Sortie de "zwei Leben" en France le 07 mai 2014

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Titre français :« d’une vie à l’autre » avec un clin d’oeil assumé à l’excellent « la vie des autres »… A propos, plus de 100 copies France c’est pas mal… Qui l’a vu ? C’est le film sélectionné par l’Allemagne pour l’oscar 2013… Là, y ont fait fort : combiner une histoire de Stasi ET de nazisme… :wink:

Je ne l’ai pas encore vu mais j’irai le voir. Tout d’abord pour le plaisir de revoir la troublante Liv Ullmann au cinéma.
J’avoue commencer à regretter que l’évocation du nazisme et la Stasi fassent désormais partie des recettes incontournables pour que le cinéma allemand réussisse à émouvoir et à promouvoir son cinéma à l’étranger.

Ben sinon, y a rien d’autre, hein…
L’empire, ça fait pas tellement recette. La PMG, on a déjà donné… 1809, 1813, ça dit rien aux Français, même s’ils sont en plein dedans. Sinon, côté allemand, c’est assez local comme implication… A moins de vouloir enterrer l’idée européenne sur le champ de bataille de Sadowa en 1866 en Technicolor…

Y’a pas que l’Histoire dans le cinéma :wink:

Mais une intrigue sentimentale sans rapport à l’histoire, à des choix, c’est pas vendeur. On finit toujours par revenir à un contexte historique, découverte de secrets de famille qui font mal, etc…

Je suis allée voir ce film le week-end dernier. Tout d’abord je ne crierais pas au chef-d’œuvre cinématographique,mais, et tant mieux, je ne suis pas jury du cinéma au festival de Cannes.
Cependant ce film m’a énormément bouleversée.
Tout d’abord parce qu’il est totalement différent des présentations que j’en ai lu, non ce n’est pas un Énième film sur le Nazisme ou un Énième film sur la Stasi comme je le craignais.

Je ne sais rien du réalisateur et la seule actrice que je connaissais était Liv Ullmann, à cause des films d’Ingmar Bergmann.

Si je devais décrire ce film, je dirais qu’il traite de la destruction d’une vie à un moment même où on aurait pu espérer la renaissance et le soulagement. Justement parce que cette vie était fausse et fondée sur une horrible imposture et la destruction d’une autre vie.
Complicité odieuse certes mais causée par un endoctrinement fait dès l’enfance et aussi l’espoir d’une vie meilleure dont les conséquences tragiques étaient imprévisibles.
Ce qui m’a intéressée c’est le regard norvégien et non allemand, et quel plaisir d’entendre cette langue (certes sans les sous-titres, je n’aurais pas pu comprendre). L’Allemand et la langue allemande, je l’ai ressenti dans ce film comme était l’intrus inévitable, sauf par le regard de la "Mère’ qui a vraiment vécu son histoire d’amour. La chaleur bienfaitrice est portée par la langue norvégienne transmis aussi par le mari au physique de Nounours protecteur,plein de tendresse , et la fille, brillante étudiante en droit.

Ce que j’ai aimé dans ce film c’est l’incroyable lenteur du début, la chaleur d’un climat familial dont on ne comprend pas tout de suite pourquoi il est menacé, puis de me faire bousculer par la révélation de l’imposture. Après, mon avis est plus mitigé.

Ce film restera dans ma tête non pas comme un grand moment du cinéma, mais comme un grand coup de pied au cul sur un épisode tragique l’histoire d’un pays, dont nous Français savons en général très peu de chose.

Je l’ai vu dimanche soir, au cinéma Bel air à Mulhouse et j’ai aussi beaucoup aimé, notamment pour ce qui concerne la prestation très convaincante des acteurs. et la montée en puissance de la « catastrophe », dont 'jai mis longtemps à comprendre les tenants (ne m’étant pas renseigné sur le contenu du film, je n’étais pas conscient de l’incroyable imposture)

Sinon, le film sorti en première semaine sur 80 copies a enregistré un joli succès en Franca, avec plus de 80 000 spectateurs (soit le meilleur score de la semaine pour le rapport spectateurs/copies)…
Souirce : magazine « le film français » de cette semaine