Relations franco-allemandes...

Article du site du nouvel obs :

Le torchon brûle-t-il entre Sarkozy et Merkel ?

Selon un quotidien allemand, les relations entre le président français et la chancelière allemande seraient devenues délétères depuis un accrochage en juillet derner.

Malgré leurs retrouvailles chaleureuses lundi à Berlin, les relations entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ne seraient pas au beau fixe (Reuters)

Malgré les sourires de façade et les démonstrations publiques d’amitié, le président français, Nicolas Sarkozy, et la chancelière allemande, Angela Merkel, traversent une « crise profonde » dans leur relation. C’est en tout cas ce qu’affirme le quotidien allemand Rheinische Post, mardi 11 septembre.
Nicolas Sarkozy est en colère contre la chancelière et son ministre des Finances, Peer Steinbrück, en raison d’un accrochage qu’auraient eu les deux hommes en juillet dernier, explique le quotidien, citant des sources à la présidence française.
Lors d’une réunion des ministres des Finances européens à Bruxelles, Peer Steinbrück a reproché à Nicolas Sarkozy de préférer faire des cadeaux fiscaux de plusieurs milliards d’euros à ses électeurs plutôt que de respecter le plan d’économies européen, affirme le quotidien.

« Qu’est-ce qui vous prend de me parler sur ce ton? »

Nicolas Sarkozy s’est alors emporté et a rétorqué: « Qu’est-ce qui vous prend de me parler sur ce ton? », poursuit le Rheinische Post. Selon le journal, Peer Steinbrück est, depuis, en disgrâce à Paris. En outre, le président français n’a « toujours pas pardonné » à Angela Merkel de n’avoir pas publiquement désavoué son ministre.
Plus largement, Angela Merkel « tape de plus en plus sur les nerfs » de Nicolas Sarkozy, écrit le quotidien rhénan, citant une source au parti UMP du président français.
La réciproque est vraie, poursuit le Rheinische Post: « Avec sa manière de voler la vedette aux autres, le président remuant s’est rendu extrêmement impopulaire à la chancellerie » allemande.
Le journal égrène une partie de la liste des griefs, liés à diverses initiatives de l’Elysée, qui vont de l’affaire des infirmières bulgares libérées par la Libye au lancement de la candidature de Dominique Strauss-Kahn pour la direction du Fonds monétaire international (FMI).

Ce Sarkozy est un homme vraiment dangereux… il a réussi à me faire soutenir Merkel, ce qui est un tour de force ! :unamused:

Et le lien vers l’article allemand en question :

rp-online.de/public/article/ … and/478583

ben moi… c’est pas Angela Merkel qui me tape sur les nerfs… je vous le dis… :laughing: Avec sa façon de s’immiscer partout, de se méler de tout, et d’ouvrir trop souvent sa grande gu…le… j’en connais un qui va finir par foutre 20 ans d’amitié franco-allemande en l’air… :unamused:

Und weiter geht’s…
(même source que précédemment)

L’échange a été « très franc » entre Merkel et Sarkozy

Le chef de l’Etat a reconnu mercredi face à ses ministres que l’entretien franco-allemand à Meseberg avait été assez tendu.

Les échos de mésentente dans le couple franco-allemand semblent se confirmer. Mercredi 12 septembre, Nicolas Sarkozy a tenu à expliquer lors du Conseil des ministres que l’« échange » avait été « très franc » avec Angela Merkel, lors de leur rencontre lundi à Meseberg, en Allemagne. « Il a souligné que l’échange avait été très franc », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez. Traduit en langage diplomatique, cette petite précision sous-entend que l’entretien a été particulièrement tendu.
Le chef de l’Etat a cependant insisté sur les « étapes importantes » qui ont selon lui été franchies lors de cette rencontre. Nicolas Sarkozy a obtenu le soutien de la chancelière à sa proposition de créer un « comité des sages » pour réfléchir sur l’avenir de l’Union européenne, et son accord pour mettre les mesures pour renforcer la transparence des marchés financiers à l’ordre du jour des prochaines réunions européennes.
Le président français a aussi noté « une évolution d’Angela Merkel » sur la question du yuan chinois. La chancelière aurait « reconnu que la sous-évaluation pouvait poser une difficulté », selon Nicolas Sarkozy.

Wauquiez minimise les tensions

Mardi, le quotidien allemand Rheinische Post a fait état des tensions entre les deux dirigeants, malgré les sourires de façade et les démonstrations publiques d’amitié lors de la réunion de Meseberg. Selon le quotidien, le président français a mis le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück sur la liste noire depuis une altercation qu’ils auraient eue lors de la réunion de l’eurogroupe le 9 juillet dernier.
Nicolas Sarkozy était venu expliquer aux ministres des Finances que la France ne pourrait atteindre qu’en 2012 son objectif de retour à l’équilibre des finances publiques en cas de croissance plus faible que prévu. Il revenait ainsi sur l’engagement du gouvernement précédent de retour à l’équilibre en 2010.
Le porte-parole Laurent Wauquiez a minimisé ces tensions. Lors du conseil des ministres, Nicolas Sarkozy « a expliqué qu’il fallait apprendre à se connaître au delà des mots, que l’Allemagne avait effectué une profonde mutation dont on n’avait pas forcément jusque là mesuré l’ampleur avec le déplacement de Bonn à Berlin, que la personnalité d’Angela Merkel, qui était une femme de l’Est avec toutes ses qualités, était aussi un changement », selon Laurent Wauquiez.
Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité de « mettre en place des projets solides » avec l’Allemagne pour « renouveler » et « redonner un sens » à l’amitié franco-allemande. (avec AP)

moi je suis assez d’accord avec Nicolas Sarkozy. Les Francais sont nombreux à penser que L’Union européenne à perdu de son préstige avec les nombreuses adésions des pays de l’est…
Il faux donc se bouger pour tenter de redorer le blason de l’europe et cela passe par des initiatives que seul les deux pays « leader » de l’europe qui sont la France et l’Allemagne peuvent entreprendre.
Enfin ce n’est que mon avis personnel qui laisse place à un debat d’idées…

Und natürlich…

L’Elysée dément toute crispation entre Paris et Berlin

« La crise, si on regarde les faits, n’existe pas », déclare le porte-parole de Nicolas Sarkozy, après les informations parues dans la presse allemande sur des tensions avec Angela Merkel.

Le porte-parole de l’Elysée l’assure: les relations franco-allemandes ne traversent pas de crise. David Martinon a démenti jeudi 13 septembre toute crispation entre Paris et Berlin, après les informations de la presse allemande sur les tensions entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.

« La crise, si on regarde les faits, n’existe pas », a-t-il déclaré lors de son point de presse hebdomadaire.

Le quotidien allemand Rheinische Post avait fait état mardi des tensions entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, contredisant l’image de bonne entente donnée par les deux dirigeants lors de leur rencontre lundi à Meseberg (Allemagne). Nicolas Sarkozy a toutefois reconnu mercredi avoir eu un « échange très franc » avec la chancelière, ce qui signifie en langage diplomatique que la discussion était tendue.

« Franc » ou « constructif » ?

Le porte-parole de l’Elysée a au contraire évoqué jeudi une « réunion extrêmement constructive, dans une très bonne ambiance ». Il a insisté sur les résultats de cette rencontre, et notamment la déclaration commune adoptée pour moraliser les marchés financiers: « Il n’y a pas eu d’initiative franco-allemande de ce type depuis trois ans. Le reste, c’est du commentaire », a-t-il dit.

David Martinon a rappelé le « succès majeur » obtenu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel lors des négociations en juin sur le traité européen simplifié, « exemple majeur d’efficacité dans le couple franco-allemand ». (avec AP)

D’un autre côté… j’ai toujours considéré qu’une crise avec mon meilleur ami… était une bonne chose, car ça permet de remettre les pendules à l’heure…

Alors une crise entre Sarkozy et Merkel, serait peut-être une bonne chose non ???

Parfois… Mettre les cartes sur table, permet de repartir d’un bon pied :wink:

(mais cela reste un avis privé ! )

je suis d’accord avec toi Kissou33!!

La crise financière (et économique) n’arrange pas les choses entre Sarkozy et Merkel, bien au contraire!

lesechos.fr/info/analyses/47 … nein–.htm

nous avons á faire á 2 bêtes politiques du même bord, soutenus par les mêmes milieux financiers et industrielles , mais qui sont antagonistes entr´eux. ça promet.

jean luc :wink: