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Finalement l’Autriche suit le Luxembourg et négociera avec Bruxelles les conditions de levée du secret bancaire. Le gouvernement souhaite notament que la levée du secret bancaire ne concerne que les comptes d’étrangers… (rappel: élections législatives cet automne).
Cela mettra la Suisse sous pression, qui, elle, pouvait facilement se cacher derriere l’Autriche et le Luxemburg en la matière et garder de cette manière son secret bancaire - ou ce qui en reste après les attaques en règle des cinq dernières années. La Suisse disait donc invariablement dans les négociations avec Bruxelles: « Pourquoi devrait-on serieusement changer de régime et dire oui à l’échange automatique des données bancaires si vous les Européens vous-mêmes n’ êtes pas d’accord? ». En même temps, les Autrichiens et les Luxembourgeois disaient: « Mais pourquoi changer tant que la Suisse elle non plus ne change pas? »
Ce fin jeu de cache-cache tripartite aurait pu continuer éternellement, si les Americains n’avait pas attaqué frontalement (et à vrai dire cassé) le secret bancaire des places financières en question pour leurs contribuables.
Resultat: La Suisse, l’Autriche et le Luxembourg sous peur de perdre l’accès à la place financiaire américaine étaient en train d’accorder beaucoup plus de droits d’enquête au fisc américain qu’au fiscs des pays « amis » européens. Ce qui n’était évidemment pas acceptable pour les autres pays membres.
Merci pour cet éclairage ! 
Ca commence à m’agacer, cette histoire de levée du secret bancaire en Autriche… On était bien peinards, je me préparais une petite retraite, rien de bien méchant… 
tu as pas de jardin,?
@Andergassen:
Si tu ne peux plus placer tes économies en Autriche , tu feras comme moi, tu les placeras à :
