Schneewittchen , Blanche-Neige , snow white…Qui n’a pas eu connaissance de ce conte du aux frères Grimm ?
Je suppose que ceux qui ont lu le conte sont nettement moins nombreux que ceux qui le connaissent par le dessin animé de Walt Disney , non ?
Je ne m’étais pas , jusqu’à présent , intéressé spécialement à ce thème…Jusqu’à ce que je tombe sur un article de la Deutsche Welle sur le sujet.
…et j’avais tort ! IL s’agit là d’une véritable intrigue policière .
Plusieurs villes allemandes revendiquent être le lieu d’où « la vraie " Blanche-Neige » est sortie…entres autres Alfeld , Cassel et Lohr am Main.
Je dois dire qu’après une courte recherche , je pencherais plutôt pour la petite ville de Lohr am Main. ( qui s’intitule d’ailleurs elle-même "Schneewittchenstadt) Article de wiki sur le sujet :
un peu hors sujet, mais j’ai cliqué sur ton lien wiki et je suis tombée sur l’analyse psy de ce conte…
c’est au choix… à mourir de rire… ou bien se dire que l’on ne verra plus jamais blanche-neige avec une âme d’enfant,…
j’ai choisi d’en rire…
quant à l’endroit même où cette histoire s’est déroulée… franchement… quelle importance…Puisque c’est un conte…
Il faut se méfier de Bruno Bettelheim : ses analyses tiennent du best-seller et de la « psychanalyse grande distribution » (il encombre n’importe quel CDI de lycée), mais le personnage autant que ses théories ont été profondément critiquées, y compris à l’intérieur du monde psychanalytique - et le paradigme psychanalytique n’est lui-même pas hors de toute critique.
Que le conte métaphorise le rapport de la jeune femme à la sexualité, c’est une banalité, et rien n’est caché de toute façon : il y a un prince charmant à la fin qui la réveille en l’embrassant, donc bon bref : pas besoin d’aller très loin.
Touristique, éventuellement…
Sauf que le conte ressemble beaucoup à celui de Chioné chez Ovide, sans parler d’autres traditions culturelles. Et des belles-mères pénibles, il y a dû y en avoir dans bien des familles, nobles ou pas. Qu’à la rigueur un bon vieux conte ait trouvé quelques échos chez des gens qui se racontaient les malheurs de leurs duchesses avec la même délectation que nous mettons à lire dans Voici ( zut, je ne connais aucun équivalent allemand, un grand manque à ma culture) les terribles-souffrances-des-riches-qui-sont-comme-nous, pourquoi pas.