C’est incroyable comme cette époque regorge d’informations que l’on découvre au fil des jours alors que l’on croyait avoir appris l’essentiel du témoignage de ses parents (ou grands parents) ou des documents écrits ou sonores que cela soit des deux côtés du Rhin ou partout dans le monde.
L’horreur de cette période devrait interdire toute interprétation manichéenne, même si certains personnages ont en représenter le paroxysme.
Ce soir je voudrais vous parler de Stéphany Julianne Richter, une femme autrichienne. Il ne s’agit pas d’une Lenie von riefenstahl (une femme dont j’aurais pu admirer le génie artistique s’il n’avait été au service d’Hitler) ou une Nina Schenk von Stauffenberg (une femme au comportement remarquable parmi tant d’autres, même si non issues de la noblesse), non.C’est une femme découverte par hasard, une Mata-Hari de la Seconde Guerre mondiale dont l’histoire est digne d’un roman. Une jeune danseuse de ballet, ayant des origines juives que la beauté a fait devenir princesse allemande sous le nom de Stéphanie von Hohenlohe et a fait tourner la tête aux nazis et qu’elle a choisi de mettre au service de ce terrible régime. Puis bien après la guerre, au début des années 70, elle meurt à 80 à Genève.
Un livre a été écrit sur ce personnage
Hitler’s Spy Princess: The Extraordinary Life of Princess Stephanie Von Hohenlohe by Martha Schad (traduit par Angus McGeoch). Haynes. 2004. ISBN 978-0-7509-3514-2 (aussi disponible en langue allemande Hitlers Spionin: das Leben der Stephanie von Hohenlohe). Livre dont les germanistes peuvent avoir une mise en bouche http://www.herbig.net/uploads/tx_ttipcshop/media/Leseprobe_Schad.pdf
Voici le lien wikipédia en anglais puisque c’est le plus complet
Stephanie von Hohenlohe - Wikipedia mais vous trouvez aussi bien le lien Wikipedia en français qu’en anglais