je vous recommande de lire un article sur la communication de Sarko sur facebook. 
lexpress.fr/actualite/politi … tor=AL-447
jean luc 
C’est pas la faute à Sarko et à ses conseillers, c’est la faute au temps.
Une journée n’a que 24 heures, une semaine n’a que 7 jours. C’est débile, carrément ringard aujourd’hui, à l’ère des médias de communication modernes.
Sarko est un génie de l’anticipation, vertu précieuse pour tout politique qui se respecte et qui a l’ambition de ses ambitions.
Et puis ce sont les autres, la masse des médiocres, qui ne jouent pas le jeu.
Le matin du 9 novembre 1989, Sarko sent dans l’air ambiant, en ouvrant la fenêtre, un petit quelque chose qui laisse subodorer que la situation va se corser dans les heures qui viennent du côté de Berlin. Allez hop, on prend Juppé au passage et quelques autres copains, on bombe jusqu’à CDG où un avion les attend ailes ouvertes pour décoler en direction de TGL. Ils foncent comme des malades vers la porte de Brandebourg, où déjà les « Mauerspechte » (les « piverts » du mur) sont déjà à l’oeuvre, histoire de commencer le travail de démolition que les gens de l’Est n’auront qu’à parachever en poussant un peu pour que le mur s’écroule, dès que l’annonce de l’ouverture sera faite officiellement. Et il est seulement midi! 
Seulement, le comité central du SED lanterne, et il faut attendre la conférence de presse où Schabowski, en comédien consommé et en mauvais coucheur, lâchera le morceau, de manière informelle d’ailleurs, à demi-mot, mais comme Sarko et ses piverts ont entre temps fait de la belle ouvrage pour « attendrir » le mur, l’annonce incidente de Schabo résonne comme les trompettes de Jéricho, comme un communiqué officiel, et la foule des Allemands de l’Est qui se masse aux postes frontières fait le reste, on se presse, on secoue le mur, boum badaboum, le mur s’effondre. Pas plus compliqué que ça, on sait que les journées de Sarko ont 30 heures (il faut bien ajouter le temps pour dormir), et que donc l’agenda du monsieur est très élastique.
Juppé a dit lors de leur visite qu’il gelait à pierre fendre. Seulement, si l’on regarde les gens en goguette dans les rues de Berlin-Ouest, ils ne sont pas tellement couverts. Il faisait assez doux, cette nuit-là. Certains ont même juste mis un manteau ou une doudoune sur leur pyjama, histoire de prendre aussi un peu l’air de l’histoire en train de se faire!
Ce n’est que la semaine suivante (et là Juppé pourrait avoir raison avec le 16…) que les températures se mettront vraiment à descendre, et que la petite laine sera de rigueur. 
(en même temps, un Bordelais a vite fait d’avoir froid au nord du 45e parallèle ! )