En faisant des recherches sur la base de « Medicopter 117 », je suis tombé sur ce petit village autrichien. C’est dans ce village qu’y est la base d’hélico.
Je trouve que ce village à l’air plutôt mignon, allez visité le site du village, les photos donnent vachement envies
Ce n’est pas un village quelconque: c’est un chef-lieu de district, celui du Pongau!
Mais en Autriche, c’est comme en Allemagne: pour s’appeler ville, il faut que la localité ait une « charte de cité », le « Stadtrecht ». Généralement, cela remonte au moyen âge.
C’est ainsi qu’en Bavière, Garmisch-Partenkirchen, avec 30 000 habitants, est un chef-lieu d’arrondissement, mais n’a pas le titre de ville. Ce sont deux gros villages qui se sont réunis.
Par contre, Rattenberg, au Tyrol, ne compte que 400 habitants, mais c’est une ville qui date du moyen-âge, avec ses remparts, la plus petite ville d’Autriche, qui est encore aujourd’hui siège d’un tribunal de district (en Autriche, les tribunaux sont toujours dans les localités les plus improbables. Il suffit d’évoquer Irdning, en Styrie, qui, après une audience fixée dans des délais records, a pratiquement absous le ministre-président de Thuringe mis en examen à la suite d’un accident de ski ayant entraîné la mort).
Et en France, ce n’est pas mieux. Beaucoup de sous-préfectures sont aujourd’hui des villes insignifiantes, surtout si elles sont à l’écart des grands axes de communication.
Ben Heiko, c’est comme si je te parlais de Châtelus-le-Marcheix…
Je suis sûre que tu connais pas…
Une petite ville comme ça, faut vraiment avoir une occasion particulière pour la connaître…
Ceci dit, c’est très mignon. (Châtelus aussi. - Je rigole.)
Cela me fait penser que j’y ai même couché, à JO, dans mes années d’étudiant, alors que l’Autriche était bien moins chère que l’Allemagne (mais les salaires, fallait voir comme! Tous les étudiants autrichiens allaient bosser en Allemagne ou en Suisse pendant les vacances… Aujourd’hui, c’est le contraire ). Je devais vraisemblablement être en route vers le Sud-Tyrol, et les hasards de l’auto-stop m’avaient arrêté à St-Johann. Souvenirs, souvenirs…