Je n’en ai trouvé aucune mention dans la presse française.
Il s’agit, comme l’indique le titre du post, d’un exercice de simulation trinational ( Suisse, Allemagne, France.)
L’initiative en revient à la Suisse.L’exercice a duré plusieurs jours et se termine aujourd’hui.
Pas de sirènes hurlantes, ni de gyrophares, pas d’ambulances ni d’interventions spectaculaires de personnels. Tout est virtuel.
Que se passerait-il en cas de seïsme comparable à celui de Bâle en 1356 évalué à 6,5 à 7 sur l’échelle de Richter ? Les évaluations donnent froid dans le dos.Les responsables de cette action estiment à 6000 le nombre des morts.30.000 personnes enfouies sous les décombres, 18.000 blessés graves,45.000 blessés légers.Suite à des dommages sur 750.000 immeubles, 1, 6 millions de personnes se retrouveraient sans abri, une petit moitié d’entre elles à long terme.Une catastrophe atomique conjointe n’a pas été simulée 
.
Les sismologues sont tous unanimes pour dire qu’il existe un fort danger sismique dans le fossé rhénan.De tels seïsmes ne se produisent , certes, que tous les 1000 à 1500 ans dans cet espace géographique,ce qui mathématiquement parlant, programmerait le prochain tremblement de terre en 2356, mais il s’agit là d’évaluations moyennes. A remarquer qu’une équipe française était présente, mais ne participait pas activement à la simulation pour cause d’élections présidentielles . 1630 personnes ont participé à cet simulation qui s’est déroulée à l’insu de la population. But de la manoeuvre; comment, dans les trois pays, intervenir le plus rapidement,avec la plus grande efficacité possible, où, avec quel matériel et quel type de personnel et selon quelles modalités.
Au passage, selon les résultats du rapport, les centrales nucléaires suisses seraient débranchées du réseau 54 heures après la catastrophe et la réfrigération des barres de combustible serait assurée.
Quid de celle de Fessenheim ??? Mystère et boules de gomme. 
Référence:Wie das Dreiland für ein neues Jahrtausendbeben probt - Südwest - Badische Zeitung
Complément d’informations sur swissinfo.ch: