moi je les trouve drôles les deux graffitis dont l’article parle…
mais sachant que ceux-ci sont des graffitis récents (et non pas des graffitis du temps où le mur était présent),
doit-on les considérer comme une oeuvre d’art à part entière et à ce titre les classer monuments historiques ???
J’ai quand même un problème avec le fait que l’artiste ne soit pas propriétaire du support de son art. C’est une prise d’otage, en quelque sorte. Ethiquement parlant, je trouve la méthode indéfendable. Mais les gens concernés sont incapables de dialogue, ils veulent toujours avoir raison en se rendant important. Je trouve cela fort désagréable et fort mal élevé. Que le résultat soit esthétiquement magnifique, j’en conviens. Mais la moindre des choses est d’être propriétaire du support de son art. Que ce soit un bout de tissu ou un bâtiment.
Si les propriétaires décident de garder les oeuvres, elles leur appartiennent juridiquement, donc je ne vois pas en quoi on serait obligé d’écouter les artistes. Ils savent ce qu’ils font et ils continuent. Donc il faut qu’ils en acceptent les conséquences. Et si c’est trop pour eux, et bien tant pis.
Justement, c’est par nature un art qui me pose problème. Donc je suis plutôt pour que cela soit un art éphémère. Tant qu’ils ont de la chance, tant mieux, et quand c’est fini, tant pis.
On ne peut pas imposer la présence d’une oeuvre sur la propriété d’autrui. C’est là le fond de l’affaire pour moi.
j’avoue que je n’avais pas pensé au support en lui-même… Chez moi le support disparaît quand le graffiti (graffito ?? zut… j’hésite… ) est intéressant…
Parfois certains graffitis font vraiment partie du paysage, on les voit tous les jours en allant bosser, et certains nous font sourire (ce qui n’est pas du luxe parfois !! le matin… dans la grisaille… )…
donc la question reste entière… détruire… ou pas détruire ??