Schweizer und Deutsche

il s’agit d’une pub pour la fondue suisse Gerber prête à l’emploi.
L’homme : " ça fait maintenant 15 ans que je suis en Suisse et personne ne remarque plus que je suis Allemand."
La femme ( qui parle Schweizerdeutsch)- j’avoue que j’ai du mal à comprendre tout ce qu’elle dit , lui fait un petit cours de prononciation , principalement sur la gutturale -ch , exemple typique :" Chuchichäschtli = Küchenschrank" , ( ce qui permet aux mauvaises langues de dire que le suisse allemand n’est pas une langue , mais une maladie de la gorge.) :mrgreen:
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C’est amusant si on a pris le parti de se foutre complètement de la Suisse. Si on a vraiment envie de s’intégrer, cela montre surtout que pour les Suisses, c’est tout simplement impossible. Un Allemand n’a pas le droit de s’intégrer en Suisse allemande. Voila l’opinion générale qui prévaut en Suisse allemande et maintenant, la pub l’affiche ouvertement. L’hostilité anti allemande est salonfähig depuis longtemps, c’est maintenant media-kompatibel.

Personnellement, je conseille aux Allemands de s’installer en Romandie ou bien de jouer le jeu complètement: je suis là pour le fric, je maitrise mieux l’allemand que vous et je vous emmerde.

Ah cette suisse alémanique!!!
Voici ce que vos contributions et ma petite expérience de cette région me prêtent à penser :
Si on veut être très bien accueilli en parlant l’allemand, il vaut mieux être un touriste français :laughing:

Les Suisses n’attendent rien d’autre de toi.

Franchement mise à part le fric, je ne vois pas l’intérêt à l’heure actuelle à s’installer en Suisse. Peut-être culturel??? Pour apprendre que Tina Turner fait parti des Suisses connus dans le monde entier :bad:

perso , et n’engage que moi :laughing:

ce n’est pas un affaire d’égo surdimensionné !!
d’un grand pays , face à un petit pays utilisant la même langue :

des Allemands face aux suisses, et leurs petites habitudes bien proprettes :laughing: :laughing:
du vrai chocolat au faux chocolat :laughing:

un peu comme les Français envers les Belges

ceux à quoi les belges répondent :

regardez sur une carte la France et la Belgique, les formes qui se dessinent :

la France semble surmonté d’un cerveau : c’est nous les Belges :laughing: :laughing:

Effectivement je vois un point commun entre la Belgique et la Suisse. Deux pays soit-disant multilingue mais où les rivalités linguistiques font qu’en fait il s’agit d’un monolinguisme officieux pour chaque région. Un multilinguisme officiel mais un monolinguisme de fait. Au mieux un bilinguisme en tenant compte du dialecte local. Des rendez-vous réussies, il y en a eu (et il y en a encore), mais ces derniers temps de plus en plus qui sont loupés,dommage!!!

Apprenons le Schwyzerdüütsch, mais commençons par des choses simples ! :wink:

Plus ou moins la même chose en Suisse romande. J’ai le « malheur » de vivre dans le canton qui a l’identité la plus forte et ancrée: jamais, ô grand jamais, et ce même si je redouble d’efforts, je ne serai valaisanne. Je pourrais boire des litres de Fendant, conduire aussi vite sur les routes de montagne que je veux, manger des tonnes de raclette en plein mois d’août… n’est valaisan que celui qui est né et qui a « ses vaches » ici. Alors, un Frouze, pensez-vous… au mieux, on vous intégrera bon gré mal gré, mais vous n’appartiendrez jamais à 100% à la communauté.
A vrai dire, je m’en fiche un peu, car si je suis heureuse ici et ne regrette en rien mon choix de m’installer en Romandie, cela fait bien longtemps que je n’essaie plus de m’assimiler à mon pays d’accueil. La cohabitation suffit, on essuie les railleries sur les Frouzes en riant franchement, après tout la plupart a un bon fond (autour d’une délicieuse Petite Arvine surtout).

Si ton premier conseil est très juste (mes connaissances allemandes qui travaillent à Visp veulent toutes déménager à Sion…), le deuxième risque de rendre assez malheureux dans le long terme…

Et il y a une nette différence, Dresden, entre ceux qui vivent dans la vallée du Rhône et qui sont pour ainsi dire « urbanisés », dans un lieu de passage ouvert à tout venant, et ceux qui vivent dans les vallées latérales, aux particularismes très marqués, comme Hérens ou Anniviers.

En effet, Dresden, le Valais, c’est la même chose qu’on vienne de France, d’Allemagne… ou du reste de la Suisse. Avant de dire que les Suisses sont xénophobes ou racistes, il faut se souvenir qu’ils ne peuvent pas se voir entre eux non plus, ça relativise. Et puis il faut faire la différence entre les zones frontalières nettement plus buvables que l’intérieur du pays, Zürich faisant déjà partie de l’intérieur. Ceci dit, je crois volontiers ceux qui aiment les petits coins de ce pays qui exige une célébration sans réserve de sa ruralité. Tant que les Suisses se sentent admirés, pour leur fromage ou leur démocratie directe peu importe, ça va. Et puis on peut aimer la randonnée et le ski sans avoir à se farcir les plus idiots des environs, et cette maxime vaut non seulement pour la Suisse mais pour la totalité de notre planète.