: )

si, quand même ! Les collégiens sont régulièrement confrontés à ces notions pendant leur scolarité : au collège, tout du moins. ils en bavent même beaucoup à faire la différence entre « nature » et « fonction » en cours de grammaire française.

Le problème, selon moi, c’est que d’un côté la toute dernière réforme demande clairement d’axer notre enseignement sur les compétences de communication et que de l’autre l’on voudrait que les élèves maîtrisent la grammaire avec la dextérité de linguistes. D’un côté l’on s’évertue à expliquer aux élèves et à leurs familles que l’on peut choisir d’apprendre l’allemand même si l’on n’est pas un excellent élève et de l’autre côté l’on s’imagine que des élèves qui ne maîtrisent déjà pas toujours la réflexion sur leur propre langue vont pouvoir maîtriser la réflexion sur une langue étrangère, qui n’est certes pas « difficile » mais qui exige une rigueur et une logique dont certains élèves sont naturellement plus doués que d’autres.

Nous avons souvent eu cette discussion sur les déclinaisons ici sur ce forum : personnellement, en tant qu’élève, en tant qu’étudiante et même en tant que prof, j’ai toujours adoré ce" jeu de construction" mentale et je dis volontiers à mes élèves que moi, la grammaire allemande, je trouve ça super rigolo : vous verriez la tête de certains, qui pensent (peut-être pas à tort ? :smiley:) que je suis décidément totalement irrécupérable ! mais je peux aussi concevoir que mon mode de pensée -un brin névrosé- ne correspond pas à la manière d’apprendre et de progresser de l’ensemble des élèves…

Bien sûr que j’aimerais bien parfois n’avoir à faire qu’à des « névrosés miniatures » à mon image, qui s’amuseraient comme des petits fous à jongler avec toutes ces notions abstraites jusqu’à satiété ! En même temps, pour revenir à rolf et Gisela, nos héros des années 80 , je persiste et je signe : « Rolf, dessen blauer Schlips einen Flecken hat » avait, même pour les anées 80, c’est dire, des goûts vestimentaires de daube, et « Gisela, die ihre Katze mit dem Fahrrad zum Tierarzt hätte fahren wollen » etait d’une niaiserie à faire pâlir de jalousie les petites filles modèles de la Comtesse de Ségur…

Le bon vieux temps est surtout vieux, je trouve.

Même si, n’en doutez pas, je m’énerve aussi plus souvent qu’à mon tour quand je trouve des choses du style : « sonntag ich bin gegehen (quand ce n’est pas « ich habe Sommer » -véridique !-)bei meine freundin (qui, dans les mauvais jours, devient « freude »), wo wohnt (ou « whont », c’est joli aussi) neben von bei mich »…

Ben oui, quoi, « j’ai été », c’est pas « Ich habe Sommer »? J’ai raté quelque chose ou quoi? Si je regarde mon dictionnaire, je vois « j’ai » = ich habe, et « été » = Sommer
Ou alors, il y a des choses qu’on m’a pas dites en classe de français! « Si j’aurais su, j’aurais pas venu! » :unamused:
P.S.: « ich bin gegehen », c’est déjà la classe supérieure, on reconnaît le participe construit avec « sein ». « Ich habe gegehen » serait plus courant! :mrgreen:

j’ai été… ich habe Sommer…

alors là… je suis scotchée :laughing:

bon… le ich bin gegehen me parait évolué… sur mes cahiers de 4ème après mon premier voyage en allemagne, j’ai trouvé des Ich habe gegangen… jusqu’à ce que ma corres me dise… en allemand comme en Français… on ne dit pas 'j’AI ETE", mais je suis allée donc… « ich bin gegangen »…

ben oui… expliqué comme cela c’est bien plus facile…

ça n’enlève rien à la mode vestimentaire façon RDA (:wink: ) de Rolf et Gisela Weber (Genau ?? ) que j’ai subi de plein fouet pendant 5 ans au collège (oui j’aimais tellement le collège que j’ai fait une année de plus ! :laughing: ); là… franchement… Rolf et Gisela … c’était… à vomir…

y’a un intéressé :
priceminister.com/offer/buy/ … Livre.html
:laughing: :laughing:

Bonjour,

On peut certes incriminer ces enseignants qui ont décidé, souvent par paresse ou démagogie, de laisser tomber la grammaire… mais que dire de la plupart des manuels en usage dans les collèges et lycées qui expliquent la grammaire allemande dans un sabir destiné à des linguistes ? Exemple: « l’anaphorisation des actants » ou « le présent de l’accompli ».
Que voulez-vous qu’un élève, même animé de la meilleure volonté, fasse avec un tel charabia ?

L’infatuation des inspecteurs toujours à l’écoute des dernières marottes des linguistes a provoqué des dégâts inimaginables…

Ben

C’est tellement beau que ça remplacerait Guy Moquet avantageusement. :smiley:

En effet, ce genre d’exercice incite irrésistiblement à la spontanéité de l’expression. :gun: Un exo pareil!!! :open_mouth:
C’est du pur sadisme, et ce n’est pas comme ça qu’on arrive à utiliser SOI MÊME le pronom relatif.
Toutefois, petits indices:
3/ an die Zeit…,DIE …war: c’est l’époque qui était: Zeit est potentiellement sujet dans la relative
4/das Auto, mit DEM man mobil ist:il est en effet sous entendu: « mit DEM Auto ist man mobil »
5/c’est le dépérissement des forêts QUI était voici quelques années d’actualité;dans la relative, ce mot joue le rôle du sujet, donc:vom Waldsterven, DAS vor einigen Jahren nocch ein aktuelles Thema war (verbe à la FIN!!!)
pour le 2/, c’est le progrès qui facilite la vie: der Fortschritt, der…
Par curiosité: quel est le niveau d’étude qui amène à une telle gymnastique cérébrale? Es ist reine Neugierde…

Le poste de frfr37 date du 19 novembre 2009, je crois que ton aide arrive un peu tard :wink:
De plus, ici, on n’a pas pour habitude de donner directement les réponses, mais seulement d’aider l’élève à y arriver lui même en lui expliquant les points qui lui posent problème. :smiley: