Reinheitsgebot : qualité et pureté de la bière allemande

Dans ces conditions : Jésus que ma joie demeure. :laughing: :bad:

Jesus bleibet meine Freude, meines Herzens
Trost und Saft,
Jesus wehret allem Leide, er ist meines
Lebens Kraft, meiner Augen Lust und Sonne,
meiner Seele Schatz und Wonne; Darum laß
ich Jesum nicht aus dem Herzen und
Gesicht.

Non, je ne récupère pas au fond des bouteilles pour cultiver les levures, pas mal se sont fait avoir avec ça.
En effet, les brasseries se servent d’une levure neutre pour la refermentation en bouteille, pour éviter de donner gratuitement leur levure. En plus, ça se fait, mais ça suppose un équipement et un savoir faire particulier. Il faut vraiment que ça soit nickel chrome, si non la bière est vite contaminée.
Mais on trouve toutes les levures qu’on veut dans le commerce.
Ça y est, je viens de terminer ma Weizen! je mets la levure demain matin…

Pour mes amis poètes: une petite gorgée de poésie:

Ça concerne évidemment la bière:

Qu’on la chérisse ou qu’on la maudisse!
On en boit moins qu’on en pisse!..

Bonne nuit.
Amitiés Houblonnées.
Christian

Ça y est, c’est parti!..
Mes deux premières bières du weekend se sont mises à fermenter…
Les barboteurs font Gloup!..Gloup!..
C’est toujours le soulagement du brasseur.
Le brasseur devient un être fébrile lorsqu’il a entonné (versé) sa levure…
C’est alors un exercice de vitesse…
La récolte du moût qui vient de bouillir, son refroidissement, le versement de la levure et le départ de la fermentation, sont des moments particulièrement délicats où le brasseur doit être le plus propre possible, au sens aseptisé du terme.
En effet, c’est là que quelques bactéries lactiques ou autres ou des levures sauvages pourraient venir contaminer le brassin et rendre la bière qui en résulterait acide, ou dégradée par ce que l’on appelle des faux goûts…
Une fois les levures propagées et au travail, elles produisent, outre de l’alcool, du gaz carbonique et une belle mousse qui se posent sur le brassin et le protègent de toute attaque extérieure.
En plus, un barboteur posé sur la bonde supérieure du fermenteur, permet de laisser échapper le gaz excédentaire sans laisser entrer dans le fût aucun organisme extérieur…
Donc, une fois la fermentation démarrée, les levures au boulot, le brassin ne craint rien…jusqu’aux étapes suivantes: la fermentation secondaire, garde froide, embouteillage… là aussi, c’est stressant… mais ça fait partie des plaisirs du brassage…

En tous cas, la fermentation, c’est peut être le moment préféré du Brasseur… c’est jouissif!..

Autrement, puisque l’on est sur un forum Franco Allemand, je propose d’ouvrir un fil (je ne dis pas topic, car Mine n’aime pas les Anglicismes) sur les termes Allemands concernant la bière.
Je m’y mettrai dès que j’aurais un peu de temps…
Au fait, j’ai aussi entonné la levure de ma troisième bière du weekend, ce matin… ça roule.
Amitiés
Christian

Si tu passes un jour par la Vendée, tu pourras venir en goûter quelques une…
Mais je n’en expédie pas et je n’en vend pas… c’est juste pour le plaisir de brasser et faire goûter aux copains… :fete:

Bonne idée !
En tout cas c’est un plaisir de lire en temps réel l’évolution de ta bière ! :slight_smile:

Oui, oui je serai en Vendée cet été. :wouaw:
T’inquiète je te contacterai par MP. :wink:

Et bien, même si cela fait 1 an et demi que ce sujet a été fait, c’est avec une de ces bières, dont vous avez suivi la fabrication en direct, que je viens d’obtenir un Fourquet de Bronze (Cuillère des brasseurs) au concours de Saint Nicolas de Port 2013 (Musée Français de la brasserie) parmi 400 bières qui ont concouru.
La lauréate (enfin, la troisième) est cette IPA carégorie Bière blonde… avec levure Whitbread.

1 an et demi, ça peut paraitre long.
Mais justement, les autres années, je fabriquais mes bières pour le concours juste 1 mois ou deux avant.
Là, j’ai décidé d’envoyer des bières qui avaient de la bouteille :laughing: … c’est a dire des bières qui ont eu le temps d’arriver à pleine maturité.
Ça s’est avéré payant…!