IL y a soixante-huit ans jour pour jour, l’ armée rouge libérait le camp de concentration d’Auschwitz.
En 2005, les Nations Unies ont fait de cette journée la « Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste ».
Cette journée rappelle , en République Fédérale le souvenir de toutes les victimes du régime national-socialiste au cours duquel juifs, chrétiens, sintis, roms, handicapés, homosexuels, opposants, résistants, scientifiques, artistes , journalistes, prisonniers de guerre, déserteurs furent privés de leurs droits, poursuivis, torturés et assassinés.
En République Fédérale, à cette occasion, les drapeaux sur les bâtiments officiels sont en berne et de nombreuse lectures, représentations théatrales et services religieux maintiennent vivant le souvenir des victimes de l’holocauste.
Source:
ton petit article, Michelmau, m’a fait penser à la série « Band of Brothers », une série
qui parlait du débarquement et donc de la libération des camps.
Cette série, fortement réaliste, n’avait réussi à me choquer et à me surprendre que dans la
partie libération des camps.
je vous ai retrouvé un extrait en anglais malheureusement…
En gros, au début, le militaire signale à son supérieur qu’ils ont découvert quelque chose,
et quand le supérieur lui demande quoi il répond : I don’t no Sir, I dont’ no
la suite ici : Band of Brothers- Liberation of Concentration Camp - YouTube Band Of Brothers Libération des camps
(âmes fragiles s’abstenir, bien que ce ne soit qu’un film les images sont parfois très dures)
jamais avant cette série, je n’avais pensé une seconde aux militaires qui sont tombés pour
la première fois sur un camp de concentration… et à ce qu’ils ont pu ressentir
ce jour-là et les jours qui ont suivi… ainsi qu’aux nombreux cauchemars qu’ils ont du faire
ensuite !
alors, certes, j’ai un peu de retard par rapport à cette douloureuse « date anniversaire », mais rendons hommage
aux victimes en général, et hommage aussi aux militaires qui ont découvert ce jour là l’un des plus grands
massacres humains de l’histoire.
Je profite du fil pour rappeler que le 30 janvier 1933, il y a 80 ans, Adolf Hitler devenait chancelier.
Anecdote réelle sur le souvenir des victimes du nazisme.
« La rafle » a été diffusé sur TF1 à l’automne dernier un dimanche soir.
Durant ce week end j’étais du côté de Royan.
Je prends le tout premier TER le lundi matin,
le TER qui me permet de sauter dans le TGV pour arriver à 13h à Strasbourg.
Il y avait à côté de moi 3 jeunes adultes sympathiques, deux filles un gars d’environ 30 ans,
plutôt jeunes gens de bonne famille (un peu Auteuil Neuilly Passy dans le discours),
cadres sans doutes en tout cas pas des français illettrés, et qu’on peut imaginer bien éduqué.
Ils parlent des bons moments du week-end.
Et ils se mettent à parler du film. Le film a été flippant pour une.
Le suspense était insoutenable pour l’autre.
Ils se plaignent vite que le film a dérapé et a tourné au gore pour le troisième.
Et discussion sur la trame qui est vite devenu effrayante … ils parlaient du scénario mais pas des faits réels.
Ils avait vu le film, mais de toutes évidences ils ne faisaient aucune connexion
avec la vraie vie et l’Histoire de France.
Ils parlaient d’un film d’horreur ou survival, qui avait gâché leur fin de week-end
et qui avait perturbé le sommeil de la plus fragile des trois.
Je voulais leur dire de la fermer, mais j’ai préféré me rendormir.
Un livre peu épais, de style facile à lire,
qui plonge bien dans l’horreur du système concentrationnaire,
dont l’auteur fait une analyse édifiante.
« si c’est un homme » de Primo Levi.
Comprends pas. Il n’y a quand même pas que TF1 dans le PAF, quand même ! Et n’importe quel journal ou programme donne une idée du film. Si on a peur de perturber ses petits neurones, on peut choisir en conséquence, ou se livrer à une activité plus amusante !
Désolé Andergassen, je ne comprends pas plus ton commentaire.
Ce que je ne comprends pas c’est que ces jeunes gens ont pris le film pour une fiction, voir science fiction,
ils n’ont jamais dit « tu te rends compte que ça s’est passé pour de vrai »
(et je me souviens des interviews de Mélanie Laurent qui appelait à la mobilisation pour le souvenir)
ou même « dire que ça s’est passé en France » (cf Jacques Chirac et la reconnaissance de responsabilité).
C’est bien ce que je disais, quand on choisit de regarder un film, c’est quand même en connaissance de cause ! Et je suppose qu’un résumé de ce film faisait référence à un fait historique réel ! Je n’ose pas penser qu’on regarde impérativement le film du dimanche soir sur TF1, quel que soit le sujet et le contenu, sans s’informer auparavant !
Malheureusement, ce type de « reconstitution » est souvent vu par certains peu informés (chez qui la transmission de l’horreur ne s’est pas faite au sein de la famille) comme des « fictions ».
J’avais été profondément impressionné étant jeune, par une bande d’actualité, dans laquelle on voyait des voisins d’un KZ - ceux qui prétendaient n’ avoir jamais eu connaissance de leur existence-, obligés de visiter, avec les autorités nazies locales et les anciens gardiens dudit camps, les lieux juste après leur libération (ici par les Américains). Edifiant, de voir ces messieurs, sortir des lieux le mouchoir sur le nez !
J’ai fini par retrouver cette bande d’actualité.
NB : je n’ai pas très bien compris le nom du camp évoqué.
Le camp d’Ohrdruf, en Thuringe.
Merci , Andergassen !
Andergassen… faut redescendre de ta planète mon cher !! bien sûr que si certaines personnes regardent des films
sans se soucier qu’ils soient tirés de faits réels… ou pas… sans se soucier de savoir si les personnes ont existé ou
ne sont que pure fiction…
c’est la vie de maintenant… la génération survivante des camps est malheureusement en train de s’éteindre,
les témoins de disparaître, et la télé a banalisé tellement de choses, qu’elle devient comme Wikipédia… si on ne va pas chercher ailleurs des renseignements, on prend tout pour du pain béni… et on se plante…
Anecdote récente… mon neveu (8 ans 1/2 ) et ma nièce (12 ans) étaient avec moi devant la télé l’autre jour, pour le 50ème anniversaire de l’Amitié F-D. On voit à la télé le journaliste avec en fond derrière lui la porte de Brandenbourg, et je leur dis que « tatie Kissou elle a été au même endroit que le journaliste »… ils ne m’ont pas cru… jusqu’à ce que je leur montre tatie kissou devant la porte de brandenbourg…; en photo, ils pensaient que c’était un décor derrière le journaliste !!!
La télé… c’est pour les enfants, et les ados une boite à images, qui ne leur permet pas de faire la distinction entre le réel et le fictif… à moins qu’une personne (réelle) ne leur ouvre les yeux…
C’est désolant quand ils prennent un lieu réel pour un décor…
c’est désarmant quand un film comme la Rafle cité par Wilfried plus haut, devient juste un sujet de conversation, sans jamais dévier sur le réel de l’histoire…
Et si encore ils ne pensaient que seuls les films sont de la fiction… certaines de mes connaissances (et pour le coup j’ai honte de faire partie de leurs connaissances) croient même qu’Auschwitz est une grosse machination. C’est bien plus choquant de lire des commentaires de photos du genre « les chambres à gaz LOL »… c’est juste hyper choquant.