Réforme de la santé

[Sonka]

Comment éviter que les caisses publiques d’assurance maladie n’affichent l’an prochain un « trou » de onze milliards d’euros ? Plus globalement, comment garantir le financement à long terme de la Sécurité sociale ? C’est pour répondre à ce double défi que le gouvernement allemand a adopté, mercredi 22 septembre, un projet de réforme en profondeur du financement de l’assurance maladie publique. Il prévoit une augmentation ponctuelle des cotisations, complétée par des majorations forfaitaires acquittées par les assurés. Ce sont des évolutions « inévitables » pour assurer la stabilité et l’équité du financement du système de santé, a plaidé le ministre allemand de la Santé, Philipp Rösler.

Sortie de crise

La première mesure de la réforme doit prendre effet au 1er janvier 2011. Le taux de cotisation à l’assurance maladie doit alors passer de 14,9 % à 15,5 % (+ 0,6 %), son niveau antérieur à la crise économique et financière. La baisse des cotisations était, en effet, l’un des éléments du plan de relance qui s’achèvera fin 2010. L’augmentation sera supportée à parité par les salariés et les employeurs. Ils contribueront ainsi respectivement à hauteur de 8,2 % et de 7,3 % au financement de la Sécurité sociale.

Césure

La véritable césure, cependant, concernera surtout le moyen et le long terme. La part des cotisations patronales à l’assurance maladie sera gelée à 7,3 % au-delà de 2011. En revanche, si les dépenses de santé augmentent et ouvrent un « trou » à combler, les assurés devront faire des efforts supplémentaires. Ils devront s’acquitter de majorations forfaitaires, indépendantes du niveau de salaire. Les caisses décideront elles-mêmes du montant supplémentaire qu’elles réclameront à leurs assurés. Ces derniers pourront ainsi comparer plus facilement les prix et les prestations proposés.

Dissocier le coût de la santé de celui du travail

L’objectif de cette mesure est de dissocier le coût de la santé de celui du travail. Ainsi, l’augmentation des dépenses de santé, inévitable en raison du vieillissement de la population et du progrès médical, n’imposera pas de charges salariales supplémentaires aux entreprises.

La réforme se veut néanmoins équitable. Elle prévoit un mécanisme de péréquation sociale financé par l’impôt. Il évitera que les plus démunis n’aient à consacrer plus de 2 % de leurs revenus au paiement de l’assurance maladie. L’assuré paiera la somme réclamée par sa caisse, et le surplus de cotisation lui sera automatiquement remboursé par le fisc si ce seuil est dépassé.

cidal.diplo.de/Vertretung/ci … 69408.html

Je n’avais pas entendu parler de ce sujet, est-ce qu’il fait consensus ?

[jean_luc]

moi non plus , ma femme oui car elle est pharmacienne,elle juge la réforme injuste, personne n´an a parler , quand á la presse on voit qu´elle est infeoder aux pouvoir, les syndicats sont inexitent en dehors des usines , ils leurs importent peu que le pouvoir prennent aux pauvres pour donner aux riches,quand aux Spd , il est l´allier objectif de la CDU.

L’augmentation sera supportée à parité par les salariés et les employeurs. Ils contribueront ainsi respectivement à hauteur de 8,2 % et de 7,3 % au financement de la Sécurité sociale.

la parité version CDU-PATRON 60% salarier , 40% patron

La véritable césure, cependant, concernera surtout le moyen et le long terme. La part des cotisations patronales à l’assurance maladie sera gelée à 7,3 % au-delà de 2011. En revanche, si les dépenses de santé augmentent et ouvrent un « trou » à combler, les assurés devront faire des efforts supplémentaires. Ils devront s’acquitter de majorations forfaitaires, indépendantes du niveau de salaire. Les caisses décideront elles-mêmes du montant supplémentaire qu’elles réclameront à leurs assurés. Ces derniers pourront ainsi comparer plus facilement les prix et les prestations proposés.

C´est la médecine a deux vitesse , on voit bien de quelles cotés sont la CDU-SPD-FDP, la solution c´est mettre les 3 millions de Chômeurs au travail, une seule façon pour celas la taxations des produits importer hors union européenne, comme les produits chinois , par ex , eux ne se gênent pas.

L’objectif de cette mesure est de dissocier le coût de la santé de celui du travail. Ainsi, l’augmentation des dépenses de santé, inévitable en raison du vieillissement de la population et du progrès médical, n’imposera pas de charges salariales supplémentaires aux entreprises.

La réforme se veut néanmoins équitable. Elle prévoit un mécanisme de péréquation sociale financé par l’impôt. Il évitera que les plus démunis n’aient à consacrer plus de 2 % de leurs revenus au paiement de l’assurance maladie. L’assuré paiera la somme réclamée par sa caisse, et le surplus de cotisation lui sera automatiquement remboursé par le fisc si ce seuil est dépassé.

on auras compris cet reforme a pour but de faire payer les pauvres , au profit de la riche industrie pharmaceutique. j´aime le commentaire « la reforme se veut équitable » on voit là le service de presse de la chancellerie,celas dit cette article a au moins le mérite d´attirer mon intention.

Pour une famille moyenne il en coûteras environ 800 á 1000€par ans.

je remercie SONJA pour l´article.

jean luc

[jean_luc]

Allemagne-Santé: Une réforme adoptée
Les députés allemands ont adopté vendredi après des mois de tiraillement une énième réforme de la santé, très critiquée car elle va se traduire par une hausse des cotisations à l’assurance maladie et limiter les dépenses à la charge du patronat. Evolution démographique, allongement de l’espérance de vie et hausse des dépenses menacent la pérennité du système. Les caisses publiques devraient afficher cette année un déficit cumulé de l’ordre de 10 milliards d’euros. Au-delà de 2011, les dépenses supplémentaires seront à la charge des seuls assurés sous forme de cotisations forfaitaires, indépendantes de leurs revenus. La part prise en charge par les employeurs va être gelée à 8,2% du salaire brut. La réforme va « résoudre les problèmes de l’année 2011 et amorcer le passage à un système meilleur et plus juste », a argumenté vendredi le ministre de la Santé libéral (FDP) Philipp Rösler.

europe1.fr/International/All … ee-308705/

Le gouvernement allemand a adopté mercredi après des mois de tiraillement une énième réforme de la santé, très critiquée car elle va se traduire par une hausse des cotisations à l’assurance maladie.

« Nous avons le meilleur système de santé du monde, mais nous devenons de plus en plus âgés », a argumenté dans un entretien télévisé l’artisan du texte adopté en Conseil des ministres, le ministre libéral de la Santé Philipp Rösler. « Quelqu’un doit payer pour tout cela », a-t-il poursuivi, qualifiant la réforme de « dure mais nécessaire ».

Pour les assurés du système public, les cotisations vont passer à 15,5% du salaire brut, contre 14,9% à l’heure actuelle. Salariés et employeurs vont se partager les coûts de cette augmentation, qui assure le financement du système pour 2011.

Au-delà de cette date, les dépenses supplémentaire seront à la charge des seuls assurés sous forme de cotisations forfaitaires, indépendantes de leurs revenus. Un système complexe et pas encore au point de compensation doit garantir que ces cotisations supplémentaires ne dépassent pas 2% du salaire brut.

M. Rösler, médecin de formation, est sous le feu des critiques en particulier pour avoir épargné les assurés des caisses privées.

Les quelque 160 caisses publiques d’assurance maladie cohabitent en Allemagne avec des caisses privées, réservées aux professions libérales et aux salariés qui gagnent plus de 50.000 euros par an. Quelque 10% des Allemands sont assurés auprès de celles-ci, et notamment une grande partie de l’électorat du FDP.

L’opposition, qui a le vent en poupe alors que la coalition gouvernementale perd des points de sondage en sondage, a dénoncé « une politique de clientélisme effrontée ». Selon une récente enquête d’opinion, plus d’un Allemand sur deux désapprouve la réforme.

Même chez les conservateurs CDU/CSU de la chancelière Angela Merkel, cette réforme est contestée. Pomme de discorde majeure au sein d’un gouvernement divisé sur beaucoup de sujets, elle a d’ailleurs fait l’objet de houleuses négociations.

La coalition de Mme Merkel avait fait d’une refonte du système un de ses projets phares, mais au final cette énième réforme — le système a déjà été remanié en profondeur en 2006, puis en 2008 — se traduit essentiellement par une augmentation des cotisations.

La loi doit encore être adoptée par les députés du Bundestag. M. Rösler espère ne pas avoir besoin de l’aval de la chambre haute, le Bundesrat, une étape que l’opposition et les Etats régionaux estiment toutefois indispensable. Mais la coalition conservateurs/libéraux n’y détient pas la majorité.

Berlin, 22 septembre 2010 (AFP)
news-assurances.com/allemagn … /016747058
jean luc