Siegfried LENZ

Je n’ai pas trouvé de sujet sur Siegfried Lenz, que j’ai découvert par Deutschstunde, La Leçon d’allemand, en français. Je lis actuellement Schweigeminute, c’est l’histoire d’une professeure d’anglais qui a une aventure avec un de ses élèves.

C’est le deuxième roman que je lis de lui (enfin, il s’agit ici d’une nouvelle), je trouve son écriture très agréable, elliptique mais évocatrice…

Avez-vous d’autres oeuvres de lui à me conseiller ?

Avez-vous des anecdotes, des avis à partager sur cet auteur ?

Cordialement,

Siegfried Lenz ? Non, je connais pas du tout mais je suis toujours friande de découvrir un écrivain de langue allemande. Donc merci d’avoir évoqué cet écrivain.
Mais en attendant de pouvoir répondre plus concrètement à cette invitation à la lecture, je me contenterais de t’indiquer ce le lien très complet en allemand.

Même si cela ne suffira pas à satisfaire les oh combien sympathiques bibliovores germanistes insatiables, on y trouve énormément d’infos sur cet auteur dont la complète bibliographie :wink: .

J’ai lu la « Deutschstunde » il y a très très longtemps, mais je dois avouer , à ma courte honte, que je n’en ai aucun souvenir. :frowning:

So zärtlich war Suleyken
Masurische Geschichten

Ce sont des histoires courtes sur des habitants de Syleyken en Mazurie (Pologne).
De mes souvenirs, c’est assez drôle et avec beaucoup de tendresse pour les personnes (personnages) à la campagne.
Le village existe vraiment.

J’ai acheté Deutschstunde dans une bouquinerie pour 50ct il y a trois ans, un gros livre fait pour les après-midis longs et tristes en novembre. D’abord j’avais du mal à accrocher avec le style que l’on pourrait décrire comme froid, mais l’histoire et ce qu’il y a derrière les détails m’a électrisé. Ma scène favorisée est celle de la fin de la guerre, où le père creuse sa propre tranchée, parce que ça donne une bonne impression de l’encartement des faits historiques (fin de la guerre: 8 mai. Point.) et la réalité des gens (c’est fini? D’aujourd’hui à demain? Sûr?).

Parlant de Siegfried Lenz, il faut aussi évoquer les films avec Jan Fedder qui sont assez remarquables. Entre 2006 et 2010 l’ARD a porté à l’écran les romans Der Mann im Strom, Das Feuerschiff et Die Auflehnung. En 2012 Fedder a joué dans Arnes Nachlass, mais ce film n’a pas encore été diffusé.
Voici une critique concernant Die Auflehnung.