Mercredi 21 septembre à 18h30 je me suis rendu au Geothe-Institut de Lyon dans le cadre de la rencontre autour d’une lecture consacrée à un livre dont nous avons déja parlé sur ce forum Hammerstein oder der Eigensinn (Hammerstein ou l’intransigeance : une histoire allemande) de Hans Magnus Enzensberger.
L’une des principale qualité que j’apprécie chez les Allemands est la ponctualité qui est, comme nous le savons, la politesse des rois. Et je dois dire (sans vouloir me vanter) que je possède moi-même cette qualité.
Donc à 18h35 je me suis retrouvé assit à la gauche de l’animateur de la soirée qui m’a très bien acceuillit et qui m’a posé la question que vous vous posez tous : Pour quelles raisons est-ce que j’aime l’Allemagne.*
Nous étions environs une vingtaine de personnes essenciellement françaises et féminines.
J’avais le redoutable honneur de commencer le tour de table ce qui m’embarassais fort étant donné que j’avouais avoir lu seulement une trentaine de pages (soit environs 8 % du livre). Toutefois ma bonne connaissance de l’histoire de l’Allemagne me permis de me sortir de cette situation particulièrement délicate et j’arrivais à ne pas sortir trop d’âneries (et même à placer Von Staufferberg au passage).
A mon grand soulagement je constatais que plusieurs personnes n’avaient pas lu le livre mais à mon grand désarroi je constatais qu’un moins une personne l’avait lu trois fois.
Bref le tour de table se poursuivit bien agréablement en compagnie de quelques érudies en littérature germanique mais ses personnes ayant un certain savoir-vivre ne m’écrasaient pas sous le poids de mon ignorance pourtant abyssale en la matière.
Le maître de conférence se livra à une analyse approfondie du livre qui d’après son auteur n’est pas un roman mais qui est quand même un roman (comprendra qui peu).
Je dois dire que j’ai eu assez de mal à finir ce livre qui m’a paru inclassable entre le roman et le documentaire historique.
La soirée se termina vers 20h00 après avoir choisit le roman de la prochaine réunion qui aura lieu le lundi 12 décembre (mais à laquelle je ne pourrais malheureusement pas assister).
Le livre choisit s’intitule Der fliegende berg de Christoph Ransmayr auteur suisse et dont le livre a été traduit en français sous le titre La montagne volante.
Je ne manquerai de le lire et de vous en faire un compte-rendu.