Siegfried Lenz est mort

Siegfried Lenz (88) est mort. Siegfried Lenz, né le 17 mars 1926 à Lyck en Prusse-Orientale (aujourd’hui Ełk en Pologne), et mort le 7 octobre 2014 à Hambourg, est l’un des écrivains allemands les plus connus de la littérature de l’après-guerre et d’aujourd’hui, et un scénariste allemand. Il est l’auteur de quatorze romans et de nombreux recueils de courtes histoires, d’essais et de pièces radiophoniques ou théâtrales. Il a obtenu le Prix Goethe à Francfort-sur-le-Main en 1999.

Mon livre préferé de Siegfried Lenz: So zärtlich war Suleyken (1955)

spiegel.de/kultur/literatur/ … 95781.html (allemand)

fr.wikipedia.org/wiki/Siegfried_Lenz (francais)

J’ai lu , il y a très très longtemps , sa "Deutschstunde " , mais je dois avouer , à ma courte honte , que je ne connais pas le reste de son oeuvre. Une occasion de pallier cette méconnaissance. :wink:
EDIT ; pour ceux qui ne le connaissent pas ;

Pas seulement des « prusses lumiés », aussi des grandes amis et très similaires et des grandes fumeurs: Siegfried Lenz et Helmut Schmidt.

zeit.de/2014/36/helmut-schmi … -biografie (allemand)

Der Norden trauert um Siegfried Lenz

Excusez ce vocabulaire peu châtié, mais là, je me retrouve comme une conne.
Pourquoi, parce que cette rubrique aurait du faire tilt. Et c’est seulement maintenant que je la vois :blush: .
Pourquoi, parce que j’ai vraiment découvert cet auteur, et pas seulement entendu parler de son nom, grâce à un bac à solde de livres audio d’une librairie de Tübingen :blush: … Siegfried Lenz, die Maske, pour moins de 5 euros.
C’est lu d’une voix à la maturité pleine par Burghart Klaußner. Je n’ai pas encore trouvé le temps de tout écouter, ni de vraiment découvrir l’auteur, j’ai juste papillonné.

Premier chapitre de lecture audio:
J’ai trouvé affectueuse, même si non dénuée d’ironie, la façon dont Siegfried Lenz décrivait ses lecteurs croisés lors de rencontres écrivain-lecteurs.
Il y avait le portrait d’une de ses lectrices, une jolie jeune fille prénommée Barbara. Et une étonnante transposition de tout ce que pour lui se dégageait de ce prénom, qui si j’ai bien compris, avait les résonances de l’Afrique, phonétiques certes mais aussi, comparable à une terre encore indomptée, fragile comme peut l’être la jeunesse, et un immense désir d’évasion.

Puis pour finir, comme citée une pensée de Siegfried pour résumer le thème de ce livre (audio) :
« Das Schicksal verzichtet oft auf Kommentare, es begnügt sich damit, zuzuschlagen. »
Indice de traduction : La destinée se passe volontairement souvent de commentaires, elle se contente de frapper fort.

Et c’est tout ce que je peux dire :respect:

Voilà :respect: