[i]Une nouvelle paire de baskets provoque des scènes d’émeutes aux États-Unis.
On connaissait les révoltes de la faim, les incontournable échauffourées des soldes, voici les émeutes de la basket. Dans plusieurs villes des Etats-Unis, la sortie du dernier modèle de baskets créées par Nike pour l’ancien basketteur Michael Jordan s’est soldée vendredi par des scènes apocalyptiques : bagarres, mouvements de foule, jets de gaz lacrymogènes et plusieurs arrestations ont été signalés à travers le pays.
Des milliers de personnes s’étaient rassemblées tôt vendredi devant les magasins proposant à la vente, pour la somme de 180 dollars, les « Air Jordan 11 Retro Concords », la réédition d’un modèle sorti à l’origine en 1996. Certaines sont rentrées avec des hématomes, piétinées par la foule, d’autres les yeux rougis par les gaz, d’autres encore ont fini la nuit en prison.[/i]
[i]A Austin, au Texas, plus de 1 000 personnes se sont massés devant les grilles d’un supermarché, exceptionnellement ouvert jusqu’à minuit. Problème : seules 150 paires de baskets étaient mises en vente. La situation a vite dégénéré et la police a dû intervenir. Un policier blessé a été hospitalisé. A Richemond, en Californie, un coup de feu a été tiré, et un homme arrêté.
Au centre commercial de Tukwila, dans la banlieue de Seattle, quelque 2 000 personnes ont commencé à se rassembler devant quatre magasins à partir de 2 h du matin. « La foule est devenue turbulente après 3 heures, avec un pic à 4 heures du matin », heure à laquelle les magasins ouvraient exceptionnellement leurs portes, a raconté Mike Murphy, porte-parole de la police de la ville. Les forces de l’ordre ont du faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule des acheteurs.[/i]
lemonde.fr/ameriques/article … _3222.html
Je me permet de poster ce sujet sur ce forum pour attirer votre attention sur les incroyables dérives marketing de Nike.
Ce fait de société m’a parut tellement incroyable quand je l’ai lu que je me suis sérieusement posé des questions sur la santé mentale de tous ces gens.
Je sais depuis longtemps que nous vivons dans une société complétement dingue mais je croyais qu’il y avais une limite.
Je dois me rendre à l’évidence : Il n’y a tout simplement pas de limite.
Georges Brassens disait :
« Mourrons pour des idées d’accord, mais de mort lente,
D’accord, mais de mort lente. »
Mais pour une paire de baskets.