« Ses premiers pas dans le monde de l’art, Stefan Strumbel les a faits très jeune dans les rues d’Offenburg, dont il recouvrait les murs de graffiti et de peintures à la bombe. Le vif intérêt qu’il a porté aux différentes formes d’art urbain a influencé sa façon de s’exprimer plus profondément qu’il n’aurait pu l’imaginer. Aujourd’hui, on ne sait plus trop dans quelle catégorie ranger cet original venu de la Forêt-Noire. Ce qui est sûr, c’est que c’est un artiste.
Mais c’est aussi un grand provocateur, et un des rares à être resté maître dans l’art de briser les tabous à l’heure où s’y attaquer est devenu une banalité. Stefan Strumbel énerve, provoque, se démarque, et cela, à une foule de niveaux. Il oppose dans un contraste percutant la symbolique traditionnelle marquée par les conventions et l’élément pop art avant-gardiste pour illustrer le thème de la quête d’identification auquel il consacre une intense réflexion. En substance, les forts contrastes artistiques de Stefan Strumbel font avant tout ressortir le caractère obsolète des anciennes structures sur lesquelles reposait le concept de « Heimat » .
Quant à ses oeuvres, il semblerait qu’elles aient pour une large part trouvé elles aussi leur « Heimat » : non seulement sur les murs de nombreuses galeries du monde entier, mais aussi dans le salon de deux grands admirateurs de Stefan Strumbel : Hubert Burda et Karl Lagerfeld. » source Arte Creative.
Il est célèbre notamment pour détourner les fameuses horloges « coucou » typiques de la Schwarzwald façon pop-art, flashy, gothique:
stefanstrumbel.com/work
Article du New-York times sur lui:
nytimes.com/2010/02/04/reale … ation.html
Plus surprenant, il vient de décorer l’intérieur d’une église entière à Goldscheuer (Bade):
artschoolvets.com/news/2011/ … -strumbel/