en fait je me suis trompé mais cela me plait
elle fait penser à un panaché avec limonade
qu’en pensez vous ?
Oui, un Radler, c’est en gros l’équivalent d’un panaché.
Je me suis fait avoir , par inattention, en ramenant d’Allemagne, ce que je croyais être de la « Rothaus », une bière de la Forêt Noire…et j’ai bien été déçu en constatant que c’était du « Radler ». En été, quand il fait chaud, après un effort physique, ce n’est pas désagréable, mais autrement, je préfère une vraie bière.
ben oui j’ai plongé bêtement la main dans le casier sans regarder
en sachant que c’était un Bitburger
mais c’est bon 
merci Michel
Je comprends que tu aies pu être déçu, michelmau!
Rothaus est une de mes marques préférées, et j’en ramène toujours quand l’occasion se présente, parce que la bière tyrolienne est franchement dégueulasse.
Radler, c’est aussi du bavarois pour dire « Cycliste » (de Radl: vélo)
Et oui, c’est du panaché, ca étanche la soif et on peut faire du vélo après.
Même si ca vaut pas une bonne Weißbier.
Je relance un peu le sujet mais ça me fait penser à une petite anecdote fort sympathique :
Tout se passe en 1997 dans la région de Sinsheim, le " Kreichgau " où je venais d’arriver pour retrouver ma dulcinée de l’époque, une Allemande bien sûr ! On m’avait demandé si je voulais bien faire le " Kellner " dans une Dorffest et j’ai accepté en me disant que j’allais m’amuser d’autant plus que je ne connaissais que trois mots d’allemand !
Ni une ni deux, on me donne un tablier et un gros porte-monnaie et me voilà jeté en pâture à une horde germanique desséchée, déshydratée et assoiffée. Je me dirige vers les premiers clients : " ich kriege ein Bier bisch so gut gell ? " . Heu, mais ça c’était pas dans le dico, non ? Bon j’ai bien compris qu’il veut ça bière celui là et à la prochaîne " Rondelle " je prends un plateau pour récupérer les demis et là SURPRISE ! Les demis allemands sont quatre fois plus grands et on les appelle des " Massbier " (j’en ai gardé un pour témoigner). Le plateau est chargé et dès le premier pas c’est la cata, tout tombe par terre ! Normal, des Massbier ça ne se trimbale pas comme des demis ! Fort de cette leçon chèrement acquise je sers mes premiers clients en souriant et empoche mes premiers Deutchsche Marks.
Au bout d’une demi-heure tout le monde s’est aperçu que je suis français et beaucoup veulent absolument taper la discute avec moi tout en commandant non pas de la bière mais du vin rouge ! C’est le monde à l’envers !
J’ai maintenant pris confiance et tout se passe bien jusqu’à ce que petite vieille ne m’acoste et ne me demande : " Ich krieg’mal o’ Radla", c’est le bug dans ma tête et je lui répond avec mon plus bel accent français :" Es tut mir Leid aber wir haben nur Paulaner ! " Et là elle tourne les talons et s’en va…
J’appris plus tard qu’une Radler n’était pas une marque de bière mais bien un panaché !
Kénavo