Sascha Lobo : chroniqueur impertinent

Hier j’allumais mon téléviseur et voyais un homme à l’aspect singulier. Il portait un costume dont la sobriété tranchait avec l’éclat flamboyant de sa coiffure à l’iroquoise. C’était Sascha Lobo il était l’invité de Peter Hahn dans une émission intitulée « Twitter, Gender, Denglisch - Stirbt die deutsche Sprache aus? » (Twitter, gender, Denglish - la langue allemande n’est-elle pas menacée d’extinction)
N’ayant vu son nom qu’une fois cité parmi les articles de notre forum, justement au sujet de la langue allemande
http://www.allemagne-au-max.com/forum/689-neologismes-pour-toutes-les-circonstances-de-la-vie-vt9788.html#p117908
et aucune page sur lui en français, j’ai voulu vous faire partager ce que j’ai trouvé sur cet étonnant personnage. Ces infos sont principalement tirés de l’article que j’ai trouvé sur lui sur le wikipedia allemand

Si vous avez d’autres infos sur la truculence du personnage :question:

Sascha Lobo (né le 11 mai 1975 à Berlin) est blogueur , auteur, journaliste et rédacteur de textes publicitaires.
Les thèmes qu’il aborde tournent principalement autour d’internet, la réalité mixte, la technologie numérique et son incidence sur le développement social.

On peut considérer début 2014, comme une année tournant où il rompt avec une position qui pouvait être jusqu’alors considérée comme ouverte envers Internet, lorsqu’il déclare Internet foutu quand surviennent les affaires de surveillance mondiale et d’espionnage autour de la NSA
A partir de 2007, Sascha Lobo était membre du forum consultatif du SPD

et a fait partie de l’Initiative D21

En collaboration avec le journaliste Mario Sixtus, il a animé l’émission Sixtus vs. Lobo sur la chaîne 3sat

Depuis 2011, il signe la chronique die Mensch-Machine dans la rubrique SPON du Spiegel Online -.

En 2012 il s’est engagé dans une culture de l’injure modérée sur internet et a appelé à une « dépénalisation du dénigrement sur le réseau » en réponse à ceux qui tenteraient de faire taire les critiques en lançant des cris de guerre contre les critiques injurieuses.

Avant que le mouvement des Pirates ne soit largement implanté, il a compté avec d’autres journalistes dont Mario Sixtus parmi les rares experts internet comblant ainsi une vide, la représentation des
natifs du numérique les soi-disant dingues, agressifs et s’abrutissant à force de surfer sur internet et qui n’ont pas encore atteint l’âge d’occuper des postes de décideurs dans notre société.

Il a été classé 7ème parmi les 100 Berlinois les plus dérangeants par Tip, le journal local de Berlin.
Dans ses débats et ses écrits souvent humoristiques, Lobo se toune en dérision en utilisant les clichés dont il fait l’objet et essaie de cette manière de les relativiser.