dans le sujet « que sont devenus les enfants de dirigeants nazis », il est fait mention du terme Sippenhaft, qui réfère à la période nazie.
J’aimerai savoir si une telle pratique existait officiellement en DDR.
Pour l’anecdote, en 2009, j’ai visité la prison de Hohenschönhausen à Friedrichshain et notre guide racontait comment sa mère et son frère furent punis pour ses activités politiques.
Il avait co-organisé une manif à Dresden ou Leipzig puis fut emprisonné, sa famille a reçut l’interdiction de partir en vacances et son frère n’a pas pu commencer son apprentissage et dut par la suite changer d’orientation.
J’ai trouvé quelques indications en allemand sur internet mais cela revient plus à des commentaires qu’à de l’information.
Merci et à bientôt,
Sur « Yahoo Expertenseite », j’ai trouvé cette réponse à ta question:
Donc, cette pratique n’était pas institutionnelle, ce qui ne l’empêchait pas d’être courante, particulièrement en cas de « Republikflucht »(fuite à l’ouest.)
Ce que sait c’est que dans la Deutsche Demokratische Republik si tu n’avais pas une « bonne » origine de classe, si tes parents ou tes grands-parents étaient considérés comme « d’origine bourgeoise », « ennemies du peuple » etc… tu ne pouvais pas avoir accès aux meilleurs universités et donc tu avais moins de chances de t’élever dans la société socialiste de l’époque.
En ce sens il y avait bien une responsabilité qui dépassait celle du seul individu.
ça bien existé.c’etait un moyen de repression sur le peuple et comme dans toutes les dictatures du monde,les moyens de repression sont toujours « semiofficiell »…
l’origine était bien moins important que le comportement.
Si la famille, ou un membre de la famille ne rentrait pas dans les rangs, il était simplement IMPOSSSIBLE d’aller à la fac voir même de trouver une place d’apprentissage dans un metier choisi.
Pareil pour les logements, places de vacances, , impossible aussi d’obtenir un visa de sorti, même pour les pays « amis » (Hongrie, Roumanie, etc.).