Bonjour ! je viens de m’inscrire sur le site.
Raymond Matzen a été mon professeur de dialectologie et de phonétique à Strasbourg Descartes pendant les années 1967-1970. Il formait un binôme avec un autre professeur, dont j’ai oublié le nom.
Quelqu’un aurait-il des souvenirs plus frais ? Nos profs étaient Jeanne Lorang, Jung, Finck (pas Adrien), Dreyfus, Georges Neveux et quelques autres, dont j’ai oublié les noms.
Il me semble que Huguette Dreikaus était inscrite la même année, 1967/1968, fameuse année universitaire !
A plus!
Je vous réponds uniquement pour amorcer d’autres réponses, car hélas je serais bien incapable de vous aider.
Vous écrivez :
Donc cela remonte à 46 ans!!! Donc dans le meilleur des cas, l’ancien étudiant le plus jeune qui pourrait vous répondre, devrait aujourd’hui avoir 62 ans, en imaginant qu’il soit entrer en 1970 à seize ans à l’université et ait étudié cette matière.
Peut-être serait-il mieux de s’ adresser directement à cette institution qui doit posséder des archives, si ce n’est pas déjà fait.
http://dialectologie.unistra.fr/contact//
De plus pourriez-vous peut-être essayer de vous mettre en contact avec ce membre d’AoX en lui envoyant un mail perso. Je ne peux vous garantir de sa part, car cela fait longtemps que ce forum n’a reçu ses contributions . Et je ne suis membre de ce forum que depuis 5 ans.
http://www.allemagne-au-max.com/forum/membre8722.html
Bonne chance dans vos recherche et bien amicalement à vous .
La dite Valdok
Bonjour Valdok,
Merci pour votre message. Cela fait bien plus que 46 ans, 48-49 ans ! J’ai en mémoire les interminables réunions dans l’Aula en mai 68, le drapeau noir flottant sur « Descartes » (avant Marc Bloch, la fac de Lettres s’appelait Descartes) et le SDF Célestin, adopté et célébré par les étudiants, toujours présent pendant les séances. Je ne sais pas trop comment il s’est retrouvé là.
J’ai eu Raymond Matzen en première année de fac. A l’époque le cours de phonétique comportait essentiellement des expériences en laboratoire (prononciation des voyelles, consonnes etc. ) et nous avions un assistant, M. Martinet, je crois, qui prenait des clichés de nos palatales, labiales et autres. La linguistique, que j’ai découverte avec passion plus tard, n’était pas encore enseignée à Strasbourg, peut être à Besançon - à vérifier ; c’est à peine si nous avions entendu parler de Saussure. Alors la pragmatique, la sémantique etc. ! Le texte littéraire prédominait. Et puis le structuralisme est venu balayer tout cela.
Je regrette de ne pas avoir pris alors la juste mesure de la formidable personnalité de Raymond Matzen. Il est vrai qu’il avait de l’humour et que nous ne manquions aucun de ses cours. Nous n’étions pas nombreux, l’alsacien, matière optionnelle, n’était pas très « in », et l’enseignement bilingue n’était pas encore à l’ordre du jour.
Merci en tout cas pour vos indications. Et vous êtes ingénieure linguiste ? Cela doit être passionnant!
Amitiés.
Eleanor
Merci de votre gentille réponse Eléanor. Oui l’ingénierie linguistique est passionnante mais c’est aussi très frustrant, car pour beaucoup de gens c’est encore un domaine très obscure dont on ne connait que l’aspect traduction automatique, et qu’on ne pense pas forcément à ce domaine chaque fois que l’on consulte le DWDS ou un dictionnaire sur internet, sans parler de la correction automatique sur son ordinateur, la reconnaissance ou la synthèse vocale, etc, etc. Cela permet aussi des rencontres merveilleuses notamment avec des jeunes chercheurs sur la langue alsacienne et de participer à des belles conférences à l’étranger